Qui a dit que l'été tout était calme ? Pour vous prouver le contraire notre playlist mensuelle vous propose : le retour de Nine Inch Nails et son excellent EP "Add Violence", celui - toujours avec un EP - de Ben Frost épaulé en studio par Steve Albini avec "Threshold of Faith", puis une chiée de nouveaux morceaux de Wolves In the Throne Room, Converge, Big Brave, Necro Deathmort et Usnea. Cerise sur le sundae avec un deuxième morceau tiré du nouvel album de Chelsea Wolfe, dont les premiers invités sont Aaron Turner (SUMAC, feu-ISIS) ou Troy Van Leeuwen (QOTSA, Gone is Gone). Au Soleil ou sous l'air clim, sur la route ou à la maison, bonne écoute et bon été à tous !
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Nine Inch Nails
Le metal indus est en perte constante de vitesse depuis le début des années 2000, ce n'est un secret pour personne. Alors que la plupart des pionniers du genre ont, avec plus ou moins de réussite, fait dans la continuité de leurs œuvres fondatrices, un manque cruel d'innovation et surtout de nouveaux groupes à qui passer le flambeau se fait violemment sentir… Après cette déclamation assez "vieux con" dans l’esprit, vous vous attendez peut-être à une petite sélection de jeunes groupes d’indus géniaux qui contredirait ces dires quelque peu réacs. Eh bien que nenni mes chers, puisque aujourd’hui on rappelle cette chienne de nostalgie à coup de "c’était mieux avant" et on vous propose une petite sélection des prolifiques années 90, berceau boulimique du metal indus. D'artistes en plein sous le feu des projecteurs à ceux restés dans l'ombre, voici 9 albums qui ont construit le genre.
Moins de deux semaines après les faits, me revoilà au Zenith, plein d’appréhension pour ce nouveau concert de NIN. Il faut dire que les jours écoulés n’ont pas été de tout repos. A force de communiquer sur les réseaux sociaux ma déception du Luxembourg, j’ai forcément attisé autours de moi la curiosité et l’incrédulité des copains qui viennent nombreux ce soir et qui attendent avec impatience le concert.
Me voilà donc à Esch-sur-Alzette, au Luxembourg pour assister à la tournée européenne du « Tension Tour « de Nine Inch Nails. Le Rockhall se situe en plein milieu d’un ancien bassin minier avec ses anciennes usines désaffectées, décors géniaux, on se croirait dans « Voyage au bout de l’ enfer » de Cimino. La salle est en fait un grand plateau de 3000m² récemment construit sans gradin mais les commodités - bar, toilettes, restaurant - font plutôt penser à un grand lounge et ce n’est pas désagréable.
20 h, parc de Saint-Cloud. Il est toujours de grandes contrariétés à Rock en Seine. Bouffer de la poussière reste la moindre, au regard d'une nouvelle pratique consistant à vous faire croire qu'une pinte de bière coupée à l'eau fait 40 cl. Et encore la bière est un palliatif acceptable au vu d'une grosse majorité du public qui s'est déplacé (le festival affiche complet) sans trop savoir pourquoi il est là. Un festival est un événement comme un autre. Les artistes ? Rien à foutre. Seul importe une mise en scène individuelle, histoire de dire qu'on existe. Ainsi une fraction non négligeable des festivaliers, pendus à leur smartphone, auront obéi à un nouveau mantra : "Better tweet than fade away."