La journée dans le bruit et la poussière de l'atelier a été dure. J'ai peu de temps. Je prends ma douche et m'habille en vitesse avant de sauter dans l'autobus qui me mènera à Montréal. J'ai rendez-vous dans un pub, question de me mettre dans l'ambiance. Je sors de la station de métro. Il fait plus froid que je croyais. Le vent me fouette, je suis perdu. Je vais à gauche ou à droite? Où est la rue Sherbrooke?
Vous êtes ici
High on Fire
Comme chaque année ou presque, le mois de Novembre est synonyme de pic d’activité dans les salles lyonnaises. Pour vous donner un exemple, on a repéré pas moins de 4 concerts entre le 24 et le 30, dont ceux de Meshuggah / High On Fire et Oathbreaker. Rien que ça. Allez, tous à vos agendas !
Ce premier jour est en fait, plus ou moins, le second. Excellente idée, le festival a ouvert ses portes pour le retrait des bracelets et l'installation au camping la veille vers 16 heures. Nous pouvons donc entrer directement sur le site et là, ouais, quand même : chapeau bas. Alors, ok, j'entends déjà - j'ai aussi déjà entendu - un bon paquet de critiques sur l'aspect Disneyland avec l'entrée en forme de cathédrale, la grande roue, les décors, etc... Vous savez quoi ? J'aime aller à Disneyland et je trouve que le boulot effectué pour le Hellfest est tout simplement génial. Ça change de la plupart des festivals où j'ai pu aller, c'est bien fait, assez impressionnant pour certaines choses. Bref, les rabat-joie et autres intégristes du "ça doit être comme ça, pas autrement", tant pis pour vous.
High on Fire, Balzac, même combat ? L'amalgame peut sembler violent. De la littérature balzacienne au métal post-Sleep, nous chercherions en vain quelques passerelles, exception faite des trous de ver produits par un bong. Matt Pike, lui, y croit suffisamment pour citer le grand écrivain au seuil de sa profession de foi. Cela peut se tenir. Oubliez les genres, les domaines, les cloisons. Épousez le point de vue de l'artiste. Et de quoi ce dernier a-t-il besoin pour asseoir son œuvre, sinon de constance ?
La question n'est pas de savoir pourquoi vous iriez au Hellfest cette année. Non. La question est pourquoi diable n'iriez-vous pas ?! Pas nécessaire de revenir sur l'importance que le festival a pris au cours des dernières années. À bien des égards, il est devenu une institution et un point de ralliement pour tous les amateurs de gras de l'Hexagone et plus loin encore. Comme tous les ans, la programmation est large. Oui, bien entendu, il y a des groupes qui ne vous intéresseront pas. Je vais aussi très vite faire l'impasse sur une description détaillée de la Valley puisque, comme tous les ans, nous allons y passer le plus clair de notre temps (Saint Vitus, Wovenhand, Envy, High On Fire, Glowsun, Orange Goblin, Brant Bjork, Wounded Kings, Eyehategod, Weedeater, ...). Du gras. DU GRAS. Et une deuxième couche.
Ah le chiffre sept... Sept péchés capitaux, sept années de malheur ou bien septième album d'High on Fire, programmé le 23 juin prochain chez E1 Music. Car oui, Matt Pike et sa bande reviendront nous hurler leur rage amplifiée avec Luminiferous, un album enregistré au GodCity Studios avec Kurt Ballou et à saveur particulièrement engagée selon Matt Pike :
Yeup... toujours est-il que pour un concept du genre, Arik Ropper est toujours graphiquement l'homme de la situation.
Les tops 2014 à peine passés, il est temps de regarder ce que nous réserve 2015 en terme de sorties. Et évidemment, il va y en avoir un paquet que l'on attend fermement, que ce soit de la part de certains piliers tels que Deftones, Neurosis, Björk ou Faith No More, que de la part de projets plus discrets comme Lilacs & Champagne, Pneu ou Glowsun. Dans tout cela réside déjà nos favoris de l'année sans compter ceux qui créeront la surprise et que nous ne connaissons même pas encore. La seule des règles pour le mélomane étant qu'il n'y en a pas, car c'est bien connu, il n'existe que 2 types de musique : la bonne et la mauvaise.
Game of Thrones s’enorgueillit de sa terrible prophétie : « Winter is coming », mais Paris n’est pas en reste : l’été est de retour. De manière générale, cela se traduit par une famine généralisée (impossible de trouver une boulangerie ou un tabac d’ouvert), et des odeurs de charniers épouvantables (les marcheurs blancs ont pissé partout dans les rues et empuanti le métro). Plus alarmant encore, les Anciens Dieux ont étendu leur empire, et les Stoned Gatherings se sont faits leurs prophètes. Alarmant, vraiment ? En fait non, nous nous sommes ralliés à leur cause depuis bien longtemps ; de fait nous n’avons rien à craindre. L’été, La saison des plateaux d’anthologie au Glazart. L’année dernière nous avions été régalés par Eyehategod, Orange Goblin et Pentagram. Cette année, le menu « non, sérieusement, vous êtes parvenus à les faire venir ? » sera composé de Conan, Church of Misery et High on Fire.
Tout était parti de rumeurs dans certains magazines en ligne anglosaxons, plus particulièrement d'une information sur Amazon prévoyant la sortie d'un item pour High on Fire, mais personne ne savait quoi. Et bien c'est fait : ça sera finalement un double live enregistré au Music Hall of Williamsburg et au Bowery Ballroom mixé par Greg Wilkinson et Kurt Ballou. Le double album est disponible dès à présent en pré-commande via eOne Music et sera disponible à partir du 18 juin. A noter la possibilité d'acheter les 2 albums individuellement pour la version vinyle comme pour la version CD.
Arik - Moonhawk - Roper est né en 1973 à New-York et a grandi à Richmond en Virginie, puis est revenu vivre dans la Grosse Pomme pour ses études à la "School of Visual Arts" de 1991 à 1995, période pendant laquelle il développera son univers auquel nous pourrions coller des adjectifs comme fantastique, horrible, surréaliste et/ou psychédélique. Il oeuvrera dans la création de pochettes, d'artworks, d'affiches de concerts pour de nombreux groupes mais aussi dans de petits boulots d'illustration pour l'industrie de la pub (avec des références comme Warner, Nike ou MTV) ou encore à la création d'un livre hommage aux champignons hallucinogènes intitulé "Mushroom Magick: A Visionary Field Guide". Arik se cache derrière les visuels de groupes comme Sleep (pour la réédition de Dopesmoker de 2012), Earth (le légendaire The Bees Made Honey in the Lion's Skull) ou High on Fire (dont il semble être l'illustrateur favori) et bien d'autres encore. Retour "disco-graphique" sur les albums ayant fait l'objet d'un travail d'illustration signéArik Roper dans la suite.