L’album devait être un présent dédié à tous les spectateurs ayant assisté à la tournée des FF, il est devenu la réponse du groupe à ceux qui attendaient une intervention du leader des FF. Initialement prévu le 16 novembre à Bercy, le groupe avait annulé sa venue, prudence oblige, avant d’annuler purement et simplement tout le reste de sa tournée européenne. Un mot posté sur le Facebook de la page officielle du groupe faisait état de leur désarroi et de leur tristesse.
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Condense. Si vous écoutiez du rock dans les années 90s, ce nom est synonyme pour vous d'un des plus grands groupes de la scène hardcore noise française et de mandales magistrales en concert. Aussi bien reflet que pur produit de cette décennie dans le son, l'approche et les textes, Condense vient de "sortir" l'EP qui suit. Morceaux enregistrés à l'époque pour des compilations mais jamais sortis. Atypeek Music et Euthanasie Records s'associent pour le sortir en version digital et, l'année prochaine, pour represser les deux albums du groupe en CD et vinyle.
Jouer à domicile, dans l’un des plus importants festivals français : les Trans Musicales de Rennes, ça doit quand même avoir une saveur particulière. Celle qui fait que le show se doit d’être irréprochable. Totorro fait figure de groupe à suivre sur la scène française et ce depuis la sortie en 2014 de Home Alone, un album remarquable de fraîcheur avec leurs riffs et rythmiques entêtants et dansants. Une fusion entre le puissant du post et l’énergie du math.
L'une des dernières Stoned Gatherings de la saison se solde par un cuisant succès ! La particularité du lieu fait de l’événement un moment magique, perdu dans la cité parisienne, à la fois proche de son agitation et si loin de son vacarme. L'Archipel, alias « la salle en forme de chapelle » comme il me plaît tant à la renommer, reçoit ce soir un monument du Desert Rock : John Garcia et son projet solo. Le père de Kyuss est attendu au tournant par ses fidèles et c'est à grandes lampées de vodka orange qu'il saura les rassurer. Jolie prestation également pour l'ex chanteur-guitariste de Pet The Preacher, reconverti en song-writer ténébreux et sensuel. Oh, et puis pour les 5 ans des Stoned Gatherings, il y avait un photomaton !
Alors que les premières sorties du début d'année 2016 commencent à arriver dans nos flux et réseaux, Black Cobra entre dans la danse et annonce son nouvel album. Malgré l'annulation de la première partie de YOB à Montréal avec Dopethrone (merci les douanes) et un accident qui a méchamment défoncé leur van sur la route de cette tournée, le duo reste motivé à nous livrer des petits pains par lot de 12. Un premier extrait « Challenger Deep » issu d'Imperium Simulacra, qui sortira le 26 février prochain via Season of Mist, est disponible à l'écoute ci-dessous. Le groupe explique s'être inspiré des espaces extrêmes pour composer l'album, et au vu des actualités plus dingues les unes que les autres en ce moment, on en vient à se demander si c'est du Kilimandjaro ou de grandes métropoles dont il est question... Bref, pour patienter vous pouvez relire ici une entrevue du groupe datée de 2012 ou naviguer sur le mot-clique du groupe pour trouver tous les contenus que vous auriez pu louper. À vos casques !
Quelle est la pire chose qui puisse arriver à un chanteur ? Perdre sa voix. Christoph "Lupus" Lindemann en a fait la douloureuse expérience, obligeant ainsi Kadavar à annuler deux dates successives. Lyon allait-elle être la prochaine sur la liste ? Mettez ça sur le compte des prières adressées aux dieux du Rock ou sur le repos forcé, mais toujours est-il que Lupus a finalement retrouvé ses capacités vocales à temps pour assurer le concert de ce soir. Et quel concert ! « Lord Of The Sky », « Last Living Dinosaur », « Black Sun »… Les titres et les époques défilent pour le plus grand plaisir d’un public chauffé à bloc. Il faut dire que le terrain a été bien préparé par les autres groupes de l’affiche (mention spéciale à The Shrine qui a fait forte impression par ici). Si l’ambiance est électrique dans la salle, Kadavar n’est pas en reste non plus ! Les problèmes des derniers jours ne semblent plus qu’un lointain souvenir. C’est un groupe heureux d’être là et de partager ce moment avec nous qui se tient sur la scène du Ninkasi. Et ce ne sont pas les grands sourires aperçus pendant ce « Come Back Life » final qui feront penser le contraire !
De la lumière à l'ombre. Direction l'autre côté du périph pour une soirée sous le signe de l'éclectisme. À l'image de son graphisme, Arrache-toi un œil nous a concocté un savant mélange à la fois déconcertant et parfaitement équilibré. En entrée on commencera par une belle dose de garage signé Yssuf Jerusalem, frais et acide. Rien de tel pour déconnecter de toutes ces merdes que nous vivons depuis deux semaines. Insect Ark nous offrira ensuite un set dense et profond aux équilibres subtils entre loop expérimental et drone lancinant, le tout soutenu par un basse doomeuse à souhait. La conclusion sera apportée par Aluk Todolo. Et là tout change, on coupe les lumières, l'énorme ampoule pend devant la scène. Nous somme prêts à invoquer les esprits. Mais cette fois-ci les choses ont changé. Le groupe nous offrira un nouveau son, plus lumineux comme s'ils avaient créé un pont entre le tellurisme le plus profond et les espaces cosmiques. Ce n'est que la deuxième fois que j'assiste à leur concert et encore une fois je n'étais plus tout à fait pareil à la fin de celui-ci.
Près de quatre années se sont écoulées depuis que j’ai rédigé les premières lignes du Rien à foutre initial. Cette chronique a toujours été très personnelle, je suis privilégié d’avoir pu y faire des centaines de recommandations. Le concept m’a guidé vers un nombre de découvertes incalculables et a provoqué des amitiés qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Je suis totalement ravi de voir que mes compatriotes français se sont approprié l’idée afin de faire vibrer Paris et Lyon mensuellement.
On le sait tous, le mois de Décembre est une période de vache maigre. Groupes, salles et promoteurs entament une phase d’hibernation qui va durer quelques semaines. Pas d’inquiétude, on vous a déniché quelques dates histoire de faire des réserves pour survivre à la traditionnelle pause de fin d’année.
Avant de vous les présenter, il me paraît important d’aborder un sujet des plus sérieux. Certains d’entre vous le savent peut-être mais le Sonic est en danger. Si la péniche la plus rock’n roll de Lyon venait à fermer, ce serait une immense perte pour tous les amateurs de musique... Plusieurs concerts y étant programmés dans les jours à venir, je ne peux que vous encourager à y assister pour montrer votre soutien ! Hauts les cœurs moussaillons lyonnais !
Amateurs d’OMNI, le Sunn O))) nouveau est sorti ! Verdict ? Un petit coup d’œil à la tracklist parle d’elle-même : du Sunn pur jus. Morceaux très longs donc, expression très exacte d’un drone minimaliste (ou maximaliste, tout dépend des points de vue). Ne vous attendez pas à une révolution : chez Sunn, on se renouvelle moins qu’on se prolonge.
Au contraire de Warner Bros et Paisley Records qui forcèrent Prince a réduire son triple album à un double album appelé Sign of the times, Stones Throw ne contredit pas ses artistes et sort donc aujourd’hui le triple LP de Dam Funk constitué de 20 morceaux. Un disque que le musicien considère être son premier album après avoir mis six ans à le composer et avoir sorti divers projets, dont un quintuple LP en guise d’introduction ! On n’arrête pas les génies et ça, Stones Throw le sait bien pour avoir abrité J Dilla et continué de sortir les disques de Madlib.
A quelques jours seulement des attentats de Paris, je me glisse à nouveau dans l'ambiance d'une salle de concert, accompagnée d'une poignée de téméraires. Cette soirée musicale est pour moi la première dans ce contexte tendu. La décision de venir s'est prise sur le tard, entre doute et incompréhension. Je remercie Fabian Belleville, le photographe de l'article, de s'être proposé spontanément.