Un groupe peut-il passer de "sensation" dans le monde du doom au "gros truc" dans celui du heavy blues en pas vraiment deux albums et quelques EP ?! Plus intéressant encore : contrairement à la sagesse populaire illustrée par Public Enemy il y a déjà bien des années, existe-t-il des exceptions qui confirment la règle quant à la hype ?
Vous êtes ici
Riding Easy Records
On m'a fait la réflexion, il n'y a pas longtemps, que si je " sortais de ma retraite " en écrivant une chronique, c'était que l'album devrait vraiment avoir un truc, un quelque chose d'assez costaud pour que je me retrouve à taper frénétiquement sur les touches d'un clavier. Une chose que j'ai appris à haïr au cours des dernières années.
Un concours et partenariat avec Make it Sabbathy débouche toujours sur de futurs mélomanes aux sourires béas, et aux oreilles bien remplies. La preuve en est encore une fois avec ce plateau de folie qu'ils vous proposent, 2 des groupes les plus gras de l'écurie RidingEasy Records, que l'on retrouve aussi dans quelques tops 2014 de la rédaction, ainsi que Greyfell, un jeune projet originaire, lui, de Rouen.
Le concours est terminé ! Merci de votre participation.
The Picturebooks c'est l'histoire de deux potes férus de skate, de vieilles bécanes et de musique. Ensemble ils travaillent avec tout ce qu'ils peuvent trouver de bizarre, de vintage ou d'inadapté. Fynn Claus Grabke au chant et à la guitare, et Philipp Mirtschink à la batterie, enregistrent leurs titres sur d'anciens appareils à bandes, très old school. Un mode opératoire qui met parfaitement en valeur le côté artisanal de leur musique, une espèce de blues/punk crade et singulier. Le duo allemand possède une rythmique qui ne déplairait pas à Otis Taylor, et un son que jalouserait The Jim Jones Revue. Le morceau The Rabbit And The Wolf, par exemple, pourrait très bien illustrer le film Easy Rider, pour les connaisseurs. A l'instar du reste de la galette, il donne envie de se faire une petite virée en moto, sur une route brûlante...
Tel un scribe au service du Mal, un moine fou et perverti par les Ténèbres, j’officie à mon bureau, frappant sans relâche sur une machine tout aussi infernale que mes aspirations, pour relater les Chroniques du Très-Bas. Tapi sous terre, la lumière du jour n’a pas sa place en ces lieux et seul, entre ces murs de pierre, seulement capable de retenir les sons impurs crachés en continu par l’autel sonore… il est de mon devoir cette nuit de vous conter « ...Lurar ut dig på prärien », l’album de Salem’s Pot !!!
Un an. Il aura fallu un an pour qu’une personne seule, de son salon, monte un nouveau label “qui compte” dans le paysage rock. Avec déjà 27 sorties à son actif, Easy Rider, devenu depuis peu Riding Easy Records (sont sympa les bikers mais pas trop tendres au sujet des noms déposés…) ne sort presque que du vinyle, bien épais de heavy, doom, psyche.