Belle affiche de rentrée des classes dans un Petit Bain qui affichait complet avec les Texans de This Will Destroy You en tournée européenne et pour une date française unique. Ils étaient accompagnés de leurs potes Lymbyc Systym qui se joindront à la tête d'affiche le temps d'un titre. Un première partie joyeuse entre electro et post-rock rappelant le projet de l'Anglais David Edwards, Minotaur Shock. Avec Another Language, qui sort le 16 septembre, le quatuor venait ainsi présenter son nouvel album. La setlist aura toutefois piochée dans tous les albums du groupe. Seul Tunnel Blanket aura été boudé avec un seul titre, « Black Dunes », alors qu’on aura pu apprécier quelques morceaux phares des anciennes sorties du groupe : « Burial On The Presidio Banks », « A Three-legged Workhorse », et finalement « Quiet »."
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Paris
Rien n’est plus déplaisant qu’une veille de rentrée. Pour peu que vous soyez du côté « verre d’eau à moitié vide », vous êtes déjà en pleine sinistrose, remâchant à rebours toutes les tâches que vous avez à accomplir le lendemain. Ah oui, au fait l’été est fini. Double peine. Allez, séchez ces grosses larmes, et relativisez tout ça : ce soir, 31 août, M. Buzz Osborne se produit en solo pour son album This Machine Kills Artist. Le type qui vous a accompagné une bonne partie de votre adolescence est là pour que vous preniez conscience que la jeunesse est éternelle. Pelecanus.net vous fait la piqûre de rappel avec ce photo-report du concert. Enjoy ! Crédits photos : Patrick Baleydier
La nuit du jeudi 5 juin 2014 était placée sous le bel étendard de l’electro. En effet, la Villette Sonique avait alors signé pour une soirée pleine de sons bons pour le corps et l’esprit (sûrement validée par un ORL quelque peu imbibé). En guise de préliminaires, nous avons pu assister à la prestation de Factory Floor, très décevante, et peu convaincante. Après cette démonstration glaciale qui ne méritait même pas un walk of shame musical, il était temps de nous laisser aller à la tendre et violente étreinte de Jon Hopkins, pour enfin libérer nos corps engourdis sur les rythmes entêtants de Four Tet, tel Atlas ce soir-là, portant la terre sur ses épaules fatiguées.
Par un mois de juillet pluvieux, alors que la dépression post Hellfest plane encore sur les esprits, rien de tel qu'une bonne soirée sludge pour positiver. C'est dans la moiteur familière du Glaz'Art que les Stoned Gatherings remontent le moral des troupes. Même si l'effet met un moment avant de se faire sentir, le résultat est là.
Toujours surprenant, mais de plus en plus courant : voir une salle parisienne pleine à craquer à l’occasion d’un concert instrumental et contemplatif en plein mois des grandes chaleurs. Le Point Ephémère fut à nouveau victime de la popularité toujours grandissante du groupe de Seattle, accompagnant le vaste mouvement du stoner et des musiques expérimentales.
Dur, on imagine, pour n’importe quel groupe de passer avant (pire encore : après) Converge. Depuis 20 ans, le groupe a sa petite réputation scénique. Aussi, on verra peu de OKKULTOKRATI mais on a sincèrement cru à une parodie. Visiblement non, il s’agit d’un vrai groupe. Martyrdöd, à l’inverse, est de ces groupe dont on a vu le nom passer un nombre incalculable de fois mais auquel nous n’avions, jusque là, prêter aucune attention. Et ce n’est pas avec ce concert qu’on va combler le manque. Si on doit jouer aux étiquettes, on parlera de crust, mais je ne retrouve ni la puissance mélodique d’un From Ashes Rise ni la brutalité d’un His Hero Is Gone. Martyrdöd fait du punk comme on fait du stoner : en mode autoroute. Chiant.
L'été bat son plein et les stonerheads désertent tour à tour les salles de la capitale pour faire voler la poussière des festivals. Le timing est donc idéal pour s'offrir une belle soirée Stoned Gatherings, au frais et au calme (si j'ose dire). Pour la dernière de la saison, le Glazart affiche un menu hautement cosmique : Brain Pyramid et The Atomic Bitchwax.
Game of Thrones s’enorgueillit de sa terrible prophétie : « Winter is coming », mais Paris n’est pas en reste : l’été est de retour. De manière générale, cela se traduit par une famine généralisée (impossible de trouver une boulangerie ou un tabac d’ouvert), et des odeurs de charniers épouvantables (les marcheurs blancs ont pissé partout dans les rues et empuanti le métro). Plus alarmant encore, les Anciens Dieux ont étendu leur empire, et les Stoned Gatherings se sont faits leurs prophètes. Alarmant, vraiment ? En fait non, nous nous sommes ralliés à leur cause depuis bien longtemps ; de fait nous n’avons rien à craindre. L’été, La saison des plateaux d’anthologie au Glazart. L’année dernière nous avions été régalés par Eyehategod, Orange Goblin et Pentagram. Cette année, le menu « non, sérieusement, vous êtes parvenus à les faire venir ? » sera composé de Conan, Church of Misery et High on Fire.
C’est parti pour l’édition 2014 de la Villette Sonique, soit le meilleur festival parisien, malheureusement sans trop de difficulté. Chaque année voit son lot de groupes importants et géniaux, méconnus ou indispensables s’entasser sur une affiche finalement toujours un peu trop petite. Le seul reproche qu’on peut faire à ce fest qui ressemble plus à une compilation de concerts, c’est de n’avoir toujours pas prévu de billet forfait… et vu le taux de remplissage des soirées rock, il faudra peut-être y songer à terme. Mais sinon, toujours une joie d’attendre l’annonce du line up, chaque année, et de constater que cet événement a des allures d’ATP français pour nous.
Cette année, la Villette Sonique nous offrait une quantité impressionnante de concerts de qualité. La programmation était particulièrement intéressante par sa diversité, il y en avait pour tous les goûts et les passionnés de musique ont eu l’occasion d’assister avec bonheur au défilé de talents durant une semaine complète.