L'un des groupes majeurs du black metal français. On n'en sait pas vraiment plus, ni d'où ils viennent, ni combien de membres sont dedans, etc...Et c'est très bien comme ça, on en a rien à branler qu'un groupe vienne de Mufflins-les-orchies et que Jeannot le guitariste aime le Yop framboise.
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Chronique
Il y a de ces groupes qui dépassent les simples étiquettes "hardcore" ou "punk". Il y a de ces groupes qui méritent tout simplement d'être déclaré comme une partie de ce qu'est le Rock'n'Roll à une époque donnée et ce, même si le groupe n'a pas une carrière ni une discographie aussi fournie que ma ville l'est d'épaves alcooliques. Parmi ces groupes : Burning Love.
Attention chef d'oeuvre! "Once Upon A Time In The West", le second album de The White Buffalo est enfin disponible. Et il confirme tout le bien qu'il était possible de penser de lui après ses précédents disques.
Quand 2 musiciens (et responsables de la productions de Grails, soit Alex Hall (guitariste) et Emil Amos (guitariste/batteur), s'associent, cela suscite forcément et instantanément un certain intérêt par chez moi. Je crois déjà avoir usé par le passé de tous les synonymes du mot "catin" pour vous démontré mon amour du groupe. C'est donc sous le sobriquet de Lilacs and Champagne, reflétant d'ailleurs étrangement à la perfection leur patchwork trip-hop aux teintes 70's qui crépitent, que nos 2 amis ont décidé de présenter un premier opus éponyme via Mexican Summer il y a quelques mois.
Certes cet opus de Godflesh est aussi terrifiant qu'assommant, mais on peut se demander pourquoi un label comme Earache (avec tout le circuit qui va avec) a pris le partie de continuer à soutenir l'infernal duo après le bide qu'a pris "Streetcleaner". Nous sommes en 1992, en pleine vague grunge, et Godflesh détonne par sa capacité à nous sortir ce bloc froid, machinesque et monolithique qu'est "Pure".
Je n'écoute plus autant de hardcore que dans mes jeunes années mais, à l'occasion, il me passe un disque entre les mains, conseillé par un camarade. C'est exactement le cas pour "The New Los Angeles" de It's Casual, groupe de Los Angeles. Résultat? Cervicales brisées…
C'est encore une fois à travers les somptueux artworks ethnico-mystiques de Stacy Rozich que Earth nous propose le deuxième et dernier volet d'Angels of Darkness, Demons of Light. Est-il encore nécessaire de présenter la carrière étonnante de ce groupe devenu mythique tout au long de leurs parutions ? Je me surprenais même à découvrir il y a quelques temps (sur le site de la violoncelliste du groupe Lorie Goldston) que des chroniques d'album du groupe étaient présentes sur des sites comme le New-York Times, le Guardian ou BBC Music, je me demande donc au passage où sont les journaux français qui auront l'audace et le goût de nous faire un jour ce cadeau.
Morne fait partie de cette seconde vague de groupe « crust-punk » vivement influencée par les immortels Amebix et Neurosis ainsi que la vague des groupes anglais des années 80 (Doom, Rudimentary Peni...). Il n'y a cependant pas d'effervescence au goût du jour digne de certains jeunots contemporains qui finit souvent par devenir bien plat et sans énergie. « Asylum » nous propose des titres soignés avec une signature distincte comportant claviers (bien que subtils) ainsi qu'orchestration occasionnelle (gracieuseté de Kris Force d'Amber Asylum) qui offrent une touche cinématique. Même s'il est plus basé « mid-tempo » que leur précédent album, « Untold Wait », l'efficacité réside toujours dans les riffs mémorables placés au bons endroits. « I will See You », titre durant 10:40 minutes, se permet un hochement de tête agréable à sa troisième minute et la suite s'en permet d'autres tout aussi mémorables. Il y a cette dynamique qui est agréablement bien contrôlée, les bouts lents ne sont pas trop longs et la répétition des riffs est restreinte, ce qui permet une écoute fort agréable sans se lasser.
"Tu décrisses d'icitte tout de suite avec ton Arcade Fire de maaaarde et la prochaine fois que tu viens me parler de rock, si tu cites pas The Great Sabatini, t'es mort."
La France est mon pays de prédilection pour la musique lourde, et je vais en remettre avec l'excellent EP du groupe Crown. Je vous promets que ce duo Colmarien livre la marchandise, vous comprendrez rapidement que la rigolade n'est pas au rendez-vous. Les premiers rugissements apparaissent avant même que le morceau soit entamé, votre doigt est encore sur le bouton "play" et vous avez déjà droit à des martèlements déconstructeurs.