Ambiance omelette norvégienne pour cette soirée au Divan du Monde : on gèle à l’extérieur, on étouffe à l’intérieur. La foule est dense, les gens venus en nombre pour applaudir Truckfighters. En attendant que les Suédois se produisent, les haut-parleurs diffusent ...Like Clockwork des Queens of the Stone Age. Coïncidence ? Ou pas. Josh Homme ne tarit pas d’éloges sur le trio (« The best band that’s ever existed ! »). Difficile de parler alors d’habillage sonore. D’ici à y voir une volonté plus ou moins discrète de se placer sous la houlette du grand berger du stoner, chacun se fera son idée.
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Divan du Monde
Ça y est l'automne est là et bien là. On se caille, il pleut, la grisaille nous ruine le moral. Bref les conditions idéales pour aller voir ces deux formations pas si antagonistes que certains le pensaient. La douce noirceur de Chelsea Wolfe pour commencer suivie par la puissance glaciale de Russian Circles, le tout dans un Divan du Monde complet depuis déjà bien longtemps. Retrouvez (revivez) toutes ces impressions dans mes photos.
19h30 rue des Martyrs. Pigalle est bien sage. Pas de folie ce mardi soir. A fréquenter le coin uniquement le week-end, on en oublierait que le quartier est également très résidentiel. Moyennant quoi, j’ai quand même réussi à croiser dans le métro un type, visiblement dans un état second, sinon tierce, occupé à se faire sauter les empreintes digitales avec une lame de cutter. Bref, impossible d’entonner « j’en ai tellement vu dans ma chienne de vie que plus rien ne peut me surprendre » à Pigalle. Plic ploc faisait le sang tombant par terre. Je vais manger mes steaks bien cuits pendant un sacré bon bout de temps…
A peine plus d'un an après leur dernier passage dans le coin, les Allemands de Colour Haze sont de retour à Paris, en ramenant pour l'occasion leurs compatriotes de My Sleeping Karma. Deux sets tout en solos psychédéliques et riffs groovy, dans un Divan du Monde bondé et soudé, malgré les quelques perturbations dans la fosse. Voici quelques images de cette soirée.
Qu'on se le dise tout de suite: Black Light Burns, ça fait partie de mes petits plaisirs coupables. Mais si, vous savez, on en a tous, de ces groupes qu'on apprécie sans jamais trop oser en parler. Cependant, même si j'ai effectivement un peu honte de dire en public qu'il s'agit du projet solo du guitariste de Limp Bizkit, il n'en demeure pas moins que j'ai vraiment saigné son premier album à sa sortie. Et je suis sûr qu'un bon nombre d'entre vous ont fait pareil.
Je me suis toujours demandé quel genre de public lit les reviews de concerts. S'agit-il de gens qui y étaient mais qui veulent avoir l'avis d'un journaliste random ? Ou alors est-ce essentiellement adressé à ceux qui ont loupé le concert en question ? Parce que si c'est le deuxième cas, dans un monde idéal cette review n'aurait pas lieu d'être. Pourquoi ? Parce que tous les lecteurs de ce webzine auraient dû y être. Oui, même toi, le lecteur paumé au milieu de la campagne. Ça valait le déplacement, crois-moi.
L'avantage de Paris par rapport aux provinces, c'est qu'il y a plein de concerts. Le défaut, c'est qu'il y a... plein de concerts. Tellement, que viennent forcément des moments où l'on est obligés de choisir entre deux (voire plus) groupes: Oathbreaker ou Pelican ? Wovenhand ou Tang ? Ramesses ou Ides of Gemini ? Bon, pour le dernier, j'avoue que je ne suis finalement allé à aucun, mais ça reste un bon exemple. Ce soir, le dilemme était : Torche ou Toe ?
En allant à ce concert, j'avais sérieusement peur, tellement The Chariot sont réputés pour la violence de leurs shows. Pas peur pour ma santé, je suis un warrior, mais plus pour mon appareil photo. J'ai même sérieusement envisagé d'y aller en touriste, les mains dans les poches, mais finalement le bon (enfin, pas tant que ça) sens a eu raison de moi, et je me suis donc retrouvé devant les portes du Divan du Monde avec tout mon équipement, afin de clôturer en beauté mon petit marathon de concerts de ce début de mars. Et je n'ai pas été déçu.