Dans la série découverte de l’été, bien loin de notre tour hexagonal, voyageons un instant en Australie, à la rencontre d’un quatuor basé à Sydney : Dumbsaint. Un nouvel album sort bientôt : « Panorama, in ten pieces », sur Bird's Robe Records.
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C'est l'été et il fait chaud, trop chaud. Les touristes se baladent en claquettes et autres déguisements estivaux de mise en piaffant des sandwichs industriels trop chers et sans saveur. Le sable s'immisce partout, jusque dans nos flux Twitter, Facebook ou Instagram alors qu'on est enfermés dans un open space à la fraicheur artificielle, bercés aux sons mécaniques des claviers premiers prix certainement produits par des gens qui n'ont même pas l'âge de boire leur première mousse. DÉCOMPRESSE. Voici 7 albums pour lâcher la pression et repousser au moins de quelques mois ton premier ulcère. Fuuuuuu.
Cette semaine, la caravane du Tour de France s’arrête à Lyon, ville du Gras par excellence. L’été n’étant pas la période idéale pour déguster un bol de gratons (ça ne s’invente pas !), vous pouvez désormais vous rabattre sur son équivalent musical, Hiding Sun.
Le soleil est déjà haut dans le ciel, je relis quelques notes, café à la main, et parcoure en même temps la programmation de cette journée. Oui, nous sommes le samedi 20 juin de l'an de Grâce 2015. Enfin. ENFIN !!! Aujourd'hui, je vais revoir Faith No More !!! (imaginez un kid de 15 ans dans les 90's en train de jumper comme un fou et vous aurez une idée assez précise de mon état).
Il y a dans l’expérimentation d’un concert en live, un paradoxe appréciable. À bien des égards, la musique est une expérience empirique, faisant directement appel à — au moins – l’un de nos sens : l’ouïe. Pourtant, dès l’instant où nous essayons de mettre des mots sur ce qu'un air nous fait ressentir, les descriptions deviennent approximatives. En témoigne la propension exacerbée des chroniqueurs musicaux à l’utilisation du champ lexical de l’onirisme. De cette contradiction entre réel et irréel, objectif et subjectif, naissent les sonorités martiales de Swans, formation quasi trentenaire de titans du rock expérimental et de la No Wave, à voir sur scène avant de mourir.
Adaptation cinématographique de l'Hôte, une nouvelle d'Albert Camus (L'Exil et le royaume, 1957), Loin des Hommes est de nouveau l'occasion pour Nick Cave et Warren Ellis de nous proposer un joyau de bande-sonore qui nous fera voyager bien plus loin encore que les plaines de l'Atlas algérien.
Il fait chaud. Parlez-moi d’une évidence. On sue, on sent généralement en conséquence, et la proximité avec autrui devient vite problématique. Pourtant, il existe des solutions simples à ce problème qu’est l’été (venant du sud, je m’octroie le droit de critiquer cette saison détestable). On continue donc de découvrir ou redécouvrir les meilleurs morceaux électro de 2014, avec, cette fois-ci, davantage de douceur. Le Grand Dragon rouge et la Femme vêtue du Soleil sont toujours là, et cette dernière est, semble-t-il, en mauvaise posture sur l’aquarelle de William Blake - mais bien déterminée à se battre. Ce que ne vous dit pas l’œuvre de l’Anglais, c’est qu’une heure plus tard, elle allait chiller en écoutant Mogwai, Oiseaux-Tempête, Max Cooper et Vatican Shadow... Pensez à bien vous hydrater.
La régularité avec laquelle Oddisee produit des disques de qualité en fait le meilleur représentant du label MellowMusicGroup et l’un des prodiges que j’espère voir obtenir un succès mainstream plutôt que la reconnaissance underground dont il bénéficie actuellement. C’est même étonnant que ce génial producteur et rappeur n’ait pas encore reçu la bénédiction de Questlove de The Roots tant sa musique possède comme point commun avec les fils prodiges de Philadelphie un son naturel et chaleureux bien représenté par le mobilier 70’s de la couverture.
Departure Songs, le troisième album du groupe australien We Lost The Sea, rompt déjà avec les tonalités que le groupe avait su développer avec un certain brio sur leurs deux précédents efforts : The Quietest Place on Earth (2012) et Crimea (2010). Abandonnant complètement le chant, après la perte de leur chanteur Chris Torpy, les six musiciens ont décidé de continuer dans un rock instrumental, en enlisant les 5 titres dans tous les codes du genre. Comme dirait l’autre : c’était mieux avant.
Un nouveau visage de la scène montréalaise attire grandement l'attention depuis plus d'un an. Le quatuor C H R I S T impressionne avec son premier album T O W E R, paru le 8 juin dernier en version vinyle sur l'étiquette locale L'Oeil du Tigre. Une parution au format cassette était encore disponible sur le label français BLWBCK, malheureusement les dernières copies se sont envolées tout récemment.
Moult adorateurs barbus se sont réunis pour cette première soirée de juin afin de répondre à l’appel du label mythique Deathwish Inc. Mais ils ne sont pas les seuls. Arrivée au Trabendo, le constat est évident : tout le monde aime Converge (soyons sérieux, nous étions surtout là pour eux). La variété du public fait plaisir à voir, et ce soir, c’est un peu comme au MacDo : venez comme vous êtes et surtout, venez nombreux et nombreuses. Ici, on découvre des collections de tatouages à faire frémir le fameux tueur du très bon Monsieur Malaussène, la bonne humeur et la tendresse en plus. Parce qu’on ne le rappellera jamais assez, l’univers du métal est surtout celui de l’amour.
On continue notre Tour de France à nous, avec moins de stéroïdes et beaucoup plus de gras, en faisant une escale tout à l'Est de la France: à Colmar. Ici, entre vignes et chalets se cache un groupe peu nombreux en terme d'effectif, mais ô combien imposant en terme de son, j'ai nommé C R O W N