Richey Beckett est un illustrateur britannique originaire de Cardiff. Inspiré par l’Art Nouveau d'Alfons Mucha et par les dessins de naturalistes tels que Thomas Bewic ou Archibald Thorburn, il mélange références mythologiques et religieuses dans son travail. Rien d’étonnant donc à ce que son univers soit peuplé de créature fantastiques, humaines ou animales. Les groupes avec lesquels il a collaboré sont nombreux : Vuyvr, Sylosis, Elizabeth, Victims, Funeral For A Friend ou encore Mastodon. Dernièrement, Mr Hetfield a personnellement fait appel à lui pour créer un visuel célébrant les 30 ans de « Kill ‘Em All ».
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Les Tokyoïtes sludger de Church of Misery reviennent cette année avec un album intitulé "The Kingdom Scum" (nom d'un morceau d'un de leurs précédents albums "Vol. 1") qui est paru le 11 juin dernier sur Rise Above / Metal Blade. Comme à chaque fois le groupe signe avec le titre (mais avec pas la pochette ce coup-ci) une référence à un groupe qui l'influence. Concernant cet album il s'agit d'une référence au groupeSir Lord Baltimore avec son opus intitulé "The Kingdom Come" sorti en 1970. Un live du morceau "Brother Bishop" tiré de ce nouvel opus fait office de clip promo et est visible à la suite du billet.
Si votre cerveau est à la recherche de nouveaux défis, les articles « Scène canadienne » vous seront destinés. Avec ce nouveau concept, je vous plongerai au plus profond de la scène musicale canadienne. Pourquoi le Canada ? Parce que j'y vis et que nous avons des artistes qui regorgent de talent. Ces musiciens passent trop souvent inaperçus, l'absence de médias de qualité et le faible taux de population y sont sans doute pour quelque chose. Mon devoir sera donc de remédier à cette fâcheuse situation en vous plongeant dans le vif de notre scène, certainement plus vivante et violente que vous ne l'imaginez.
C'est le 9 juillet prochain qu'ISIS republira chez Robotic Empire pour la version vinyle, et chez Ipecac Records pour la version CD, leur excellent album "Celestial". Bon, perso j'adore le travail de Robotic Empire sur leurs sorties vinyles (j'en possède d'ailleurs pas mal) mais toujours est-il qu'ISIS (comme l'a dit un membre de la communauté du site récemment) est le groupe qui tire le plus profit de ses oeuvres alors que le groupe n'existe aujourd'hui plus. Opportunisme ou réélle re-publication avec la volonté d'améliorer l'oeuvre initiale, personne ne peut vraiment le dire... en tout cas pour le moment.
Si vous êtes amateur de musiques obscures, vous êtes forcément tombé au moins une fois sur un artwork glauquissime signé "Black Ink Warlock" a.k.a. Justin Bartlett. Vous l'aurez compris ici c'est une influence occulte, théologique et religieuse qui prime. Bartlett a travaillé avec Stephen O'Malley (et ses différents projets), est à l'origine du logo et de la pochette de l'album "Void" d'Intronaut ainsi que beaucoup d'autres mais a aussi oeuvré dans des milieux comme le cinéma (avec l'agence SA Studios Global localisée à Los Angeles) ou la mode pour metal-head (avec Anti-Sweden jeans). Ses inspirations passent de Michel "Away" Langevin (Voïvod) à Nick Blinko ou de l'univers d'Edgar Allan Poe ou d'Aleister Crowley.
Tout était parti de rumeurs dans certains magazines en ligne anglosaxons, plus particulièrement d'une information sur Amazon prévoyant la sortie d'un item pour High on Fire, mais personne ne savait quoi. Et bien c'est fait : ça sera finalement un double live enregistré au Music Hall of Williamsburg et au Bowery Ballroom mixé par Greg Wilkinson et Kurt Ballou. Le double album est disponible dès à présent en pré-commande via eOne Music et sera disponible à partir du 18 juin. A noter la possibilité d'acheter les 2 albums individuellement pour la version vinyle comme pour la version CD.
Oscillant toujours entre punk, hardcore et noise, le trio de Louisville Coliseum reviendra le 30 avril prochain via Temporary Residence avec le successeur de l'excellent "House With a Curse" sorti en 2010 : "Sister Faith". Depuis le dernier LP et la sortie en 2011 de l'EP "Parasites" le groupe s'est séparé de son bassiste Mike Pascal, ce qui ne leur a heureusement pas été fatal puisqu'ils ajoutent Kayhan Vaziri à leur line-up. S'il y a bien un groupe que j'aimerais me prendre dans la face cette année, c'est bien eux !
Paul Romano est un illustrateur originaire de Philadelphie, ville où il vit d'ailleurs toujours. Après des études à la "University of the Arts" et à la "Pennsylvania Academy of Fine Arts" il débuta, au début des années 90, une carrière d'artiste illustrateur et de développeur d'interfaces pour logiciels éducatifs adressés aux enfants. Avec l'explosion des nouvelles technologies, une myriade de travaux se sont offerts à lui allant du Web design, au print, en passant toujours par de l'illustration sur commande. Mais son insatisfaction grandissante envers sa possibilité d'expression artistique et personnelle à travers ces différentes tâches le fera se rediriger en 2000 vers l'industrie musicale où il permettra à des groupes de développer leur imagerie sur différents supports. C'est ainsi qu'il permettra à des groupes comme Rosetta, Mastodon (pour la plupart des albums), Godflesh, Earth, Accross Tundras et bien d'autres encore de s'illustrer mondialement à travers ses créations.
C’est dans la chaleur de la Californie, étonnamment, que nait Neurosis dans les années 80. Dans un élan créatif de jeunes gens qui, typiquement, s’emmerdent profondément, Scott Kelly, Dave Edwardson etJason Roeder, toujours membres, fondent le groupe pour jouer un punk hardcore teigneux et appliqué. Les mecs écoutent Amebix et Black Flag, prennent de la drogue (on est dans la banlieue de San Francisco), et publient deux albums que l’on qualifiera de dispensables, voir de seconde zone. Mais ce sont les multiples avancées qui feront l’identité et la puissance du groupe en devenir.
La créative entreprise Scion A/V qui bosse dur pour faire découvrir, produire et aider la culture comme on l'aime a proposé en ligne et gratuitement il y a quelques temps un split réunissant White Hills (Brooklyn, US) et Earthless (San Diego, US). Les morceaux, d'environ 2 x 10 minutes, ont été enregistrés en novembre 2012 au studio Roxy d'Hollywood lors du showcase dédié au Roadburn / Burning World Records. Le split est disponible au téléchargement sur le site de Scion A/V ou en ligne sur Youtube. Bonne et généreuse initiative de la part de Scion A/V, dont je suis toujours curieux que l'on m'explique la démarche et le pourquoi du comment une entreprise comme Toyota Motor Corporation (qui est derrière celle-ci) a un réél intérêt à se faire le mécène de différents genres musicaux (car ils ne proposent pas que du rock). Mais qui s'en plaidra ? A noter que Burning World Records offre actuellement de manière limitée ce split 10" lors de toute commande de plus de 50 euros. Faites-vous plaisir.
Earthless s’est formé en 1991 autour de Mario Rubalcaba, Isaiah Mitchell et Mike Eginton avec le désir d’incorporer dans sa musique un large panel d’influences (avec des groupes tels que Travelin’ Band, Jimi Hendrix, Hawkwind, The Birthday Party, Can ou encore Rory Gallagher pour ne citer qu’eux) ré-imaginées afin de renaître au sein d’une entité propre. Décrit par Rubalcaba comme “heavy, furieux et à te faire fondre soniquement”, la musique d’Earthless propose une musique instrumentale épique qui a fait du trio californien un groupe incontournable de la scène heavy-psyche-rock contemporaine.
White Hills c’est Dave W à la guitare, Ego Sensation à la basse et Nick Name à la batterie. Le groupe new-yorkais mélange d’énormes riffs à t’attendrir le cerveau à d’intenses spirales de son qui aboutissent toujours à de purs moments d’extase. Donnant autant d’importance aux moments calmes qu'aux embardées, la musique de White Hills est toujours entre le bouillonnement et le flottement, entre l’abandon et le contrôle. Le résultat est un space-rock profond bâti pour être vu et expérimenté en live.