A la base, je voulais faire une interview de Kvelertak, mais mes horaires de disponibilité en ont décidé autrement. Ce n'est donc pas cette fois que je saurai de quoi parlent leur chansons. En attendant, j'ai quand même assisté au concert qui a eu lieu au Glazart, et comme à l'accoutumée, vous trouverez mes impressions dans la suite de cet article. Ouais, ce paragraphe ne sert à rien.
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Paris
Pour moi, c'est clair : Deftones est un groupe unique. Non seulement parce qu'il a grandement contribué à la création de tout un genre ayant fait le bonheur des ados des années 90, mais aussi parce qu'il a réussi à faire ce que peu de groupes ont réussi : remonter la pente après un passage à vide. Non pas que l'album éponyme et Saturday Night Wrist étaient mauvais, loin de là, mais s'il y a cinq ans j'aurais hésité à aller les voir en live, aujourd'hui, en 2013, j'y suis allé les yeux fermés. Deux soirs d'affilée.
Qu'on se le dise tout de suite: Black Light Burns, ça fait partie de mes petits plaisirs coupables. Mais si, vous savez, on en a tous, de ces groupes qu'on apprécie sans jamais trop oser en parler. Cependant, même si j'ai effectivement un peu honte de dire en public qu'il s'agit du projet solo du guitariste de Limp Bizkit, il n'en demeure pas moins que j'ai vraiment saigné son premier album à sa sortie. Et je suis sûr qu'un bon nombre d'entre vous ont fait pareil.
Je me suis toujours demandé quel genre de public lit les reviews de concerts. S'agit-il de gens qui y étaient mais qui veulent avoir l'avis d'un journaliste random ? Ou alors est-ce essentiellement adressé à ceux qui ont loupé le concert en question ? Parce que si c'est le deuxième cas, dans un monde idéal cette review n'aurait pas lieu d'être. Pourquoi ? Parce que tous les lecteurs de ce webzine auraient dû y être. Oui, même toi, le lecteur paumé au milieu de la campagne. Ça valait le déplacement, crois-moi.
Troisième passage dans la capitale pour les Swans en moins de deux ans, quasi miraculeux quand on considère le statut du groupe, à mi-chemin entre la légende, l’extraordinaire et l’indépassable, en hiatus (Swans are Dead) pendant 13 ans. Pour ce troisième coup, le clan Gira s’arrête dans la très étrange salle du Trabendo - en quelques mots : une pièce étrangement foutue, où il est quasi impossible de se repérer dans l’espace, scindée en deux par un astucieux mais ultra dangereux système de marches et avec une scène qui ressemble plus à une estrade improvisée qu’à un lieu de spectacle et ceci complètement perdu dans les fourrés du parc de la Villette.
Repêchage. C'était pas gagné d'avance. Avec la fermeture administrative du Point Ephémère par la préfecture de police du 10è, le concert d'Oxbow Orchestra semblait a priori annulé. Eh oui, dur dur de gérer un lieu alternatif à la programmation ambitieuse et d'être bien vu par les pouvoirs publics et les gentils voisins.
Après avoir chroniqué le dernier album des Français de General Lee (qui fut par ailleurs une très bonne surprise), il était normal que j'aie envie de voir ce que ça rendait en live. Me voici donc aux portes de Glazart, pour une soirée qui, je l’espère, sera explosive.
Depuis que j'ai découvert Colour Haze au Hellfest, je n'ai cessé de me demander comment j'avais fait pour ne jamais avoir entendu parler de ce groupe avant. Alors quand j'ai vu qu'ils passaient à Paris, et dans un show "XXL" de trois heures, j'ai tout de suite su qu'il FALLAIT que j'y sois. Surtout que ça se passait au Nouveau Casino, sûrement l'une des meilleures salles de Paris. Que demander de plus ?
Troisième concert en cette fin du mois de septembre, et c'est clairement pas le plus petit, car il s'agit là de Wovenhand. De ce même groupe qui a tant enflammé le coeur de mes collègues qui ont eu la chance de le voir au Roadburn il y a un an. Pour ma part, grand amateur des albums de ce collectif dirigé par David Eugene Edwards, je n'ai cependant encore jamais pu le voir en live. Alors, est-ce vraiment aussi bien que ce qu'on en dit ?
Parce que j'aime bien enchaîner les concerts après une longue pause, le lendemain de Torche, je continue avec Body/Head, nouveau projet de Kim Gordon, guitariste de Sonic Youth (pour les deux du fond qui ne suivent pas) et de Bill Nace. Et le moins qu'on puisse dire c'est que le changement d'ambiance est total.