Le mystérieux label Type (Johann Johannsson, Sickoakes...) nous propose d'écouter le nouvel opus du duo norvégien actif depuis 2003 nommé Deaf Center. Composé de Erik Skodvin et d'Otto Totland le binôme opère une musique Ambient / Classique contemporaine envoûtante, cinématographique, flirtant parfois même avec un Post-rock repoussé dans ses retranchements les plus fous. Owl Splinters est le successeur de 2 premiers excellents albums que je vous conseille amplement si vous ne les connaissez pas : Neon City (2004) et Pale Ravine (2005) qui emmèneront dans des endroits inconnus ceux qui seraient restés dans la veine purement Post-rock. Découvrez l'album en intégralité à la suite de l'article, et surtout, n'oubliez pas de donner votre avis !
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Drone
Dylan Carlson fait partie de ces musiciens dont le talent n'a d'égal que leur invraisemblance. Armurier d'un triste jour pour Kurt Cobain, drug-addict ayant élevé la musique à un niveau métaphysique rare, Carlson est un homme aux goûts défrayant la chronique (cf l'influence du groupe Tuareg nommé Tinariwen dans les influences de Angels Of Darkness, Demons Of Light I ou la forte impact de son amour pour la musique Country ou Jazz dans ses dernières compositions). Voici donc une anthologie des albums l'ayant fortement impacté tout au long de sa vie publiée aujourd'hui sur le site Pitchfork.com et traduit instantanément par nos soins.
Que ce soit avec Neurosis, en solo, ou avec ce side project, Steve von Till n'a jamais fondamentalement déçu. Neurosis a bien eu quelques baisses de régimes parfois, les 3 disques solos se ressemblent un peu tous, mais sont quand même assez bon dans la veine folk bien sombre.
Steve Von Till, en plus d'être chanteur/guitariste au sein de Neurosis depuis 1989 et professeur des écoles, est aussi impliqué dans deux projets solos dont un de type folk éponyme, puis un autre nommé Harvestman plutôt typé Drone Psyche.
Démarrage avec un titre d'intro Drone absolument envoutant qui mérite à lui seul l'achat du disque. Digne d'une perle des Pink Floyd, cette intro porte au panthéon Boris, formation atypique et géniale du rock nippon.
Voici l'un des concerts que j'attendais le plus de l'année. Mon amour pour Boris s'étire sur plusieurs années, mais étonnement ma connaissance de Russian Circles est toute récente. J'anticipais beaucoup de bien pour cet événement, et par le fait même que nous explorions une nouvelle salle très étonnante de la ville de Montréal. Le très sombre Cabaret du Mile-End était l'hôte de ce carnage auditif. Vous avez sans doute entendu parler des effets secondaires d'un concert de Boris : c'est un mal d'oreille infernal qui vous attend si vous oubliez vos meilleurs amis, les bouchons! La charge de décibels est inégalée et dans une petite salle c'est d'autant plus difficile de s'en remettre.
C'est en allant sur le compte de l'émission musicale We Have Signal que je suis retombé sur le live de très bonne qualité de l'énormissime groupe Earth au BottleTree Café, Birmingham.