Old Man Gloom (avec des membres de Converge, Cave In et feu-ISIS) reviendra offrir un successeur à No (publié en 2012 et que j'avais durement chroniqué ici) le 11 novembre prochain. L'album intitulé « Ape of God » se verra publié via Profound Lore (adios Hydrahead Records donc) et sera suivi par un documentaire « Here is a Gift for You » signé Kenneth Thomas (réalisateur de Blood, Sweat and Vinyls : DIY in the 21 Century). L'automne sera simiesque, ou ne sera pas.
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Non, The Great Sabatini ne fait rien comme tout le monde. Et c'est tellement mieux ainsi. Une preuve de plus - et en exclusivité, s'il vous plait - avec la vidéo du titre "Aleka", tiré de Dog Years, leur nouvelle galette, encore toute chaude, sortie le 2 juin dernier.
Après 10 ans de silence, les tauliers d'Acid King reviendront chez Svart Records en février 2015. Le groupe originaire de San Francisco et pierre angulaire du mouvement stoner reviendra donc pour un cinquième album qui prévoit d'être supervisé en studio par Billy Anderson. Il vous reste donc exactement 8 mois pour vous taper leur discographie si ce n'est pas déjà fait, et remplir au passage ce qui serait indéniablement un joli petit manque dans toute culture rock digne de ce nom.
Nous ne le dirons jamais assez : HARK, c'est un des groupes les plus prenants, passionnants du moment. Et, accessoirement, une de ces pépites qui vous en mettent plein la gueule sur scène. À ne rater sous aucun prétexte !!! (surtout si vous êtes "jeunes" et que vous n'avez jamais eu l'opportunité de voir Taint).
On vous a déjà parlé de Red Kunz en début d’année. Souvenez-vous : moitié Red Fang (Aaron Beam et John Sherman), moitié Kunz/Coilguns (Louis Jucker et Luc Hess), ce super-groupe s’était réuni à Lausanne pour composer et enregistrer, avant de mettre le feu au Romandie durant un concert épique. C’est désormais officiel : le fruit de cette collaboration va avoir droit à une version physique grâce à deux (excellents) labels suisses, Hummus Records et Division Records. Intitulé “Teeth, Hair & Skin”, sa sortie est prévue le 15 août prochain. Pour patienter jusque là, voici à la suite un petit aperçu de ce qui vous attend.
Après avoir rompu 12 ans de silence en faisant paraître sur un flexi du magazine Decibel l’année dernière une reprise du morceau F.O.D. (Fuck of Death) des Canadiens de Slaughter, Godflesh fait de nouveau du bruit avec un EP du nom de Decline & Fall programmé pour le 24 juin prochain chez Avalanche. Un amuse-bouche de bon aloi qui introduit ce coup-ci la sortie du nouvel LP intitulé lui A World Lit Only By Fire prévu pour septembre de cette année. Pour patienter l’EP Decline & Fall s’écoute intégralement dans la suite. Jetez-vous dessus, c’est de la bonne !
Il sera (musicalement) similaire aux 2 ou 3 premiers (albums de Godflesh). Je pense juste, alors que nous donnons ces concerts, que nous nous sentons vraiment en phase avec ce que nous faisons et nous honorons nos intentions initiales face à ce que nous voulions faire. Ce qui arrive à de nombreux groupes et musiciens ou autres, quand ils publient leur quatrième album, c’est quelque part une dilution progressive vis à vis de ce que tu voulais initialement achever. Ça sonnera toujours de manière agressive et probablement pas comme les autres enregistrements que nous avons sortis, mais il y aura au moins le minimalisme des premiers albums.
« Un groupe rock peut-il devenir le village nécessaire pour élever un enfant? » c’est la question que pose le documentaire Come Worry With Us d’Hélène Klodawsky à travers le quotidien du couple Jessica Mosset Efrim Menuck, tous deux membres de Thee Silver Mount Zion Orchestra, groupe phare du labelConstellation. On y suit le quotidien des deux artistes/parents qui ont fait le choix d’emmener leur fils Ezra en tournée, avec l’ambivalence et les difficultés que cela implique. Au-delà de cet aspect, c’est le mode de vie global du collectif montréalais en marge de l’industrie musicale qui est questionné, mais aussi la conciliation délicate entre vie artistique et obligations « parentales ». Bien plus qu’un documentaire musical, la réalisatrice propose une réflexion quasi sociétale sur les valeurs du groupe TSMZ ouvertement politisé et leur impact sur la vie privée de ses membres. Entre galères financières et difficultés à s’émanciper de la dichotomie homme/femme aussi bien dans la sphère privée que professionnelle, le couple discute avec franchise de la complexité à concilier vie artistique et familiale. Porté par une réalisation soignée et une bande son évidemment constituée de morceaux de Thee Silver Mount Zion,Come Worry With Us offre un regard sincère et juste sur les doutes qui animent les deux musiciens et l’émulation qui en découle.
Ça vient d'être annoncé par le groupe il y a quelques jours, Coliseum sera désormais de l'écurie Deathwish Inc. (le label de Jacob Bannon). Pour marquer le coup, le groupe rééditera son premier LP éponyme chez Deathwish donc, agrémenté de 8 morceaux datant des débuts du groupe. L'album a été entièrement re-mixé en studio par Joel Grind (du groupe Toxic Holocaust), l'artwork sera lui revu par la main de John Baizley (illustrateur de talent et guitariste chanteur de Baroness). Rendez-vous le 19 août pour vous procurer l'objet !
« Nous avons une histoire longue et intriquée avec Deathwish et la famille que représente leurs groupes. Nous n'avons pas seulement édité le 7 pouces « True Quiet » sur le label, nous avons tourné autour du monde avec des groupes de chez Deathwish, sorti un split avec Doomriders il y a un bout, et j'ai été assez chanceux pour pouvoir illustrer un certains nombre de sorties chez eux. Rejoindre officiellement le roster du label avec Coliseum constitue un nouveau chapitre pour nous, c'est comme arriver à la maison. »
Ryan Patterson (chanteur/guitariste de Coliseum)
Un an. Il aura fallu un an pour qu’une personne seule, de son salon, monte un nouveau label “qui compte” dans le paysage rock. Avec déjà 27 sorties à son actif, Easy Rider, devenu depuis peu Riding Easy Records (sont sympa les bikers mais pas trop tendres au sujet des noms déposés…) ne sort presque que du vinyle, bien épais de heavy, doom, psyche.
Quiconque ayant déjà eu la chance de mettre un pied au Roadburn Festival, qui prend place en avril dans la ville de Tilburg (Pays-Bas), sait, sans trop en faire, que ce festival est unique en son genre. Au fait qu'il mette en place une programmation artistique variée et rarement inintéressante, il rajoute une passion vibrante perceptible à chaque minute et chaque endroit de celui-ci. Au fait qu'il offre des conditions plus que parfaites, il respecte son audience autant que son objectif principal : partager la musique et rien d'autre avec amour et force. Un endroit dont vous sortez plus passionné et inspiré encore que lorsque vous y entré. Vous en avez ma parole. Merci Walter.