On continue notre série avec Estelle pour qui ce sera le premier Roadburn. Après des années d’attente, autant vous dire qu’elle a hâte de découvrir si tout ce qu’on dit sur le festival est vrai !
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Nouvelle année, nouvelles rubriques. Certes, nous avons zappé le premier mois pour cause d’excès de gras pendant les fêtes de fin d’année, mais c’est à présent digéré et nous pouvons donc attaquer, comme si de rien n’était. Le but de cette rubrique est donc de parler des trucs en rapport avec la musique qu’on a trouvé cool et moins cool au cours de ce dernier mois. Simple, non ?
En matière d’eaux vives, le Nord (Norvège, Suède, etc.) règne en maître pour nous approvisionner en groupes ondoyants. Rien de moins que l’éboulement d’un iceberg dans nos délicats pavillons. Nous ne remercierons jamais assez les mouvements de la banquise. Moins loin, tout aussi bien, nous oublions les Alpes. En Italie, les années 60s-70s ont généré des enfants terribles du cinéma (Scola, Corbucci, Argento, Castellari, et tellement d’autres…), soutenus par des compositeurs de génie. Le flot s’est tari ? Croyez-vous… Cycle oblige, la nouvelle génération est en marche. Parmi tous les impétrants, Calibro 35.
Bulletin d’alerte : l’Institut de Veille Musicale nous signale qu’un pic de concerts est attendu dans la région lyonnaise pour le mois de Mars. Ils sont principalement liés aux groupes de type rock, stoner, noise et shoegaze. Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre mais ils se manifestent souvent par une envie incontrôlable d’aller dans la salle la plus proche et de taper du pied en rythme. Voici quelques consignes pour traverser cette épidémie sans encombre : penser à bien s’hydrater, porter des protections auditives et surtout, tenir son téléphone portable éloigné de la scène.
A-t-on besoin de présenter le Roadburn ? Est-il encore nécessaire d’en chanter les louanges ? Pour bon nombre d’entre nous, sa simple évocation fait instantanément naître des étoiles dans les yeux. Si vous suivez régulièrement ce qui se passe chez Pelecanus, vous savez déjà qu’une partie de l’équipe s’y rend chaque année. 2016 ne fera pas exception à la règle mais en attendant de vous le faire (re)vivre, nos trois futurs festivaliers vous expliquent pourquoi ils attendent cette édition avec autant d’impatience. C’est à Andrey que revient l’honneur de débuter cette mini-série d’articles. Bonne lecture et rendez-vous à Tilburg !
Vous en avez assez des tempêtes atlantiques qui vous massent les gencives chaque fois que vous mettez le nez dehors ? Désolé, chacun fête l’arrivée de l’équinoxe de printemps comme il l’entend. Comme nous déconseillons une sortie plage, Pelecanus a ajouté quelques petites dates à votre agenda.
La fin de l'hiver ne représente pas seulement le retour du beau temps, mais aussi l'augmentation fulgurante des tournées qui s'arrêtent à Montréal. Le début du mois de mars amène une vague de chaleur de la Californie avec des prestations de Ty Segall & The Muggers et Earthless. Tout comme la météo lors de l'hiver, il ne faut pas se laisser tromper par un petit réchaud. La fin du mois refroidira rapidement avec quelques spectacles très attendus de black metal. On en aura pour tous les goûts, finalement.
On m'a fait la réflexion, il n'y a pas longtemps, que si je " sortais de ma retraite " en écrivant une chronique, c'était que l'album devrait vraiment avoir un truc, un quelque chose d'assez costaud pour que je me retrouve à taper frénétiquement sur les touches d'un clavier. Une chose que j'ai appris à haïr au cours des dernières années.
Vous prenez trois musiciens avec des CVs aussi différents que longs, en allant du jazz au rock, de l'improvisation à l'électroacoustique. Vous secouez bien le tout et vous obtenez Spook. Le tout vient de Lausanne en Suisse et le résultat... Disons que ce n'est clairement pas le genre de groupe à faire écouter à votre grand-mère fan de André Rieu. C'est tout simplement aussi génial que cinglé. Peut-être pas dans cet ordre... La Suisse, terre de musique(s), nous offre une fois de plus un groupe sans pareil.
Mars est à la mode, l’espace a la côte, aucun doute là-dessus pour 2015-2016. Un film (où l’on apprend la survie en plantant des patates dans la brenne) et une sonde (dans le fignard) plus tard, l’humanité retrouve un peu l’habitude de tourner son regard vers les étoiles. Pour ce qui est du Parnasse, le décès de l’immense David Bowie nous avait tristement rappelé qu’il était une vie possible sur Mars. Et c’est heureusement dans cette veine que le nouveau Mars Red Sky nous laisse contemplateur sur un sable vermillon.
Amateurs de doom / post-black, réjouissez-vous car Rorcal est de retour ! Trois ans après le magistral Világvége, les Suisses s’apprêtent à dévoiler un nouveau concept-album, Creon (Κρέων en version originale). Cette fois il ne sera pas question de fin du monde mais de mythologie grecque, et plus particulièrement de quatre héros au destin tragique. Leur point commun ? Créon, souverain tyrannique régnant sur Thèbes... Ce quatrième album sortira le 25 Mars prochain chez plusieurs labels dont Lost Pilgrims Records et nos chouchous Division Records. En attendant de découvrir l’intégralité de cette tragédie en quatre actes, écoutez un premier extrait dans la suite : Haemon (Αἵμων).
L’homme connu sous le nom de Hth ou Haemoth est le chef d’orchestre derrière Spektr et le groupe du même nom que son second pseudonyme. Derrière ces deux projets, le musicien a produit certains des albums de black metal les plus terrifiants jamais sortis de France. Connu pour son black metal a grand concept, le pays qui a vu grandir Deathspell Omega et Blut Aus Nord a aussi nourri Spektr (groupe auparavant signé sur le label de Vindsval, maître à penser de Blut Aus Nord) ne déroge pas à la règle avec une musique qui a autant en commun avec le froid norvégien que les paysages déprimants et inhumains imaginsé par James Cameron dans Terminator 2.