Six ans après la sortie d'Anonymous et ses inspirations indiennes natives qui semblaient cohérentes avec l'intitulé du groupe mais pas avec sa courte discographie, Tomahawk revient avec un album aux artworks toonesques et biblico-barrés signées Ivan Brunetti et surtout avec un nouveau bassiste bien connu des services : Trevor Dunn. De retour avec un album affublé du nom d'Odd Fellows - soit l'équivalent des premières loges maçonniques anglaises ayant existé aux XVIIIe siècle mais aux Etats-Unis (ça c'est pour votre histoire) - voyons ce que nous réserve ce groupe aussi "super" qu'imprévisible.
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États-Unis
C’est en décembre 2012 que nous avons eu l’occasion d’approcher cette formation mystérieuse qu’est Secret Chiefs 3. C’est un groupe en grande forme que nous avons vu sur scène, entre moments mystiques et moments festifs, passages Morriconesques et musiques orientales, metal et musique symphonique… C’est évidemment le génial Trey Spruance qui nous a fait l’honneur de répondre à nos questions, un artiste haut en couleurs, fort sympathique et bavard. Si on devait chercher la petite bête, on accorderait un léger bémol pour la lumière du concert, fixe et sans surprise, mais là, on chipote… Déjà hâte de les retrouver sur scène !
Ils avaient enchaîné les sorties avec "Harmonic Tremor" en 2007 et "Bird of Prey" en 2008 et depuis plus grand chose (enfin si on retire le dernier album et la séparation d'ISIS, l'excellent dernier album de Cave In et le plus moyen dernier album de Old Man Gloom). Le collectif Zozobra vaillament mené par Caleb Scofield (Cave In) reviendra avec "Savage Masters" le 2 avril prochain via Brutal Panda Records. Niveau lineup on devrait retrouver 2 autres membes de Cave In : Adam McGrath (guitare), J.R. Conners(batterie), le tout enregistré par Andrew Schneider (Unsane, Pelican...) et avec des artworks signés de l'Anglais Glyn Smyth (Unearthly Trance, Wolves in the Throne Room, Cough). Zozobra promet l'album comme le plus agressif et rentre dedans de la discographie du projet et vous pouvez dès à présent le pré-commander physiquement ou digitalement. En tout cas le premier extrait ne ment pas.
L'année 2012 fut majestueuse pour les amateurs de musique lourde, il serait idiot que Pelecanus ne saute pas sur l'occasion pour faire la promotion de l'une des plus belles révélations qu'elle nous a offerte. C'est sans grande surprise que vous devinerez que j'évoque la formation Pallbearer, ces nouvelles vedettes américaines du doom qui sortent de nulle part avec un album fascinant. Ce divin voyage sonore qu'est Sorrow And Extinction vous transportera à travers un champ de bataille d'envergure, mixant lueur d'espoir et sombres péripéties. Cette production ambitieuse et complexe nous provient d'un quatuor de Little Rock en Arkansas qui s'est formé en 2008, ils nous présentent un doom traditionnel vivifiant, aux influences psychédéliques et progressives déconcertantes.
Le 22 décembre dernier, j'étais à Bruxelles pour la release party de Mass V d'Amenra quand Hugues de Castillo m'a proposé de filmer une interview de Scott Kelly présent pour l'occasion. Je n'avais croisé Scott Kelly que furtivement entre deux concerts, l'homme me semblait sympathique mais ce n'est pas le genre d'interview où tu arrives les mains dans les poches en sifflotant. Nous étions quelque peu, pas forcément intimidés, mais plutôt craintifs quant au déroulement de l'entretien à tel point que je n'ai malheureusement même pas essayé de lui demander de nous installer ailleurs que dans les loges roses et rouges de la salle qui n'étaient pas du mieux assorties. Bref après quelques frayeurs face, au début, à un Scott Kelly peu bavard voilà ce qu'il restera de ce moment finalement magique, humain et tellement touchant que je me fais une réelle joie de partager aujourd'hui, presque un mois plus tard. L'interview est suivie d'un extrait du concert de Neurosis à Paris dont j'avais filmé quelques extraits alors que j'étais venue pour capturer le concert d'Amenra qui ouvraient ce soir là la soirée et qui n'a jamais été posté sur le net jusqu'à maintenant. Photographie : William Lacalmontie
Avec l’album Waking Season plébiscité par beaucoup comme l’un des albums post-rock de l’année 2012, la tournée de Caspian était des plus attendue. La venue du groupe aux performances scéniques intenses sur la scène du Point Ephémère était l’occasion parfaite pour Cluster Films de réaliser une première vidéo sur le thème de la création musicale : Beyond The Sound #1. Nous avons donc rencontré le groupe au Point Ephémère, et plus particulièrement Philip Jamieson pour un entretien filmé autour de la musique. Nous avons ensuite réalisé la captation de plusieurs morceaux du show : « Malacoda » « Some Are White Light » « Porcellous » et « Gone in Bloom and Bough »… Un live épique !
L'Astrolabe d'Orléans, en plus d'avoir une présence Web plutôt bien gaulée, fait partie de ces lieux qui, quand ils prononcent ou écrivent les mots "musiques actuelles" et/ou "culture" ne sonnent pas faux et creux.
Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.
2013 démarre avec l'annonce d'un projet alléchant. Prenez Stephen O'Malley (Sunn O)))) ajoutez Atsuo et Michio Kurihara (Boris, Ghost), William Herzog, et la participation sur quelques titres de Eyvind Kanget Timba Harris (Secret Chiefs 3) et vous obtenez un collectif nommé Ensemble Pearl. L'enregistrement supervisé par Randall Dunn (musicien dans Master Musicians of Bukkake et aussi ingé-son d'albums de Sunn O))), WITTR, Earth, Eagle Twin...) arrivera sur nos platines le 19 mars prochain via le label Drag City. Le tout est annoncé fortement influencé par la musique rock et contemporaine des années 50 à 70 (Tangerine Dreams, Link Wray) et est décrit comme un enregistrement "Heavy amplified rock". L'équation parfaite pour un résultat que l'on ne peut attendre de découvrir...
Quelques vidéos live de Neurosis ça vous tente ? Joués lors du Fury Fest 2005 (le désormais Hellfest) et au Hellfest 2007 ces performances ont dû laisser pas mal de traces dans les calbutes de l'auditoire. Comme toujours, c'est en divaguant une nuit dans les méandres des Internets que je suis tombé sur la captation de haute volée de quelques morceaux par HD Production. La suite n'a pas besoin de mots.