Un sludge bien tassé de black, de trash, de death et de doom, c’est ce que Lord Mantis nous offre sur ce deuxième album. Comportant des membres de Nachtmystium et Von, le « premier » groupe de black metal américain, circa 1990, ainsi que le batteur d’Indian, Lord Mantis se complait à offrir une version crade, tout de même bien produite, de leurs pièces.
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Black-metal
"Du Black-metal, oui, mais du bon!". Telle est notre devise ici-bas. D'autant plus qu'il s'agit ici d'un projet français qui s'ajoute à la perpetuellement grandissante liste de groupes à tendance avant-gardiste foutrement intéressants (je pense tout de suite à Blut Aus Nord ou The Austrasian Goat). Les mystérieuxDeathspell Omega sortiront donc un nouvel EP intitulé "Drought" le 22 juin prochain. Le tout est disponible en pré-commande chez Season of Mist ici et un premier morceau est disponible à l'écoute dans la suite de l'article. Perso ça ne m'a pas forcément beaucoup séduit, mais j'attends avec impatience de pouvoir m'enfiler l'oeuvre en intégralité pour sceller mon jugement.
L'un des groupes majeurs du black metal français. On n'en sait pas vraiment plus, ni d'où ils viennent, ni combien de membres sont dedans, etc...Et c'est très bien comme ça, on en a rien à branler qu'un groupe vienne de Mufflins-les-orchies et que Jeannot le guitariste aime le Yop framboise.
J'ai découvert Russian Circles en 2008, avec l'album Station. Depuis, ils ont eu le temps de sortir deux autres albums, sans que je puisse les voir en live une seule fois. Evidemment, après quatre ans d'attente, je n'allais pas louper l'occasion de combler cette lacune, d'autant plus qu'ils sont ce soir accompagnés par Deafheaven, un groupe plutôt "trending" ces temps-ci, et qui figurait aussi sur ma liste de groupes à voir. Définitivement, ce soir j'ai de la chance.
Certains groupes de musique semblent adorer Montréal et le Canada en général, et c'est sans aucun doute le cas pour Tombs. La troupe de Mike Hill revenait encore une fois nous livrer son étrange black metal. Étrangement, ils venaient détruire Montréal sans acolyte, comme de grands garçons capables de se défendre tout seuls. Cela ne me dérangeait pas du tout, puisque la dernière fois leur compagnon de tournée, A Storm Of Light, avait grandement éclipsé la prestation de Tombs. Leur retour, sans groupes les accompagnant, présageait une plus longue prestation et avec l'ajout d'un tout nouveau guitariste, il fallait s'attendre à un résultat beaucoup plus puissant que lors de leurs dernières visites.
Décidément, c'est à croire que je suis abonné aux conditions extrêmes pour les photos, après un concert sous le signe du rouge dégueulasse, je retrouve une fois de plus un rouge constant, certes un peu moins dégueu, mais compensé par une fumée plutôt épaisse. Et sinon, le concert ? Ah oui, c'était pas mal. Voilà, report fini, vous pouvez continuer à regarder des vidéos de chats sur Youtube.
Sorti de la collection de Lee Sakura, ce live de Wolves in the Throne Room a été capturé durant l'édition 2008 du Roadburn Festival pendant lequel ils venaient défendre le premier opus de leur trilogie : Two Hunters.
Scion A/V, label et agence de communication initiés par la marque automobile américaine Scion (Toyota), a aussi depuis plusieurs années son festival de musiques amplifiées : le Scion Rock Fest. J'avoue avoir toujours autant de mal à trouver des informations qu'à décrire ce qui a pu pousser une marque de bagnoles à se pencher sur des mouvements musicaux indépendants du genre.
Ok, j'ai une confession à faire. Je n'ai jamais aimé le black-metal. Le son dégueu, les blast beats, les voix aiguës (sans parler des déguisements ridicules)... beurk. Voilà, c'est dit, jetez-moi des pierres. Mais alors, si je n'aime pas le black-metal, qu'est-ce que je fous là, à écrire un live report de Wolves in the Throne Room, un groupe s'inscrivant à priori dans ce genre ?
Ah, Craft... Pas besoin de réfléchir ou de faire le moindre effort de conceptualisation. Je débranche le cerveau, je lance le disque et j'ai peur. Les instincts suffisent amplement pour écouter " Void ", digne et Ô combien merveilleux successeur de " Fuck The Universe ".