Premier concert depuis les tragiques évènements récents. Dans le climat tendu qui règne, il est difficile de penser à autre chose, et ce ne sont ni les fleurs et bougies posées sur les fenêtres de la Maroquinerie, ni les mesures de sécurité drastiques mais rassurantes qui faciliteront la tâche. Mais la vie continue, et nous sommes nombreux à nous être réunis là pour s'oublier le temps d'une soirée dans l'univers mélancolique et rêveur de Chelsea Wolfe.
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Paris
Premier concert Stoned Gatherings de la rentrée pour Pelecanus qui ne cache pas sa joie de voir enfin Stonebirds sur scène ! Ce mardi soir de septembre est un peu particulier puisqu'il mêle l’excitation de retrouver le Glazart et l'ambiance de travail du milieu de semaine qui, pour certains, est toute fraîchement retrouvée. Devant le merch et sur la plagette, chacun donne son avis sur le concert de la veille (Philm + 11 Paranoïas + DDENT) en sirotant la bière des heures heureuses…
Avant d'arriver devant le Petit Bain, j'aurais pu croire que la soirée serait plutôt molle, entre public parisien flemmard du lundi soir et groupes rincés par un festival la veille (Motocultor). Que nenni ! Bien au contraire, j'ai pu tout d'abord patienter dans une file d'attente de taille non-négligeable pour accéder à la salle, puis assister à un show de C R O W N toujours aussi convainquant et propre, pour enfin finir en plein milieu d'un public über-enthousiaste devant Agalloch. Même si je dois avouer que je n'ai pas vraiment partagé cet enthousiasme, bien trop occupé à galérer avec mes objectifs pour capter un semblant de lumière suffisant pour une photo potable, "molle" n'est clairement pas le mot qui me vient à l’esprit pour décrire cette soirée. Ce que je peux être mauvaise langue parfois.
Il y a dans l’expérimentation d’un concert en live, un paradoxe appréciable. À bien des égards, la musique est une expérience empirique, faisant directement appel à — au moins – l’un de nos sens : l’ouïe. Pourtant, dès l’instant où nous essayons de mettre des mots sur ce qu'un air nous fait ressentir, les descriptions deviennent approximatives. En témoigne la propension exacerbée des chroniqueurs musicaux à l’utilisation du champ lexical de l’onirisme. De cette contradiction entre réel et irréel, objectif et subjectif, naissent les sonorités martiales de Swans, formation quasi trentenaire de titans du rock expérimental et de la No Wave, à voir sur scène avant de mourir.
Moult adorateurs barbus se sont réunis pour cette première soirée de juin afin de répondre à l’appel du label mythique Deathwish Inc. Mais ils ne sont pas les seuls. Arrivée au Trabendo, le constat est évident : tout le monde aime Converge (soyons sérieux, nous étions surtout là pour eux). La variété du public fait plaisir à voir, et ce soir, c’est un peu comme au MacDo : venez comme vous êtes et surtout, venez nombreux et nombreuses. Ici, on découvre des collections de tatouages à faire frémir le fameux tueur du très bon Monsieur Malaussène, la bonne humeur et la tendresse en plus. Parce qu’on ne le rappellera jamais assez, l’univers du métal est surtout celui de l’amour.
Deuxième et dernier jour de l'OTB Fest 2015 : entre les élégants éclairages de Year of no light et la sombre messe capillaire d'Oathbreaker.
Retour sur le premier jour de l'OTB Fest 2015. Au programme : les copains de Nesseria, la claque REVOK, le numéro de magie de CELESTE et la violence calculée de KEN Mode.
Si ce live report du concert de King Dude au Petit Bain en avril dernier ne vous décide pas à rejoindre la Greater Church of Lucifer, rien ne le pourra.
La Gaieté Lyrique pour Godflesh. Pourquoi pas. Slint l’an dernier avait sa petite légitimité, j’associe cette salle à des événements plus arty et propres, pas forcément pour Broadrick et sa crasse toute punk dans sa mission vers la lourdeur pesante.