Bâti sur les cendre d'un hiatus de Sleep en 1998, High On Fire le projet stoner/thrash metal de Matt Pike est bel et bien en studio actuellement pour nous pondre ce qui sera leur 6ième album studio successeur de "Snakes for the Divine". Derrière les commandes en studio, Kurt Ballou (guitariste de Converge et producteur des derniers Pneu, Black Cobra entre autres...). Quelques noms de titres ont déjà filtrés ces dernières semaines comme : "Serums of Liao", "Madness of an Architect", "De Vermis Mysteriis", "Spiritual Rites" ou "Warhorn". À suivre courant 2012. Au passage n'oubliez pas que Sleep se reforme exceptionnellement et passera par le Roadburn ainsi que dans d'autres pays en Europe (Kongfuzi Booking vous en reparlera très prochainement). Gardez vos bouchons à portée de mains.
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Small Stone est un des meilleurs labels quand il s'agit de signer des groupes de stoner/southern/desert rock et Dixie Witch en est une preuve de plus. D'ailleurs, le groupe est à la croisée des trois chemins. Le trio – oui, encore le nombre trois ; un signe ? - texan démontre que la formule magique guitare/basse/batterie fonctionne, et fonctionnera, toujours.
Rares sont les groupes dont la capacité à toucher au sublime entre en concurrence directe avec l'originalité de leur son et de leurs compositions, avec cette capacité de transcender les genres pour créer une oeuvre atypique, émotive et profonde. Projet initié par Jason Kohnen (aka Bong-Ra), The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble est un collectif de musiciens s'égarant à la croisée de l'électro/trip-hop, de l'ambient et du jazz créant à l'occasion de sublimes bandes-sons noires et brumeuses. La sortie de leur premier album live en 6 ans d'existence, composé de 9 morceaux enregistrés sur scène entre 2006 et 2011, est la parfaite occasion pour ceux qui ne connaitraient pas encore le projet de s'initier. Certes les morceaux sont légérement ré-arrangés, re-triturés lors de ces lives, mais selon moi cela ne fait rien perdre à la musique et à l'expérience que vous pourrez vivre avec un son studio. L'album sera disponible en téléchargement gratuit contre une adresse couriel et selon votre volonté avec un don ou non dès le 16 décembre prochain. En attendant l'album est disponible en écoute intégrale sur Bandcamp.
Noël approche et ses miracles avec. Après plus d'une décennie sans repressage aucun, Neurosis décide de nous offrir 2 rééditions vinyles de poids (180gr eh!) Souls at Zero et Enemy of the Sun. Le tout bien sûr remasterisé avec des artworks retravaillés pour l'occasion. Les précieux sont disponibles sur la boutique de Relapse pour 100$ les 2 en préco. Ah j'oubliais! Les 2 galettes sont limitées à 1000 noirs / 1000 couleurs chacune. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Repéré un jour grâce à sa proéminente chevelure rousse en mode hélico headbanguesque lors d'un concert à Montréal, François Carl est une de ces personnes pour qui documenter son époque est d'une importance capitale. Passant d'un regard objectif sur son époque et sur sa région d'origine, l'Acadie, avec son livre "Les Acadiens" à l'amour de la musique, des concerts et des voyages avec sa série "On The Wagon", il s'est récemment essayé à l'auto-publication avec La ligne à harde. Pour en savoir plus sur son quotidien d'artiste photographe, d'auteur auto-publié et d'étudiant endetté, c'est dans la suite que ça se passe !
Montréal renferme une grande quantité de secrets bien gardés, autant en musique que dans les arts en général. Heureusement, la chance nous guide parfois au bon endroit, au bon moment. C'est ce qui est arrivé lors d'une sombre soirée passée à la Death House, recroquevillé en observant Monarch! qui déconstruisait les atomes crasseux de cette petite salle avec leur Doom extrêmement violent. Sans entrer dans les détails, c'est durant cette nuit que j'ai fait la rencontre de l'un des deux membres du nouveau projet S/V\R (acronyme ayant pour signification Sévère).
Scion A/V, label et agence de communication initiés par la marque automobile américaine Scion (Toyota), a aussi depuis plusieurs années son festival de musiques amplifiées : le Scion Rock Fest. J'avoue avoir toujours autant de mal à trouver des informations qu'à décrire ce qui a pu pousser une marque de bagnoles à se pencher sur des mouvements musicaux indépendants du genre.
Derrière ce nom qui reprend un titre d'un album de Neil Young se cache Garred O'Donnell, le guitariste et chanteur de feu Planes Mistaken For Stars. Et à l'écoute des neufs titres qui composent cet album, la filiation est assez évidente, aussi bien avec Young que PMFS. Ne croyez pas à une redite. Non, je parle des ambiances, du côté déchiré et déchirant qui émane de la voix de Garred, de cette capacité à mettre ses tripes sur la table, à tout sortir d'un coup. L'exutoire d'un de ces êtres qui a trop souffert, trop longtemps, trop durement.
Quoi de mieux qu'un bon concert de drone pour se détendre après une dure journée de boulot ? Toutes ces notes qui sonnent sans jamais se terminer, ce feedback qui remplit doucement nos oreilles... Bon, dit comme ça, ça ne donne peut-être pas très envie, mais je vous assure que ça peut être vraiment sympa et relaxant. Si, si.
Pour la première fois depuis 2010, le groupe de post-metal originaire de l'État de Washington nous revient avec du nouveau matériel. Leur toute première parution intitulée The Descent Of Man fut l'un des albums qui m'ont le plus marqués au cours des dernières années. Ce long périple de musique violente et obscure nous faisait voyager dans une situation où l'humanité était en période d'auto-destruction. Les paroles de ce premier opus étaient extrêmement bien ficelées et le résultat se mariait à merveille avec le post-metal que les quatre autres musiciens avaient réussi à créer en arrière-plan. Les influences black-metal et hardcore n'étaient pas sans rappeler des groupes comme Fall Of Efrara et le Year Of No Light de l'époque Nord.
« J'ai 16 ans !!! J'ai 16 ans !!! ». Voilà ce qui tournait en boucle dans ma tête lors du concert de Fu Manchu le 12 novembre dernier. Peut-être « dit » sur un ton un peu plus éméché, mais qu'il serait difficile à rendre à l'écrit... Sauf que le résultat, lui, collait parfaitement à ce mantra. Il est 20 heures et j'arrive aux Foufs. Sur place, je vais devoir rencontrer quelques camarades « badass motherfucker » qui ont fait le déplacement pour le mythique groupe californien. Si t'aimes le desert rock, pas d'autre alternative que d'être là.
Après un album «live» partagé avec le groupe canadien Burning Love, «Live At The Atlantic : Volume Four», sorti un peu plus tôt cette année, le groupe de Louisville revient déjà avec cet EP.