Premier concert depuis les tragiques évènements récents. Dans le climat tendu qui règne, il est difficile de penser à autre chose, et ce ne sont ni les fleurs et bougies posées sur les fenêtres de la Maroquinerie, ni les mesures de sécurité drastiques mais rassurantes qui faciliteront la tâche. Mais la vie continue, et nous sommes nombreux à nous être réunis là pour s'oublier le temps d'une soirée dans l'univers mélancolique et rêveur de Chelsea Wolfe.
Les derniers articles
Choisir un nom de groupe ? J’imagine très bien les brainstormings et les coups de gueule de chacun. Big Red Panda ? Allez, vendu. Putain d’idée de génie. Si les internets ont érigé la portée de chatons au rang de mètre étalon de la mignoncité, le panda roux peut se prévaloir d’un bon 9,9/10. Cela ne traduit en rien l’esprit du groupe ? Bof. Revendiquer la popularité du panda roux reste une excellente idée lorsque vous êtes un groupe portugais inconnu : on y rentre curieux, on en ressort conquis.
C’est à l’occasion de la sortie de Lost Voices, leur cinquième album, que le collectif montréalais signé sur Constellation Records a invité ses fans et amis à la Sala Rossa. Esmerine est une formation troublante d’attraction. Leur gracieuse musique se questionne alors sur scène, à l’heure où cet album se targue d’être le plus viscéral qu’ils aient produit.
A la vaste question de savoir ce que pourrait être la musique du futur - autre que le retour des boysband prévu pour 2017 - Postcoitum nous trace une voie sonique parfaite avec leurs musiques électronique et expérimentale riche et extrêmement sensible. Pour apprendre à connaître Postcoitum dont l’album Learning to be me est sorti il y a quelques semaines, je te propose tout d’abord un petit instant Wikipédia. C’est le simple plaisir de faire un copier-coller.
Salle comble pour le retour des enfants prodiges à la maison : à peine revenus de leur tournée européenne, les Montréalais de Solids ont embrasé la Casa del Popolo pour le plus grand plaisir de leur fanclub local. Tu n’as pas réussi à avoir de billet? Dommage, ça t’apprendra à procrastiner. Une soirée sauna + décrassage d’oreilles comme celle-ci, ça ne se refuse pas.
Premier album des Suédois de Malmö, et le ton est donné par l’artwork de la pochette. Un animal totem ? Choisissons en toute simplicité un roi des rats, histoire de faire référence aux traditions séculaires païennes de la vieille Europe ! Une déclaration d’intention fortement ambitieuse, nous aimons ça. Las, cela se révèle à double tranchant. Le roi des rats, soit c’est du costaud en terme de sorcellerie, soit c’est de la supercherie on ne peut plus grossière.
Je ne sais pas si la nouvelle a fait le tour du monde, mais dans la nuit du 30 au 31 octobre à Bucarest, le Colectiv, une salle de spectacle où se déroulait un concert, a pris feu, faisant au passage 32 victimes et de nombreux blessés. La première personne à m'avoir fait connaitre ce fait tragique via les réseaux sociaux fut Costin Chioreanu, illustrateur pour le Roadburn Festival mais aussi pour de nombreux groupes (At The Gates, Napalm Death, Darkthrone, Ulver...). Fait tragique qui terminera d'ailleurs dans la chute du gouvernement en place pour de sombres raisons de corruption. Dans la mobilisation générale (12000 Roumains dans les rues), Costin, épaulé par David Tibet (Current 93), Attila Csihar (Mayhem), Mirai Kawashima (Sigh) et Kimmo Helen (Hexvessel), propose via Bandcamp une compilation sonore ambient de 5 chapitres pour laquelle tous les fonds seront redistribués aux proches des victimes.
Rares sont les opportunités de couvrir une bonne soirée de musique électronique sur Pelecanus. Ce n’est vraisemblablement pas le style de prédilection de la plupart des membres de la rédaction, mais avec cette nouvelle vague de musique électro un peu plus expérimentale et noire, plusieurs lecteurs du site s’intéressent certainement à cette sphère musicale fascinante. Les chandails de Primitive Man et Ufomammut qu’arboraient des spectateurs confirment certainement cette nouvelle tangente des fanatiques de musique plus lourde.
Faîtes résonner les trompettes de l’Apocalypse ! Rise Above vient de nous livrer un nouveau grimoire malévole. Garantie infernale ? C’est le taulier du label, l’ineffable Lee Dorian (ex Cathedral, ex Napalm Death) qui vient présider la messe noire, épaulé par les vétérans Tim Bagshaw et Mark Greening (ex Electric Wizard, ex Ramesses). Tout cela aurait pu donner un résultat très convenu, quoique très intéressant. Il n’en est rien.
Ah, le « Made in France », ce doux concept qui a définitivement rendu ringard la marinière, merci Arnaud ! Niveau décibel par contre, le « Made in France » ça ressemble plutôt à cette longue liste de projets prometteurs que tu ne prends pas le temps d’écouter parce qu’en plus du poil que t’as dans la main, t’en as plein dans les oreilles. Anyway. Dans mon Ipod made in China il y a comme un attroupement de projets que je placerais sous l’étiquette « duo de math-rock/noise qui tache » ! Et c’est bien dans notre cher hexagone que ce type de sonorités se développe avec un certain brio depuis une bonne décennie en duo, en trio ou même à plus. Chacun fait ce qu'il veut, tant qu’il y a de l’amour… Ca ressemble à des groupes qui balancent des titres courts mais montés sur ressort, avec des noms de morceaux au goût souvent douteux mais toujours barrés. Voici donc 8 projets à suivre en urgence. En urgence oui, après il sera trop tard…
Oyez ! Oyez ! Braves gens, l’horrible et larmoyante histoire d’un homme à qui la naissance, le sort et la bravoure offrirent tout, et qui dessécha son âme et la renommée de sa lignée en de telles turpitudes, que nul ne put encore prononcer son nom sans être pris d’effroi. Oyez l’histoire de l’inoubliable (et pourtant très oublié) Gilles de Rais.
Alors qu'une forte odeur de houblon emplit de plus en plus l'habitacle de ma voiture - merci d'attendre les gars... OK, pure jalousie - la carte animée de chez Google meurt et c'est guidé par l'instinct (seulement lui ou autre chose ?) que je finis par couper le contact sur le parking de l'Épicerie Moderne. Ah, la douce salle lyonnaise (Feyzin pour être précis) à la configuration aussi parfaite que le son... Ce soir : Uncle Acid and the Deadbeats. Pas mécontent de re-re-re-revoir ce que je considère d'emblée comme une des meilleures choses arrivées au rock depuis une dizaine d'année.