Après avoir été bien déçu en 2012 par une sonorisation médiocre qui avait pourri leur concert lyonnais, cette date genevoise était l’occasion de remettre le couvert avec Jaz et sa bande. C’est dans L’Usine (pleine à craquer ce soir-là), que les Killing Joke débutent leur show (à minuit!?). Jaz annonce la couleur, ce soir il est malade… Je crains déjà le pire (en 2012 il avait aussi eu un coup de fatigue sur quelques dates). Mais cette fois, la tarte est au rendez vous.
Vous êtes ici
Live-reports
J'ai tenté de me faufiler le plus rapidement possible entre les humains-zombies qui faisaient leurs achats Black Friday sur la rue St-Hubert, mais j'ai manqué les prestations des trois premiers groupes, incluant la première prestation de Moonreich en Amérique du Nord. Note à moi-même: prendre congé le vendredi de la Messe des Morts les prochaines années. Heureusement, je suis arrivée à temps pour Monarque, un de mes groupes de black métal québécois préférés. J'ai également eu la chance de voir Blaze of Perdition, Morrigan, l'impressionnant Cult of Fire et l'énigmatique Mgla.
La journée dans le bruit et la poussière de l'atelier a été dure. J'ai peu de temps. Je prends ma douche et m'habille en vitesse avant de sauter dans l'autobus qui me mènera à Montréal. J'ai rendez-vous dans un pub, question de me mettre dans l'ambiance. Je sors de la station de métro. Il fait plus froid que je croyais. Le vent me fouette, je suis perdu. Je vais à gauche ou à droite? Où est la rue Sherbrooke?
Quand j'avais 18 ans, un pote s'amusait à sortir des idées de collaborations musicales de rêve, genre "hey, imagine si Tool et Nine Inch Nails faisaient un album ensemble ? Ou Cult of Luna et Battle of Mice ?". Je lui répondais "t'es con, pourquoi pas Nirvana et Jimi Hendrix tant que tu y es", avant qu'il reparte chez lui en mob. Autant vous dire que lorsque j'ai appris que ça allait arriver, ce fût pour moi la réalisation d'un fantasme d'ado. A partir de là, impossible de louper ce concert, même si ça implique de se taper quelques heures de route et shooter avec une main suite à une récente fracture du poignet. Aucun regret, ce show aura été une branlée de bout en bout, que ce soit niveau prestation ou présence scénique, avec une Julie survoltée et possedée, mais toujours parfaitement juste. Chevron et Cygnus, putain !
La tournée Return to Roots s'arrêtait à Montréal le 12 octobre, aux mythiques Foufounes électriques, avec au programme l'album Roots, joué en intégralité par les deux frères Cavalera flanqués de leurs comparses de Cavalera Conspiracy, le guitariste Marc Rizzo et le bassiste Johny Chow.
Fraichement arrivé à Porto, me voilà parti en direction de la Cave 45 pour démarrer avec un programme light cet Amplifest 2016. En effet, ce premier jour est composé d’un unique concert suivi d’une session d’écoute en avant première du dernier album de Mono.
L'académie Redbull, qui se promène un peu partout dans le monde, avec son budget quasi Infini, et sa myriade d'artistes tous plus différents et éclectiques les uns que les autres, est venue s'installer à Montréal pour une partie des mois de septembre et d'octobre. Avec des têtes d'affiche comme Iggy Pop et un set D.J de Björk, différentes facettes de la musique moderne y sont très bien représentées. Dans le cas qui nous intéresse : la soirée drone/ ambiante et metal "drone in progress" avec un contingent d'artistes canadiens tous réunis dans une usine désaffectée de Griffintown, dans le sud-ouest de la métropole. Une soirée unique et toute en basse fréquence avec des artistes de renom tels que Tim Hecker, Venetian Snares, Stephen O'Malley, thisquietarmy et plusieurs autres.
Faisant l'impasse sur un jeudi très orienté Pop/Folk, nous voici parés pour un vendredi soir à la programmation prometteuse et un samedi un peu plus en demi-teinte. La fréquentation du festival semble clairement en hausse par rapport à mercredi, et même le soleil (pourtant bien rare dans ces contrées) semble de retour. Des conditions on ne peut plus optimales pour s'houblonner les papilles à coup de Postcore dans les tympans !
10 août 2016, la petite ville horlogère du Locle se pare de son célèbre ciel grisâtre du mois d’août, profitant également d'une sympathique baisse des températures nocturnes à des niveaux que l’on pensait disparus depuis février. Joie et hypothermie. Qu’importe, le cataclysme sonore en approche n’aura de cesse de nous réchauffer, la programmation de ce Rock Altitude 11 ans d’âge s’annonçant plus que prometteuse. Un premier soir sous le signe du blast beat et de la destruction spontanée de cervicales : Black et Death sont à l'honneur !
À peine rétablis de nos acouphènes causés par Full of Hell et Nails la semaine dernière, nos visages ont fondu au son de Primitive Man, Cult Leader, Of Feather and Bone et Apes au Turbo Haus lundi soir. Ce fut un concert lourd et dissonant dans un contexte intime.