Après une longue période de gestation, une attente populaire pour cause de CV bien remplis de ses membres, et une promotion relativement discrète (le groupe n'a jamais vraiment tourné...), je découvre complètement en retard le projet Greymachine, soit l'association de Justin Broadrick (Godflesh), Diarmuid Dalton (Jesu), Dave Cochrane (Ice, God) et Aaron Turner (ISIS), ce qui n'est peut-être pas une mauvaise chose pour avoir du recul...
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Los Angeles
Ces derniers temps, mon appétit musical s’est atrophié tel un estomac en carence alimentaire. J’écoute toujours les mêmes groupes du même genre et j’en ai un peu ras le bol. Le problème est d’autant plus important que je n’ai pas le goût d’en découvrir d’autres! Je devrais sûrement consulter un gourou qui saurait m’insuffler de l’enthousiasme et me redonner le goût du nouveau à l’aide de médication douteuse. Ma seule attente du printemps fut, outre le nouveau Kylesa le 24 mai prochain, l’opus #4 d’Intronaut savamment intitulé Habitual Levitation (Instilling Words With Tones) ou pour simplifier « Album à écouter avec votre bong load quotidien ». Dès qu’Intronaut a sorti le single Milk Leg un peu plutôt cette année, je savais qu’à défaut d’avoir envie de découvrir de la musique inconnue par mes oreilles, je pouvais compter sur le quatuor de Los Angeles pour stimuler mon appétit musical. Telle une généreuse dose de tétrahydrocannabinol, le titre d’Intronaut m’a laissé dans un état d’euphorie intense avec les papilles gustatives bien mouillées. Bref, j’avais la dalle, grave… ou en acadien, j’avais les munchies, bad. Alors est-ce que Habitual Levitations dans son ensemble est un pur délire ou un badtrip ?
Six ans après la sortie d'Anonymous et ses inspirations indiennes natives qui semblaient cohérentes avec l'intitulé du groupe mais pas avec sa courte discographie, Tomahawk revient avec un album aux artworks toonesques et biblico-barrés signées Ivan Brunetti et surtout avec un nouveau bassiste bien connu des services : Trevor Dunn. De retour avec un album affublé du nom d'Odd Fellows - soit l'équivalent des premières loges maçonniques anglaises ayant existé aux XVIIIe siècle mais aux Etats-Unis (ça c'est pour votre histoire) - voyons ce que nous réserve ce groupe aussi "super" qu'imprévisible.
Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.
Je vais mettre les choses au clair de suite. Je n'ai pas bu. Je n'ai rien pris. Et il s'agit probablement de la news qui n'a, à la hauteur de son énormité, que l'intérêt qu'elle va susciter dans les chaumières. Nous savions déjà que 3 membres d'Isis bidouillaient des trucs dans leur coin, conduit principalement par l'ancien batteur/ingé son Aaron Harris. Et bien figurez-vous qu'ils ont mobilisé notre Chino Moreno international pour venir poser son chant déchiré sur leurs instrus. Ouais. Là maintenant je suis curieux, j'ai peur, mais je suis curieux, mais j'ai peur. Bref vous l'aurez compris, je me demande FOUTREMENT ce que ça va donner. Rendez-vous dans quelques jours pour connaitre la date précise de sortie, pour le moment nous savons juste que cela sortira chez Ipecac. Source : Speakeasy
Attention chef d'oeuvre! "Once Upon A Time In The West", le second album de The White Buffalo est enfin disponible. Et il confirme tout le bien qu'il était possible de penser de lui après ses précédents disques.
Je n'écoute plus autant de hardcore que dans mes jeunes années mais, à l'occasion, il me passe un disque entre les mains, conseillé par un camarade. C'est exactement le cas pour "The New Los Angeles" de It's Casual, groupe de Los Angeles. Résultat? Cervicales brisées…
"Vous avez essayé de joindre Vincent Duke; il est indisponible pour le moment. En train d'écouter en boucle le nouvel album de Ancestors, il se trouve actuellement au fin fond de la voie lactée. Merci de laisser votre message après l'explosion de super nova…"
Un des projets qu'il faudra surveiller en 2012 sera l'échappée sonique de 3 des membres de Red Sparowes(Dave Clifford, Greg Burns et Emma Ruth Rundle) avec un projet nommé Marriages signé chez Sargent House (Russian Circles, Boris, Deafheaven...). Le trio nous propose un premier morceau intitulé "Ten Tiny Fingers" qui n'est évidemment pas sans rappeler une patte musicale du projet qui les a fait connaitre. À noter que Toshi Kasai, qui a notamment travaillé avec les Melvins et Tool, est derrière l'enregistrement de "Kitsune". En attendant le 1er mai, date de sortie de ce premier album moi je vais me repasser la jolie vidéo medley de l'enregistrement de l'album.
Bien que nous soyons face à un album de 2 morceaux pour un total de 38 minutes, je ne sais pas par quel bout commencer. 2 morceaux et 38 minutes et autant à dire, autant à vivre. Ancestors est un de ces groupes à vous faire chavirer d'une seconde à l'autre, sans prendre le temps de vous ménager, non, parce que la musique et en particulier la leur, ce n'est pas être ménagé, ce n'est pas un seul et même schéma, c'est le risque et l'inconfort momentané d'un mur de son larsené pour accéder à la grâce. Ancestors, c'est la vie.