Alors que les premières sorties du début d'année 2016 commencent à arriver dans nos flux et réseaux, Black Cobra entre dans la danse et annonce son nouvel album. Malgré l'annulation de la première partie de YOB à Montréal avec Dopethrone (merci les douanes) et un accident qui a méchamment défoncé leur van sur la route de cette tournée, le duo reste motivé à nous livrer des petits pains par lot de 12. Un premier extrait « Challenger Deep » issu d'Imperium Simulacra, qui sortira le 26 février prochain via Season of Mist, est disponible à l'écoute ci-dessous. Le groupe explique s'être inspiré des espaces extrêmes pour composer l'album, et au vu des actualités plus dingues les unes que les autres en ce moment, on en vient à se demander si c'est du Kilimandjaro ou de grandes métropoles dont il est question... Bref, pour patienter vous pouvez relire ici une entrevue du groupe datée de 2012 ou naviguer sur le mot-clique du groupe pour trouver tous les contenus que vous auriez pu louper. À vos casques !
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Rafael Martinez
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis présenté aux Foufounes Électriques dans le but d'assister à la prestation de Black Cobra. Comme il s'agissait de leur tout premier passage dans la ville de Montréal, mes attentes étaient très hautes. Black Cobra est un groupe de la région de San Francisco qui réussit à me faire hocher la tête agressivement, et ce très facilement avec leur mur de sons écrasant qui décape. Étant un grand admirateur de leur travail, j'étais un peu stressé à l'idée de réaliser une entrevue. Tel un bon scout, j'étais prêt avec mes questions et mon appareil photo. Cependant, l'entretien n'a pas eu lieu comme prévu, car le groupe a été retenu aux douanes canadiennes et s'est présenté à la salle de spectacle de justesse pour le spectacle qui commençait très tôt. Toutefois déterminé à accomplir l'entretien malgré les imprévus, j'approche Jason Landrian et lui propose de réaliser l'entrevue en fin de soirée. C'est ainsi que je me suis retrouvé avec Black Cobra dans la fameuse ruelle sombre adjacente aux Foufounes Électriques…
Avec autant de concerts derrière la cravate depuis les dernières années, je dois avouer que l'excitation ne s'empare pas très fréquemment de moi à l'approche d'une soirée musicale. Les seuls moments où je frissonne encore sont lorsque des pionniers comme YOB ou encore The Melvins font une halte dans notre jolie ville. Étonnement, les astres se sont alignés cet été en Amérique du Nord afin de nous rapatrier quatre groupes fantastiques sur une tournée infernale. Les ultimes vétérans de Corrosion Of Conformity nous présentaient les fabuleux Torche, Black Cobra et Gaza en première partie… Holy wow!
Scion A/V, label et agence de communication initiés par la marque automobile américaine Scion (Toyota), a aussi depuis plusieurs années son festival de musiques amplifiées : le Scion Rock Fest. J'avoue avoir toujours autant de mal à trouver des informations qu'à décrire ce qui a pu pousser une marque de bagnoles à se pencher sur des mouvements musicaux indépendants du genre.
Un beau jour de 2006, un camarade me conseillait d'écouter un album sobrement intitulé « Bestial » d'un duo batterie/guitare portant le doux sobriquet de Black Cobra : « c'est le nouveau groupe du bassiste de Acid King, tu verras, ça fait mal ». Effectivement : une baffe Monumentale et Apocalyptique.
Selon Wikipedia, un cobra noir est une variété de serpent venimeux que l'on retrouve dans les déserts les plus occultes du Pakistan et aussi le nom d'un puissant gang de rue danois. Ceci est sans doute un lot d'informations très intéressant pour quelqu'un qui adore les reptiles ou la criminologie. Cependant, pour tout amateur de musique, Black Cobra est un élément beaucoup plus dangereux qu'un simple serpent des dunes.