Avec seulement 3 albums publiés depuis 2007, Revok n'est pas ce que l'on pourrait appeler un groupe particulièrement productif. Mais tout vient à point comme disait ma grand-mère, et les Parisiens savent se faire pardonner ces longues absences par la qualité de leurs disques.
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Post-core
Cortez est un trio/quatuor suisse. Je m'explique. Sur scène, ils sont trois mais dans le groupe, ils sont quatre. Quid ? Me direz-vous ! En effet, au-delà de sa forme originale, une batterie, un chant et une guitare/basse/guitare qui pousse les cheveux dans le sens inverse du vent, Cortez bénéficie d'une tête pensante supplémentaire, à savoir le premier guitariste de la formation qui compose, arrange, mixe et fait le café comme personne. Cela justifie-t-il 7 années entre "Initial", le premier album, et "ce "Phoebus" fraîchement sorti ? Sûrement. Mais bon dieu les gars où étiez-vous ? Que s'est-il passé pendant toutes ces années ? Au final, certains diront "cela ne nous regarde pas".
Audacieux plateau concocté par la Villette cette année, puisque comme l’an dernier, le festival se paye une soirée rock agressif, metal, post machin, bref, ce que tu veux, mais qui, de fait, fait du bruit à base de guitares. L’audace se trouve dans l’affiche puisque 2013 voit la scène être partagée par Neurosis d’une part, groupe cultissime et essentiel, référence incontournable pour tous les manchots incapables de dépasser le 100 bpm sans se luxer un doigt, moult fois plagié et rarement égalé ; et Swans de l’autre côté, groupe cultissime et essentiel, référence incontournable pour bien des formations à travers le globe, y compris… Neurosis ! Le truc est d’autant plus curieux que Michael Gira ne cache que difficilement son manque d’amour total pour le metal, et qu’avec Neurosis il a de quoi être servi avec du rab et encore un doggy bag derrière. Enfin, Jarboe, ex-madame Swans a jadis enregistré un album avec Neurosis que Gira s’est toujours fait une joie de ne pas commenter. Tout le monde devait être décontracté en coulisse.