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Mothership - Mothership (2013)
En juin dernier, un pote organise un concert de Stoner dans un petit club de notre ville. Étant donné qu'on ne croule pas sous la masse de concerts dans notre région, pas mal de potes et moi-même nous y rendons, la mèche au vent, décontractés du gland, sans trop nous prendre la tête. Il s'agissait des Texans de Wo Fat en tête d'affiche, d'un groupe local, et entre les deux, d'un autre groupe texan du nom de Mothership. Apéro prolongé au bar, on se cale dehors avec notamment mon bon pote Manu pour fumer un joint de weed taille bombardier, car nous, on rigole pas avec le folklore. C'est donc l'air nigaud, les yeux rouges comme des chinchillas et la bonne humeur bêta qu'on rentre dans le club...
Un trio déboule sur scène (dont deux frères en l'occurrence) et commence à nous asséner un stoner-rock hyper racé et classieux, gros son, bonne vibe, riffs quasi bêtes mais jouissifs, et rythmique qui te donne envie de taper du pied par terre comme un sourd. Ajoutez à cela le numéro de guitar-hero du gratteux, qui n'a visiblement pas dû sucer que des glaçons lui aussi. Au bout de 5 morceaux, dans une léthargie électrique improbable, je me mets à penser "putain, ils sont fort ces Ricains quand même !". Et même pas 30 secondes après, mon pote Manu se penche vers mon oreille et me sort "putain, ils sont fort ces Ricains quand même !". Éclat de rire. J'atteste de la réalité de cette anecdote improbable, certes je connais mon pote depuis longtemps, mais là, c'était vraiment pas mal joué. Tout ça pour tenter de vous convaincre de la bonne teneur de ce groupe. Bien sûr, vu notre degré avancé de débauche, je me suis choppé le vinyle sans me poser de question. Et pour un premier disque, le trio texan fait preuve d'une belle inspiration : Ok, c'est pas super original dans le genre, Ok, il vaut mieux avoir le cerveau embrumé pour encore plus tripper en concert, mais les 8 titres assurent leur job premier : à savoir, groover sa race ! A découvrir, et en plus, les mecs sont super sympa... Et en conclusion, mon pote Manu a vomi après le concert (ça n'avait pas dû lui arriver depuis une décennie je pense) et on s'est achevés dans la vieille ville jusqu'à très tard dans la nuit. Putain, c'était une cool soirée quand j'y repense...
I exist. |
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