Durant leur récent concert en ouverture de Converge à Londres, il était évident que Full of Hell et The Body partageaient une passion pour le volume et le noise. De ce fait, il n’y a rien de surprenant à les voir commencer leur album par un blast de près de trente secondes. Toutefois, déjouer ce que l’on attend d’eux est une règle à laquelle les deux formations se tiennent et ce disque le prouve très bien.
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Hardcore
Après la fin de Resurection et d’Inside Out (plus connu pour être le premier groupe de Zack de la Rocha), le bassiste Vic DiCara (Inside Out) et le chanteur Robert Fish accompagné du guitariste Dan Hornacker (Ressurection) fondèrent 108, l’un des groupes les plus reconnus de ce que l’on a appelé à postériori le krishnacore, la rencontre de la philosophie krishna et du hardcore.
Près de quatre années se sont écoulées depuis que j’ai rédigé les premières lignes du Rien à foutre initial. Cette chronique a toujours été très personnelle, je suis privilégié d’avoir pu y faire des centaines de recommandations. Le concept m’a guidé vers un nombre de découvertes incalculables et a provoqué des amitiés qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Je suis totalement ravi de voir que mes compatriotes français se sont approprié l’idée afin de faire vibrer Paris et Lyon mensuellement.
En 2015, Entombed a remplacé Slayer dans le cœur des coreux comme le prouve le nombre toujours grandissant de groupes avec une production façon Sunlight (le studio préféré de Entombed, Dismember et consort). On a mis de côté ses posters de Jeff Hanneman et on riffe désormais façon Uffe Cederlund en appuyant bien fort sur ses pédales de distorsion pour avoir le crunch si caractéristique de l’époque.
C'est l'été et il fait chaud, trop chaud. Les touristes se baladent en claquettes et autres déguisements estivaux de mise en piaffant des sandwichs industriels trop chers et sans saveur. Le sable s'immisce partout, jusque dans nos flux Twitter, Facebook ou Instagram alors qu'on est enfermés dans un open space à la fraicheur artificielle, bercés aux sons mécaniques des claviers premiers prix certainement produits par des gens qui n'ont même pas l'âge de boire leur première mousse. DÉCOMPRESSE. Voici 7 albums pour lâcher la pression et repousser au moins de quelques mois ton premier ulcère. Fuuuuuu.
Dans le monde post Converge dans lequel nous vivons, The Armed est un groupe un poil au-dessus de la concurrence. L’intensité déployée par ces musiciens les met au même niveau que les premiers The Dillinger Escape Plan et Converge tout en repoussant les limites du genre encore plus.
Depuis plus d’un an, un nouveau visage commence à faire sentir sa présence dans la métropole québécoise. En effet, la nouvelle agence d’organisation de concerts Broken Chord fait vibrer la scène locale à un rythme étonnant. Deuxième d’un total de trois événements au mois de mai, la soirée faisant l’objet de cette chronique était certainement la plus violente de la jeune existence de cette maison de production. Le post métal hurlant de Goetia et Rhino allait croiser le fer avec la décharge de haine de Dark Circles, qui lançait par ailleurs la version vinyle de son plus récent album, MMXIV.
Comment présenter Halshug (que nous pourrions traduire simplement par « décapiter ») ? Le groupe partage avec leur compatriote danois, Nicholas Winding Refn (réalisateur des très grands films Drive et Only God Forgives) une idée forte : aucune œuvre n'est aboutie si une tête au moins n'a pas été écrasée – culturellement, les Hollandais s'imposent de manière identitaire avec du vomi (cf Verhoeven).
On vous en a parlé il y a peu, Revok a sorti un nouvel album intitulé Bunt Of Grau (2015, Music Fear Satan). Ne reculant devant aucune aventure, le Pelican toujours intrépide a plongé jusque dans le ventre de la baleine (ndlr : nom de leur local de répét') pour tenter de faire cracher quelques explications aux ombrageux Parisiens. Une interview en vidéo par Andrey, Patrick et Matiu.
Avec seulement 3 albums publiés depuis 2007, Revok n'est pas ce que l'on pourrait appeler un groupe particulièrement productif. Mais tout vient à point comme disait ma grand-mère, et les Parisiens savent se faire pardonner ces longues absences par la qualité de leurs disques.