Le mois de juin ne ménagera pas les amateurs de musique forte. On débute le mois avec Rotten Sound et une fin de semaine complète de distorsion au Earslaughter Fest. Les amateurs de black métal se réjouiront du passage de Venom Inc. et Necrophagia. Nous aurons également la chance de voir (ou devrais-je plutôt dire ressentir) Sunn O))). Le mois se terminera avec l'équivalent auditif d'un coup de hache dans le visage, grâce aux prestations de Nails, Full of Hell, Primitive Man et Cult Leader.
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“Brace yourself, Summer is coming”. Contrairement aux Stark, ce n’est pas l’arrivée de l’Hiver que nous redoutons (quoique) mais la période estivale. Les salles ferment leurs portes pour des vacances bien méritées et même si les festivals prennent le relais, difficile de ne pas trouver le temps long jusqu’à Septembre… Ce mois-ci vous aurez donc droit à un double RAF histoire de faire des réserves. On vous souhaite un bon été plein de terrasses et de barbecues ! Rendez-vous à la rentrée !
Il y a des concerts pour lesquels on s’arrache un dernier souffle d’énergie dans la semaine pour s’y pointer. Le plateau présentant Alaskan mais aussi Hopeless Youth, Greber et The Discord of a Forgotten Sketch en était un, et pour cause, Alaskan venait nous hurler son chant du cygne.
Il y a encore bien des groupes que j'apprécie et au sujet desquels je n'ai pas encore eu l'occasion d'écrire ici. Et Thrice en fait clairement partie. Découvert avec The Alchemy Index, concept album découpé par élément et sur 4 EP, Thrice oscille entre les genres, d'un rock alternatif au post-quelque chose, qu'il soit tantôt metal ou tantôt rock. De retour cette année pour la sortie de To Be Everywhere Is To Be Nowhere programmé le 27 mai prochain, dont vous pouvez écouter deux extraits avec les morceaux Black Honey et Death From Above, c'est pile l'occasion de lancer une oreille sur ce très cool groupe et sa discographie. Ici un live haute-définition datant de 2008, lorsque The Alchemy Index fût d'ailleurs disponible en intégralité (époque où le groupe tourna même lors d'une tournée avec Pelican) soit un peu plus d'une heure de rock classieux. Bon visionnage !
Le metal indus est en perte constante de vitesse depuis le début des années 2000, ce n'est un secret pour personne. Alors que la plupart des pionniers du genre ont, avec plus ou moins de réussite, fait dans la continuité de leurs œuvres fondatrices, un manque cruel d'innovation et surtout de nouveaux groupes à qui passer le flambeau se fait violemment sentir… Après cette déclamation assez "vieux con" dans l’esprit, vous vous attendez peut-être à une petite sélection de jeunes groupes d’indus géniaux qui contredirait ces dires quelque peu réacs. Eh bien que nenni mes chers, puisque aujourd’hui on rappelle cette chienne de nostalgie à coup de "c’était mieux avant" et on vous propose une petite sélection des prolifiques années 90, berceau boulimique du metal indus. D'artistes en plein sous le feu des projecteurs à ceux restés dans l'ombre, voici 9 albums qui ont construit le genre.
Retour attendu des patrons du post-metal instrumental à Paris ce jeudi 5 mai, à la Maroquinerie toujours, cette même salle dont le quartet Illinois avait déjà fait trembler les murs quatre années plus tôt, lors d’un concert mémorable en compagnie de OM.
Dans un univers à la croisée du hardcore, du screamo et du post-* il existe encore des projets prêts à percer la noirceur quotidienne et à nous illuminer de leur fougue. Eleanora (torche en grec ancien), jeune groupe signé chez le très cool label Consouling Sound, a publié son tout premier album le 6 mai dernier après un EP ainsi qu'un split avec Amenra et valide dès les premières écoutes le fait que la scène hardcore belge n'en a pas fini de nous faire voguer l'âme.
Le buzz grandissant autour de Mutoid Man et Baroness a culminé en une très belle soirée au Théâtre Corona dimanche dernier. La foule a d'abord été séduite par la puissante performance de Mutoid Man, puis conquise par l'interprétation épique du dernier album de Baroness. Un retour sur le concert des deux groupes à l'enjouement contagieux.
Le post-metal, comme tous les genres musicaux, est telle l'enveloppe terrestre autour de la Terre : composée de plusieurs strates, constituées elles-mêmes à différentes époques. Avec cette playlist, nous plongeons dans la couche des fins 90's/début 2000 afin de redécouvrir des pépites de groupes qui fleurtent tantôt vers l'expérimental (The Angelic Process), tantôt vers le sludge (MARE ou Gnaw), le noise (Akimbo) ou même le math (5ive). Car bien sûr, quand vous êtes aussi massif que le post-metal, n'espérez pas ne pas vous étaler un tant soit peu... À vos casques !!
Et une nouvelle soirée estampillée "post" ma foi fort attendue ce dimanche 24 avril sous les caves voûtées du chaleureux Klub, en plein coeur du 1er arrondissement parisien, pour les quelques privilégiés - la salle souterraine affichant quasi-complet — venus découvrir les trois architectes sonores néo-zélandais de Jakob, en pleine tournée européenne.
On est en mai et l'actus ne prend toujours pas de pauses mais laissez-nous vous guider comme d'habitude vers nos coups de gueule / coups de coeur de ce mois passé. Dans les plus, évidemment, de la musique sombre et lourde à tous les étages et dans les moins, place aux speculateurs, aux méprisants et aux hypocrites. Clique, clique !
Le mois de mai débutera avec le son entraînant de Baroness et se terminera avec la dissonance de The Body. Entre temps, Chelsea Wolfe nous hypnotisera, Weedeater nous saliront et Magrudergrind reviendront en force. Les nombreux concerts du mois causeront certainement un dilemme chez plusieurs amateurs de musique: où choisirez-vous d'aller faire vibrer vos tympans?