En ce début d'année nos coupains de Kongfuzi (qui devraient sérieusement songer à faire des pass à l'année) attaquent fort avec le groupe savannien (ça se dit, ça ?) Kylesa, accompagné des deux autres autres très bons collectifs que sont Circle Takes the Square et Ken Mode. N'ayant pas encore vu Kylesa depuis la sortie de Spiral Shadow, et ayant entendu un grand nombre de "c'était mieux avant", c'était donc une excellente occasion pour enfin pouvoir juger par moi-même.
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Découvert par le biais du blogue d'Eric de thisquietarmy, qui est passé par les soins du docteur lors de sa tournée avec Aidan Baker (Nadja) en 2011, le concept du Plané Ari Home (situé à l'Ouest d'Arras) du Docteur Adam, soirées concert avec repas compris, a aussitôt piqué ma curiosité. Quelques échanges de courriels plus tard, j'avais mes réponses et de quoi, encore une fois, vous faire découvrir une personne engagée et déterminée à faire découvrir des artistes qui ne le sont pas moins. La suite à la suite !
Membre du collectif Church of Ra (Amenra, Hessian, Oathbreaker, Kingdom, Syndrome, Sembler Deah, Treha Sektori...), The Black Heart Rebellion, qui opérait alors dans une veine entre le screamo et le post-rock, fait tomber sa première peau et mue sous nos yeux pour nous proposer, après 4 ans de silence, "Har Nevo" qui nous emmène dans un univers nouveau, qui pourrait résulter d'une mutation entre Swans,Wovenhand et Hexvessel. Rendez-vous dans la suite de l'article pour écouter l'album intégralement viaSoundcloud. Notez que celui-ci paraîtra le 18 janvier aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe et que les pré-commandes semblent déjà sold-out sur Smoke and Dust. Suivez-nous sur Twitter ou Facebook pour être prévenu si d'éventuels exemplaires sont de nouveau disponibles quelque part. Bonne écoute !
TBHR a changé, mué, et, doucement mais sûrement, se recompose dans sa forme originale. HAR NEVO est le second opus du groupe et aussi leur plus inquiétante et envoûtante création.
TBHR a porté beaucoup de masques. Débutant en 2004 au sein de la scène punk, le groupe a oscillé entre la scène indépendante internationale et les plus grosses aux alentours de la Belgique. Le groupe était constamment à la recherche de nouvelles impulsions, que cela soit visuellement, graphiquement ou musicalement. Le nouvel album reflète cette constante évolution artistique.
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Travailler sur un album pendant 4 ans, c’est beaucoup. Pendant ce temps TBHR a commencé à travailler avec le collectif “Church of Ra”, où ils ont découvert une vision ainsi qu’une méthode de travail qui leur était familière. Durant cette période ils ont fait peu de concerts. Pour ne pas perdre de vue leur objectif. Le hiatus était nécessaire et a finalement payé. HAR NEVO déborde d’attentes, de fatigue et de déroutes. Travaillant patiemment et sans fin jusqu’à une explosion inévitable.
Salut à toi jeune dépravé, bienvenue dans un monde merveilleux, pas celui de Whirlpool, mais plutôt celui de la dépravation degueulasse, de l’endoscopie du cerveau et du hachage menu des neurones. En cette belle année 1993, pendant que tu te trémoussais sur les dance-machines de Bercy, un groupe inventait à lui seul un genre musical : le drone.
"Au début on cherche un peu ses repères ou des références auxquelles rattacher le groupe. Mais c'est vite peine perdue face à cet amas destructuré d'ambiances poisseuses et de sonorités tordues. On ressent plus ou moins l'énergie primaire du rock'n'roll et du blues des débuts et cette impression d'inconfort et d'incompréhension qu'auraient pu avoir les premiers auditeurs de ces musiques"...
Je vais être franc avec vous : j'ai loupé les légendaires COC au Roadburn 2011, je ne me suis même jamais rattrapé en fouinant leur disco, mais là, en tombant sur ces 2 nouveaux morceaux je me suis dis que ça pourrait bien faire des heureux parmis nos lecteurs. Voici donc 2 nouveaux excellents morceaux intitulés The Doom et Time Of Trials tous deux issues du nouvel album éponyme qui sortira le 28 février prochain via Candlelight Records. Perso je fonce sur leur disco.
Ahhh, le Hellfest... Le Hellfest est devenu en quelques années l'événement de référence des amoureux de "musiques extrêmes" en France, multipliant sa fréquentation par 4 en 6 ans d'existence, il est la preuve qu'aujourd'hui plus qu'hier, la culture rock sous ses formes les plus diverses et viscérales est une musique aimée d'un public fidèle et en constante expansion dans l'Hexagone, n'en déplaise à une certaine Madame Boutin. Alors que j'ai eu l'occasion de participer à un festival du genre hyper populaire à Montréal en 2010, le Heavy MTL pour ne pas le nommer, j'ai refusé d'y aller cette année pour la raison que le seul groupe digne d'intérêt était Motörhead, il faut bien avouer que le Hellfest évite soigneusement de tomber dans les travers de ces grands festivals nord-américains grands sponsors de marques de bières (oui oui dans ce sens). Avec les années, les affiches se succèdent et arrivent à faire côtoyer avec succès groupes incontournables (Black Sabbath...), machines rock commerciales (Guns'n Roses), petits et moyens groupes montants ou cultes dans certaines scènes précises (Saint Vitus, Refused, Colour Haze, Ufommamut, ...). Que du bonheur en somme. Venons-en au fait, c'était hier que le festival annonçait la composition finale du festival, rendez-vous dans la suite de l'article pour découvrir ce que nous attendons avec impatience du côté de Clisson en juin prochain.
Mon premier est le projet folk/americana experimental du couple Aaron Turner / Faith Coloccia nommé Mamiffer, mon second est un trio black-metal tout aussi experimental originaire de Chicago plus qu'intéressant appelé Locrian et mon tout est un split qui prévoit d'être relativement efficace à l'écoute de ce premier morceau "In Fulminic Blaze". Sortie prévue le 6 mars prochain via Profound Lore.
Sorti de la collection de Lee Sakura, ce live de Wolves in the Throne Room a été capturé durant l'édition 2008 du Roadburn Festival pendant lequel ils venaient défendre le premier opus de leur trilogie : Two Hunters.
Quand j'ai écouté les premières minutes de "Held to Answer", puis l'enchainement avec "When the Walls...", titre will havenien monstrueux avec Grady qui hurle, oui, je l'avoue, j'ai eu une petite larme à l'oeil. J'ai surtout réalisé à quel point j'avais laché injustement l'affaire avec Will Haven, pourtant l'un de mes groupes favoris entre 1997 et 2002. Puis leur split, leur disque sans âme avec un autre chanteur avait eu raison de mon engouement : avant d'avoir enclenché "voir dire" dans le lecteur, ça devait faire au moins 6 années que je n'avais pas écouté le combo de Sacramento, et là, ça y est, ILS étaient de retour. Donc séquence émotion...
Les generator parties instaurées par Kyuss (qui consistaient donc à jouer dans le désert de Palm Springs avec des groupes électrogènes) ont donné l’idée au guitariste Josh Homme (Kyuss, Queens Of The Stone Age) de se réunir au studio du ranch de la lune (« rancho de la luna ») à Joshua Tree, près du désert, afin d’y enregistrer des jams collectifs avec des musiciens tous collaborateurs. Pas de line-up stable, et une durée très courte d’enregistrement, voici le principe des Desert Sessions.
Rencontré un peu par hasard lors d'une intense semaine en Hollande pour le Roadburn Festival 2011, Mathieu est un personnage intense et haut en couleurs. Il m'est apparu naturel, après avoir partagé pendant une semaine un jungalow "Zèbre" avec lui (et je n'en dirais pas plus car certaines choses doivent rester dans nos mémoires embuées), de faire son portrait quand j'ai su qu'il s'investissait très sérieusement dans la programmation musicale de certains groupes sur Paris au sein de Stoned Gatherings. Avec ce portrait j'ai aussi découvert qu'il était tour à tour (huhu) manager, auteur mais surtout actif et passionné.