Comme chaque mois, les Stoned Gatherings nous ravissent. Toutefois, juin voit aussi venir Eagles Of Death Metal, Primus, ou encore L7… Voici donc un condensé des échauffourées musicales mensuelles à proposer à tous les malchanceux qui resteront à la capitale pendant que de longues files de voitures quitteront le périph' en direction des Freak Valley, Rock In Bourlon et autre Hellfest.
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Converge
C’est avec une douce odeur de printemps érable que s’entame le mois d’avril: l’appel à la révolte se fait à nouveau sentir au sein de la population québécoise. Si jamais vous avez envie de prendre du repos des nombreuses manifestations contre l’austérité qui se déroulent un peu partout dans la province, voici une liste de suggestions de concerts qui serviront à bâtir votre force intérieure pour affronter ce nouveau défi de société auquel nous faisons face.
Quand on assiste régulièrement à des concerts en Suisse, il arrive forcément un moment où on entend parler du Rock Altitude Festival. Certains vous racontent des histoires de bunker et d’étoiles filantes, d’autres vous mettent l’eau à la bouche en détaillant tous les grands noms qui s’y sont arrêtés : Meshuggah, Neurosis, Electric Wizard, Gojira… Et je ne parle même pas de la liste de groupes locaux qui fait pétiller les yeux de tout fan de Hard qui se respecte : Knut, Rorcal, Unfold et j’en passe.
Dur, on imagine, pour n’importe quel groupe de passer avant (pire encore : après) Converge. Depuis 20 ans, le groupe a sa petite réputation scénique. Aussi, on verra peu de OKKULTOKRATI mais on a sincèrement cru à une parodie. Visiblement non, il s’agit d’un vrai groupe. Martyrdöd, à l’inverse, est de ces groupe dont on a vu le nom passer un nombre incalculable de fois mais auquel nous n’avions, jusque là, prêter aucune attention. Et ce n’est pas avec ce concert qu’on va combler le manque. Si on doit jouer aux étiquettes, on parlera de crust, mais je ne retrouve ni la puissance mélodique d’un From Ashes Rise ni la brutalité d’un His Hero Is Gone. Martyrdöd fait du punk comme on fait du stoner : en mode autoroute. Chiant.
Quand j'essaye de mettre la lumière sur un artiste dans un billet de type "disco-graphique", je tente de trouver un illustrateur qui me permettra en quelque sorte de relier des groupes à travers son travail, afin d'arriver à une sélection de projets musicaux qui vous permettront d'élargir vos discographies personnelles. Florian Bertmer n'était pas forcément l'équivalent d'un Aaron Turner ou d'un Paul Romano en ce sens, ce n'est pas un artiste porté purement sur l'illustration musicale. Mais quand on voit la qualité de son travail, il aurait été déraisonnable de passer à côté. Bertmer est un illustrateur allemand qui a surtout travaillé pour des sphères hardcore, grindcore, pour des groupes comme Converge, Agoraphobic Nosebleed ou Rise and Fall. Il lui est arrivé aussi de mettre son talent au service de Danko Jones ouDillinger Escape Plan pour du merch, de Pentagram, Mogwai ou Integrity pour des posters de concerts ou encore de concevoir des affiches alternatives de classiques du cinéma et de bien d'autres choses encore, il suffit de visiter son site pour s'en rendre compte. À noter qu'il a aussi une catégorie qui lui est dédié sur le fameux site Shirtkiller.com. Bonne découverte.
Si vous êtes amateurs de musique estampillée « post -», le nom d’Aaron Turner vous est certainement familier. Originaire de Springfield, dans le Massachusetts, il grandit au Nouveau Mexique entouré d’artistes en tout genre, amis de ses parents. Après avoir suivi des études d’art à Boston, il se consacre à Isis, groupe qu’il a cofondé avec Jeff Caxide, et au lancement de son propre label, Hydra Head Records. Malgré son implication dans de multiples projets, le sieur Turner trouve encore le temps de mettre ses talents de graphiste au service de nombreux groupes. Certains sont signés chez Hydra Head, Isis en tête, mais il a également collaboré avec d’autres grands noms tels que Rosetta, Bloodlet, Tusk ou encore Converge.
Si on n’a jamais expérimenté un festival musical open air tel que le Hellfest, il est difficile de comprendre le début de journée typique dans le camping du site. Le réveil dans la moiteur du sac de couchage, sous une tente bon marché. Le manque désespéré de caféine, l’agression de la lueur du jour. Puis cette première cigarette, dégainée comme un réflexe de défense primale face à l’odeur de bière forte qu’ingurgitent certains dès qu’ils sont sur pied… Mais plus encore la sensation étrange d’avoir passé tellement d’instants musicaux formidables la veille.
Je ne suis absolument pas une groupie de Converge et de Jacob Bannon, mais ne me demandez pas pourquoi mais je savais qu'il capotait sur la saga Police Academy. Aussi c'est en écoutant le chanteur mais aussi gérant de label parler, dans notre récente entrevue vidéo avec lui, de son amour du média Internet et de la manière dont il a changé nos façons de consommer et de découvrir de nouveaux artistes, de nouvelles cultures, que l'on s'aperçoit sans surprise qu'il n'hésite pas à partager gratuitement et librement des compilations du genre sur des services de "direct download", en espérant faire découvrir au plus grand nombre de personnes les artistes de chez Deathwish Inc. Malin le Jacob ! Spring 2013 vous permettra de découvrir librement : Touche Amore, AC4, Blacklisted, Loma Prieta, Code Orange Kids, Heiress, Birds In Row, Narrows, Gaza, Oathbreaker, Converge, Hesitation Wounds, Punch, Living Eyes, Mindset, Vigilante, New Lows, The Mongoloids, Palm, Whips/Chains, Single Mothers, Stomach Earth, Deafheaven, Cold Cave, Self Defense Family, and Dad Punchers.
L'Astrolabe d'Orléans, en plus d'avoir une présence Web plutôt bien gaulée, fait partie de ces lieux qui, quand ils prononcent ou écrivent les mots "musiques actuelles" et/ou "culture" ne sonnent pas faux et creux.
Jacob Bannon le disait il y a quelque temps dans une entrevue vidéo publiée ici, il n'a rien contre Internet et contre le streaming et il le prouve ! Le nouvel album de Converge, qui sera disponible à partir du 9 octobre, est déjà disponible depuis quelques jours en streaming intégral sur Youtube. Pour découvrir à quel point cet album envoie des petits pains, le four, et l'enrobée boulangère avec, c'est au-dessus que ça se passe.