Jon Snow n’est pas le seul bâtard à passionner tout le monde. Malgré son décès en 2004, le MC dont le style n’a pas de précédent (« he is the old dirty bastard because there is no father to his style » selon Method Man sur Enter the 36th chamber) influence encore plus de nos jours une nouvelle génération de rappeurs. Après son introduction sur le premier album du Wu-Tang Clan, le rappeur avait enchainé très rapidement après la sortie du premier disque du collectif avec un premier album solo complètement déglingué.
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Nous connaissons tous Amenra pour leur extrême noirceur et violence, tant sur album qu'en live. Murs de guitares massifs, éclairage quasi-absent, et surtout un chanteur complétement possédé, tournant le dos au public, le câble de son micro enroulé autour du corps. Mais les vrais fans savent depuis longtemps qu’Amenra, c’est aussi des ballades acoustiques déprimantes, d’une beauté à faire couler une larme au métalleux le plus bourru du Wacken. C’est donc à l’occasion de la sortie de Alive, un album live composé uniquement de morceaux acoustiques, que nous avons pu poser quelques questions à Colin H. van Eeckhout, le charismatique frontman du groupe.
Pour ceux qui seraient passé à côté des Polonais de Mgła l'année dernière, alors que le groupe s'est autant retrouvé dans notre top concerts 2015 que dans notre top albums 2015, la chaîne Youtube du label du groupe, No Solace, nous propose une cool captation du morceau Exercises In Futility IV issu de l'album "Exercises In Futility". Au programme : des cagoules, du blast, et des paroles pleines d'allégresse. Allez on clique et on reprend tous en coeur "Another chapter in the handbook for exercises in futilityyyyyyyyy".
À peine rétablis de nos acouphènes causés par Full of Hell et Nails la semaine dernière, nos visages ont fondu au son de Primitive Man, Cult Leader, Of Feather and Bone et Apes au Turbo Haus lundi soir. Ce fut un concert lourd et dissonant dans un contexte intime.
Depuis son premier album, How hate is hard to define, Plebeian Grandstand a montré sa capacité à définir de mieux en mieux la haine qu’ils ressentent tout en brouillant les pistes vis-à-vis de leur identité. Plus black metal que les peinturlurés norvégiens, plus hardcore que ton oncle avec son bandana Madball, les Toulousains tracent une route qui leur est propre, sans regarder la concurrence, sans vouloir faire plus que les autres mais toujours mieux que leurs propres disques. Ivo et Olivier, respectivement batteur et bassiste du groupe depuis le deuxième album, ont accepté de répondre à quelques questions sur leur musique, ce que représente le black metal pour eux et comment continuer à assurer en tournée quand on met des blasts partout.
Le mois de juillet s'annonce plutôt calme au niveau des tournées qui s'arrêtent à Montréal. Puisque nos oreilles bourdonnent encore à cause des concerts du mois de juin, et le début de nombreux festivals culturels, on ne se plaindra pas du manque de musique, de cinéma ou d'humour ce mois-ci. Il y aura cependant une panoplie de concerts locaux, ainsi que la visite de groupes canadiens tels que Thantifaxath et Black Mountain.
Et hop, une nouvelle collaboration que nous n'avons pas vu venir: Sean Lennon et Les Claypool. Lennon gravite dans la scène indie depuis quelques temps, ayant deux albums solos à son actif, un projet nommé The Ghost of A Saber Tooth Tiger avec sa copine, et jouant de temps en temps avec des amis qui sont membres dans The Strokes et Deerhoof, entre autres. L'annonce de son nouveau projet avec Les Claypool de Primus a été accueilli avec intérêt et surtout, beaucoup de curiosité. La sortie de Monolith of Phobos nous emporte sur un voyage psychédélique auditif, une montagne russe d'émotions allant de la joie, à la confusion, à l'angoisse d'un titre à l'autre.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, le Death metal fut considéré pendant un bref instant comme un genre capable d’être marketé par une major et vendu à un large public. En 1993, Sony signa un deal avec Earache Records pour distribuer aux Etats-Unis les disques du label. Pendant deux ans, Napalm Death, Morbid Angel et Godflesh furent distribués par le même label que Michael Jackson. Sans surprise, l’accord arriva vite à son terme et chacun retourna dans son coin. Pourtant, avec le succès de groupe comme Deafheaven, Mastodon, Ghost ou Nails, dans une moindre mesure, on en vient à se demander si le Metal extrême ne serait pas sur le point de revenir sur le devant de la scène. Une situation particulièrement étrange pour un groupe de grindcore et encore plus quand on considère son leader Todd Jones, un homme qui connait enfin le succès alors qu'il s'en est désinteressé.
Des chansons douces pour parler de sujets graves, c'est un peu ce que l'on pourrait grossièrement résumer de The Hope Six Demolition Project, le nouvel album de PJ Harvey. Ici on a droit au morceau Community Of Hope, critique cynique inspirée à PJ par la visite d'un quartier pauvre de Washington D.C. Un live sans artifices, une voix envoûtante et une vieille Fender en clear suffisant à donner de l'écho à cette "Protest Song" efficace.
C’est bien peu de dire que le passage à Paris de Steve Albini et de son increvable trio bruitiste de Chicago était attendu comme le Sauveur par tous les musicomanes amateurs d’expériences auriculaires limites…
Je ne pense pas trop m'avancer en disant que pour tout le coté français de la rédac, le plus gros moins du mois aura été la météo. Mais ici, on parle de musique, qui fort heureusement est toujours là, peu importe qu'il fasse moche comme pas possible. Au programme ce mois-ci : des groupes suisses, des groupes d'un autre temps, et une petite dose de déception de la part de ces groupes-qu'on-aime-bien-mais-on-aimerait-qu'ils-arrêtent-de-faire-de-la-merde-quand-même-merci.
Un bon festin s’apprécie toujours mieux le ventre vide. Ce soir, nous pouvions sauter la première partie sans mauvaise conscience. Thot s’est perdu dans ses effets de scène vaniteux et son maniérisme musical.