"Sound as ritual, without dogma." tel est défini le nouvel album de Brian Lustmord "The Word as Power" par le principal intéressé. Après une compilation "Songs of Gods and Demons" sortie en 2011, et un album "[Other]" décliné en plusieurs albums remix pas forcément très intéressants, Lustmord revient en forme avec un album, contrairement à d'habitude, bourré de voix et donc d'invités : Aina Skinnes Olsen,Jarboe, Maynard James Keenan et Soriah. Avis aux amateurs de Dead Can Dance, Jocelyn Pook,Master Musicians of Bukkake et à ceux qui ont aimé ses travaux de remix avec Tool. The Word as Power est disponible dès à présent via Blackest Ever Black. Bonne méditation !
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Ah la France, sa bonne bouffe, son patrimoine, son histoire, ses groupes méconnus, sous-estimés, n'ayons pas peur des mots : dénigrés. Fordamage existe depuis 2005 et les quatres gaziers pourraient venir remettre en doute la véritable date de découverte du courant électrique. La rédaction en a fait l'expérience récemment sur Paris alors qu'ils étaient de passage avec Filiamotsa (une autre pépite malmenée originaire de Nancy), Gull et Papaye.
Il a fallu que j'aille fouiner à travers de rares entrevues données ici et là pour des magazines en ligne pour trouver quelques information sur le très effacé Orion Landau, qui n'est pas moins que graphiste interne chez Relapse Records. Disons que quand vous entrez chez un disquaire et que vous filez au rayon "rock/metal" il y a de grandes chances que vous posiez les yeux sur une de ses oeuvres ou montage. Car oui, Landau ne travaille pas uniquement sur ses propres créations, il monte aussi le travail d'autres créatifs et il "adore" ça. Il explique dans ses entrevues avoir tout simplement commencé lorsqu'il était ado, en designant des posters de concerts que ses potes organisaient du côté de San Francisco, et ne jamais avoir terminé ses études dans l'art car il était "trop occupé" et s'en dit chanceux. Il avoue aussi faire la distinction entre "artiste" et "designer", le premier s'exprimant personellement à travers ses oeuvres et le second, qu'il se dit être, récupérant les idées des gens pour en tirer le meilleur possible. Pour découvrir son travail en tant qu'artiste et les groupes pour lesquels il a travaillé, c'est dans la suite.
Douze groupes, douze facettes du psyche stoner rock en 2013 issues du label new-yorkais Tee Pee Records, soit un véritable tapis de petites bombes à découvrir durant tout l'été. Au menu : les forces vives du label : Mirror Queen, Naam, Hopewell, Assemble Head in Sunburst Sound ou les jeunes et brillantes nouvelles pépites : Carousel, The Shrine, Saint James Society, Black Heat Shujaa, Hot Lunch ou encore les incontournables : Kadavar, Aqua Nebula Oscillator, Lecherous Gaze. Que du bon ! Le sampler est écoutable en streaming à la suite et tous les morceaux sont téléchargeables par l'intermédiaire du widget Soundcloud.
C'est l'été ! Je déteste la plage, la chaleur et le vélo. Pour autant j'ai décidé pendant les 2 prochains mois de vous emmener en virée, tel un Jean-Pierre Pernaut du doom, partout à travers la France, avec comme seul but de replacer géographiquement et de proposer des groupes peu connus ou encore trop méconnus. On commence notre tour aujourd'hui et on s'arrête à Quimper le temps de rencontrer les 3 derniers druides de France.
L'année dernière à Londres lors de la soirée ATP qui affichait à sa tête les Melvins, Sleep et Slayer, j'ai eu une discussion plutôt longue avec Buzz autour de la difficulté de survivre dans le monde de la musique, l'obligation de travailler de tout son possible et de se battre pour son projet pour ne pas se faire bouffer. Le sujet avait l'air de le toucher particulièrement et Buzz m'avait promis qu'il en parlerait face à la caméra quand je le voudrais, certainement pas ce soir là vu le joyeux bordel dans les loges... le lendemain j'étais à Paris beaucoup plus occupée à filmer Sleep j'ai donc gardé cette histoire en tête et attrapée un créneau horaire lors de leur dernière venue en France pour être sûre de le faire. Donc nous y voil,à sauf que forcément le discours face à la caméra ne fut pas exactement le même et comme je ne suis pas journaliste, que je n'aime pas forcer les gens, j'ai simplement ouvert une discussion autour de choses qu'il aime ou non : Disneyland, Le Golf, sa collection de jouets, John Waters, Los Angeles, le cinéma, l'Art, la musique, Mike Patton qui reste une énigme pour moi, et leur regretté projet Fantomas. Voilà donc 28 des 58mn de cette interview agrémentée d'extraits live de leur dernière soirée au Trabendo, de l'ATP et quelques extraits d'un concert que j'ai filmé il y a 4 ans à Courtrai, en Belgique. Leur tour manager de l'époque devait me faire passer les rushs des 3 caméras qui filmaient pour la salle ce soir là, depuis il a été viré et je n'aurai malheureusement jamais l'occasion de faire quoi que ce soit de ma captation.
Ça faisait longtemps, qu'on n'avait pas tiré un portrait. Lorsque l'occasion s'est présentée de présenter Adrien, qui seul derrière Old Town Bicyclette essaye depuis des années en Lorraine comme en Île-de-France de faire bouger la culture, aucun doute ne s'est posé. Vous pourrez d'ailleurs retrouver leOTB Fest, sa dernière programmation en date, le 6 juillet prochain avec des groupes comme Celeste,General Lee, Le Dead Projet ou Anteater.
Après la trilogie des Totems, Master Musicians of Bukkake revient cette année avec un album rompant (au moins visuellement) avec ses premières frasques. Au programme de Far West, plus d'électro, plus d'extravagance sonore pour une balade épique et sombre sur fond d'histoire des États-Unis. L'album est sorti ce mois-ci chez Important Records et est disponible en streaming à la suite. Bon voyage !
En mai dernier, Pelecanus a eu la chance de partager un bref instant avec deux musiciens de la formation post-métal Mountains Unfold. Ils étaient de passage pour une dernière fois dans la métropole québécoise avant de jeter la serviette. Ce fut l'occasion idéale pour faire le bilan de la courte carrière de cette formation originaire de la ville de Québec. Voici le résumé de ce que Philippe (chanteur) et Luc (guitariste) avaient à nous raconter concernant leur expérience dans cette formation phare du post-métal québécois.
Les cosmiques Philadelphiens de Rosetta seront de retour le 8 août prochain avec un album intitulé The Anaesthete (littéralement "qui est touché par l'anesthésie"). Le groupe a la volonté de le proposer à un prix libre, en ligne, aux différents formats numériques et pas/plus au format CD. L'idée ici est qu'ils puissent produire eux-même un tirage vinyle (ainsi que du merchandising) en Amérique du Nord avec les ventes. A noter que ce sera Debemur Morti qui se chargera de distribuer tout ça en Europe (ainsi que Monolith en Australie). Rosetta dit faire complètement confiance à son public et pense que la meilleure manière de faire pour un petit groupe est de tout faire soi-même de la sorte. En réinvestissant 100% des recettes de l'album au format numérique le groupe prend quand même le pari qu'un internaute paiera deux fois pour le même album (si j'ai bien compris une fois pour la version numérique puis une seconde fois s'il le désire pour la version vinyle). On peut se demander pourquoi ils n'ont pas choisi une plateforme de crowdfunding (type Kickstarter ou Ulule en français). Dans un registre de sortie plus classique, le groupe publiera un dernier EP chez Translation Loss courant 2014 et ils supporteront les Canadiens de KEN Mode durant le mois d'août aux Etats-Unis.