L’été bat son plein à Lyon. Les berges du Rhône sont envahies par les promeneurs. Les rires et les cris des enfants résonnent d’un bout à l’autre des quais. Tout ce petit monde profite de la douceur estivale sans se douter que non loin de là, le Mal attend son heure…
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C'est reparti pour les 3 Chicagoans ! Après Empros, le trio reviendra nous envoyer leur post-metal massif et classieux dans la face avec Memorial, dont la pochette bleutée signée Ryan Russell se retrouvera chez tous les bons disquaires à partir du 29 octobre prochain via Sargent House. Notons au passage qu'ils ont convié la ténébreuse Californienne Chelsea Wolfe (elle aussi en pleine sortie d'un nouvel albumPain is Beauty) sur un titre de Memorial mais aussi en tournée puisque vous les retrouverez ensemble grâce à Kongfuzi Booking à Paris au Divan du Monde le 23 octobre qui vient. Un titre, dans l'air du temps, intitulé "Deficit" est déjà disponible à l'écoute dans la suite.
"Nous avons toujours essayé d’équilibrer nos influences metal avec des éléments orchestraux plus nuancés. Mais cette fois, c’est bien plus concentré, les parties lourdes sont beaucoup plus saisissantes et exagérées tandis que les moments de douceur sont plus restreints, délicats et atmosphériques. Nous avons oeuvré pour créer un enregistrement franc, intense et lourd. Nous avons inconsciemment été attiré par des sonorités plus sinistres et sombres. Nous voulions nous sortir de notre côté ouvertement tapageur."
La plus pâle des Californiennes reviendra cette année, après le remarqué "Apokalypsis" (2011) et le magnifique "Unknown Rooms: A Collection Of Acoustic Songs" (2012), avec "Pain is Beauty", dont lespré-commandes sont désormais ouvertes, le 3 septembre prochain via Sargent House. 2 morceaux sont à découvrir dans la suite et l'intégralité de ses albums sont disponibles en écoute libre sur sa pageBandcamp. Notez qu'elle sera de passage grâce à Kongfuzi Booking le 23 octobre au Divan du Mondeà Paris épaulé par Russian Circles. De notre côté nous l'avions déjà vue à Montréal, le live report se litici. Un conseil, ne passez pas à côté de cette musicienne atypique à l'univers envoûtant.
Quand j'essaye de mettre la lumière sur un artiste dans un billet de type "disco-graphique", je tente de trouver un illustrateur qui me permettra en quelque sorte de relier des groupes à travers son travail, afin d'arriver à une sélection de projets musicaux qui vous permettront d'élargir vos discographies personnelles. Florian Bertmer n'était pas forcément l'équivalent d'un Aaron Turner ou d'un Paul Romano en ce sens, ce n'est pas un artiste porté purement sur l'illustration musicale. Mais quand on voit la qualité de son travail, il aurait été déraisonnable de passer à côté. Bertmer est un illustrateur allemand qui a surtout travaillé pour des sphères hardcore, grindcore, pour des groupes comme Converge, Agoraphobic Nosebleed ou Rise and Fall. Il lui est arrivé aussi de mettre son talent au service de Danko Jones ouDillinger Escape Plan pour du merch, de Pentagram, Mogwai ou Integrity pour des posters de concerts ou encore de concevoir des affiches alternatives de classiques du cinéma et de bien d'autres choses encore, il suffit de visiter son site pour s'en rendre compte. À noter qu'il a aussi une catégorie qui lui est dédié sur le fameux site Shirtkiller.com. Bonne découverte.
Voilà un trio allemand qui m'était complètement inconnu jusqu'à présent (bien qu'il comporte des anciens membres d'Alpinist) et qui se révèle être LA grosse claque de cet été avec son album "Part Ache" publié le 22 juillet dernier. Originaire de Münster, Jungbluth, dont le nom est tiré de Karl Jungbluth un communiste allemand résistant qui a combattu pendant la seconde guerre mondiale, livre ici un hardcore teinté d'influences crust, screamo et post qui déboîte. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Avis à ceux qui avaient aimé le dernier Birds in Row et rendez-vous sur le bandcamp du groupe (où il y a même un lien Mediafire pour télécharger l'album librement) ainsi que via Bisaufsmesser.com en Europe ou Halooffliesrecords.com en Amérique du Nord pour se procurer des éditions physiques qui viendront toutes avec des cartes postales et une affiche.
Mes attentes étaient très hautes concernant le passage de Kylesa à Montréal. Premièrement parce que je suis un admirateur, mais aussi parce qu'ayant réalisé un documentaire photographique sur le groupe en 2010, j’étais plus que curieux de les revoir. Ayant obtenu une entrevue auprès du booker pour Pelecanus, je m’adressai à Laura Pleasants à l'endroit même où j’avais conduit une entrevue pour ma démarche documentaire, il y a de cela près de 3 ans. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Pendant le temps séparant leurs passages montréalais, plusieurs événements ont eu lieu, tels le départ et l’arrivée de différents membres et un nouvel album. Un peu fébrile, j’arrive au Il Motore, le même endroit où j’ai vu le groupe pour la dernière fois.
Il y a quelque chose de noir au royaume de la ville rose. Au tournant du hardcore et du thinking man's metal se cache à Toulouse un groupe détonnant qui avait bousculé la rédaction en 2009 avec son méchant "Jeder für sich und Gott gegen alle" : Selenites.
Le Black-metal est loin d'être un style à la traîne en France et surtout dans ses incarnations les plus avant-gardistes. Entre Deathspell Omega, Aluk Todolo, Spektr, Blut Aus Nord, The Austrasian Goatet de nombreux autres que j'oublie certainement, l'Hexagone recèle nombre de groupes qui, au travers d'expérimentations stylistiques, tentent constamment de repousser les limites et la forme d'un style musical qui a aujourd'hui 20 ans passés.
Si vous êtes amateurs de musique estampillée « post -», le nom d’Aaron Turner vous est certainement familier. Originaire de Springfield, dans le Massachusetts, il grandit au Nouveau Mexique entouré d’artistes en tout genre, amis de ses parents. Après avoir suivi des études d’art à Boston, il se consacre à Isis, groupe qu’il a cofondé avec Jeff Caxide, et au lancement de son propre label, Hydra Head Records. Malgré son implication dans de multiples projets, le sieur Turner trouve encore le temps de mettre ses talents de graphiste au service de nombreux groupes. Certains sont signés chez Hydra Head, Isis en tête, mais il a également collaboré avec d’autres grands noms tels que Rosetta, Bloodlet, Tusk ou encore Converge.
J'espère que vous n'êtes pas étranger à la formation montréalaise Menace Ruine. Cet énigmatique duo alliant les styles drone, folk, avec une touche de black metal s'est incrusté dans la liste des participants du festival Roadburn 2011 grâce à la sélection des membres de Sunn O))). Il est également possible que vous ayez réussi à les capter l'automne dernier lors de leur tournée européenne avec l’excellent groupeMamiffer. Dans tous les cas, le détour en vaut la peine et vous devriez débuter vos recherches avec le superbe album Alight In Ashes, paru l'an dernier sur le label canadien Profound Lore.