Si vous lisez ces quelques lignes, ça signifie que vous avez survécu à la déferlante de concerts du mois d’Avril. Bravo ! Vous pouvez être fiers de vous, mais ne criez pas victoire pour autant. Une nouvelle vague se prépare au loin et lorsqu’elle s’abattra sur les salles lyonnaises, elle risque de faire pas mal de dégâts… Vous voilà prévenus.
Les derniers articles
La saison des festivals approche à grands pas. La météo se livre à une guerre impitoyable contre le froid moribond, et chaque bière bue en terrasse est une avancée décisive pour remporter la victoire. Tellement Star Wars... En ce mois de mai, encore du très bon, et une petite sélection rien que pour vous.
Entre le groupe estampillé « post-metal » le plus célèbre d’Umeå et moi, ç’a été une longue et fructueuse romance… Du genre projets de fiançailles à foison dans une paisible ferme suédoise au son du séculaire clocher tors, plutôt qu'un match Tinder d’un soir pour une amourette sans lendemain. A vrai dire, depuis notre rencontre au détour d’une page chronique d’un webzine orgiaque il y a plus de onze ans maintenant (ça nous rajeunit pas tout ça ma bonne dame…), au son de la profonde complainte « Leave Me Here », la présence ténue mais salvatrice de nos Krisprolls favoris n’a cessé de hanter mes rêveries de concassage sonore les plus débridés autant que mes plus célestes spleen embrumés.
Durant leur récent concert en ouverture de Converge à Londres, il était évident que Full of Hell et The Body partageaient une passion pour le volume et le noise. De ce fait, il n’y a rien de surprenant à les voir commencer leur album par un blast de près de trente secondes. Toutefois, déjouer ce que l’on attend d’eux est une règle à laquelle les deux formations se tiennent et ce disque le prouve très bien.
Après une édition 10 ans d’âge on ne peut plus impressionnante (Dillinger Escape Plan, Kvelertak, Karma To Burn et bien d’autres), le Rock Altitude dévoile les premiers noms d’un cru 2016 qui s’annonce mémorable.
Attention la jolie poupée que voilà, ce soir en robe de tulle rouge, a de quoi faire passer les L7 et Beth Dito pour des animatrices de centre commercial. Certes il y a un style énergique, teinté de punk et de garage rock qui s’avère être un terrain de jeu propice aux prestations scéniques délurées mais Teresa Suarez alias Teri Gender Bender est surtout l’incarnation de la bête de scène rock’n’roll dans tout ce qu’elle a de plus excentrique, imprévisible et indécent (pour notre plus grand plaisir, bien sûr). Souvent retranchée derrière un look de baby doll trompeur, si la voix peut parfois rappeler PJ Harvey sur disque, l’attitude sur scène tient davantage d’une Nina Hagen.
Qui mieux que Deftones aura su traverser les décennies sans perdre de grandeur ? Malgré une première écoute mitigée de leur nouvel album Gore, véritable étape pour Deftones suite à la disparition de Chi Cheng (ndlr : qui était le bassiste du groupe depuis 1988, décédé suite à un accident en 2013), c'est toujours avec un léger hochement de tête bienheureux et nostalgique que j'accueille les gros riffs et déraillements de voix de Chino. Ci-dessous un récent passage du groupe au Jimmy Kimmel Live!
L'un promet de vous détruire, l'autre de lever une armée silencieuse, je pense que le thème de la soirée est fixé, odyssée instrumentale et mur de son dans le bide. Ça vous tente ? Si oui Kongfuzi Booking et Pelecanus.net vous convient à la soirée et vous propose de gagner 2x1 place. Vlan.
Tiens ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé des Bordelais de YONL. Aux dernières nouvelle,s rappellez-vous, le groupe publiait en 2013 son excellent Tocsin et un tout aussi cool split avec Bagarre Générale en 2015.
Mon premier est un gros oiseau au chant affublé du préfixe "post-", mon deuxième est la saveur black-metal de la Church of Ra, mon tout est un concert auquel il faut absolument être et pour lequel Kongfuzi Booking et Pelecanus.net vous invitent à gagner 2x1 place. À vos claviers !
Toujours un peu à la bourre (on finira par intégrer le concept de "deadline", promis), voici ce qui nous à fait réagir au cours de ce mois de mars. Au programme: de la pop grindcore, du kraut-rock, du AC/DC et des cassettes. Je sais vendre du rêve, n'est-ce pas ?
Le mois de Mars vous a laissé aphone et/ou sur les rotules ? Si c’est le cas, faites vite une cure de miel et de vitamine C car Avril s’annonce tout aussi chargé. La preuve : on commence très fort avec pas moins de 3 (!) concerts prévus le 06 Avril. Une fois n’est pas coutume, on vous recommande de penser à vos tympans, d’éteindre votre portable et surtout, de profiter !