La quatorzième édition du festival Pop Montréal surprend par sa solide programmation. Fidèle à sa réputation, la diversité sera à l’ordre du jour de ce célèbre événement. Plus de quatre cents groupes se produiront à Montréal entre le 16 et le 20 septembre prochain, voici donc la sélection des dix événements qui ont retenu mon attention cette année.
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Drone
Retour dans le Sud pour cette nouvelle étape du Tour de France. Derrière son accent chantant et un fort taux d’ensoleillement, la ville rose cache un côté beaucoup plus obscur qu’Autrenoir se fera un plaisir de vous faire découvrir.
Cette semaine, la caravane du Tour de France s’arrête à Lyon, ville du Gras par excellence. L’été n’étant pas la période idéale pour déguster un bol de gratons (ça ne s’invente pas !), vous pouvez désormais vous rabattre sur son équivalent musical, Hiding Sun.
Quand nous lisons la profession de foi de Chaos Echoes, nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à du Black ordinaire. Non que le groupe le méprise, loin de là, mais il semble en avoir absorbé tous les codes pour les transcender. Cela devrait vous aider à vous familiariser avec le concept de leur dernier album Transient. Transe ? Ambient ?
Mercredi 21 janvier 2014. Les notes de “A Multiplicity of Doors” envahissent mon appartement depuis quelques minutes quand je réalise soudain que je n’écoute Earth qu’en deux occasions : en fond sonore discret, un bon bouquin dans les mains, et au casque le soir, attendant patiemment que Morphée fasse son apparition. En résumé, l’extrême inverse d’un concert… Le doute m’envahit. Quel peut bien être le rendu d’une musique aussi posée que celle de Earth en conditions live ? Et surtout, vais-je réussir à laisser mes habitudes de côté et à l’apprécier dans ce nouveau contexte ?
La récente édition du Southwest Terror Fest réunissait dans la ville de Tucson (Arizona) une affiche plus qu'alléchante composée de pas mal de groupes signés chez Southern Lord Records. Au programme Neurosis, Goatsnake, Baptists, Pelican ou encore Sunn O))) dont la captation suivante, d'une qualité sonore et visuelle excellentes, offrira, à ceux qui auront le courage de se taper ces 2 heures de noirceur profonde, un voyage des plus fous. Bon visionnage !
A l'occasion de son passage à Paris le 9 août dernier, Dylan Carlson, guitariste et compositeur des antédiluviens Earth, a reçu Pelecanus au Point Ephémère afin d'évoquer son actualité, en groupe et en solo. Rencontre avec une légende. Crédits photos : Andrey Kalinovsky / CSAOH.com
Toujours surprenant, mais de plus en plus courant : voir une salle parisienne pleine à craquer à l’occasion d’un concert instrumental et contemplatif en plein mois des grandes chaleurs. Le Point Ephémère fut à nouveau victime de la popularité toujours grandissante du groupe de Seattle, accompagnant le vaste mouvement du stoner et des musiques expérimentales.
25 ans de carrière musicale, 10 albums studios… La longévité de Dylan Carlson peut encore surprendre. Tout ceux qui auront visionné le documentaire Kurt & Courtney (Broomfield, 1998) se rappelleront peut-être d’un fantôme à la peau cireuse, couverte d’ulcères, d’un homme au bout du rouleau parvenu au dernier stade de la toxicomanie. Entendre Carlson s’entretenir avec Broomfield des problèmes de santé de Cobain était douloureux, tant il semblait évident qu’il serait le prochain sur la liste de la faucheuse. Bonne surprise, cela n’est pas arrivé.
Lorsqu'on se réveille au matin du dernier jour d'un festival, on est toujours partagé entre la tristesse de devoir bientôt quitter l'endroit paradisiaque, et l'excitation de voir les derniers groupes programmés. On en voudrait toujours plus ! C'est ainsi que, sur le chemin de l'hôtel à l'Electric Ballroom, je rentre dans le Vans Store où se prépare une session acoustique. Je suis un peu en avance pour Black Rainbows et ne peux résister à l'attraction du live. Grandloom fait sa balance tandis que la boutique se remplit... Dans une ambiance bonne enfant et familiale, le souriant trio allemand présente ses jams de rock-psyché qui sentent bon le fuzz. Bien influencé par les 60's/70's, et Hendrix ou Hawkwind pour ne citer qu'eux, Grandloom propose une belle halte musicale, inattendue.