Malgré les louanges récoltées par son dernier album solo, The Earn, Yu était encore à mes yeux un rappeur de Washington courant derrière le sillon tracé par la production du prodigieux Oddisee, mixeur et arrangeur dudit disque. La diversité de producteur ne sied peut-être pas au rappeur car dans the 1978ers il trouve en Slimkat un acolyte capable de produire des beats sur lesquels il rebondit avec tout le groove nécessaire.
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Head Records n’a pas fini de nous faire profiter de belle pépites math rock. Après Pneu plus tôt cette année, c’est Goodbye Diana qui s’apprête à sortir un nouvel album. Enregistré en janvier 2015 par Serge Morattel (Year Of No Light, Basement, Ventura, Knut) ce 10 titres de 52 minutes est le troisième album des montpelliérains depuis 2006. Après une pause de 4 ans pour revenir sous la forme d'un trio guitare/basse/batterie, Goodbye Diana reste dans la veine instrumentale. Entre math rock et post rock, n'hésitant pas à mélanger mélodies fines noyées sous des nappes de delay et des riffs rythmés et entêtants. Un premier titre en écoute, « Herbert d’Autoroute » juste après. Sinon, rendez-vous le 20 avril pour la sortie, à moins que tu retrouves le trio sur leur tournée au printemps : le festival A Tant Rêver Du Roi à Pau, Bolbec, Paris, Lyon, Montpellier, Nîmes, Marseille …
Nils Frahm, jeune pianiste allemand et marionnettiste habile des émotions auditives, a aujourd’hui officiellement annoncé la création d’un « Piano Day » ou Journée du piano en français. Le 29 mars, abandonnez vos guitares, ukulélés et autres flûtes, seul l’élégant instrument du Clair de lune beethovénien importera. Alors que le duo récent entre Ólafur Arnalds et Alice Sara Ott vient de sortir son expérience musicale très contemporaine « The Chopin Project », la nouvelle génération d’artistes mêlant influences classiques et claviers électroniques est plus présente que jamais.
Le rendez-vous était donné au Vin des Vivants, une belle cave à Lyon qui ouvre une partie bar en soirée. Un lieu parfait pour rencontrer le fondateur de Wine and Noise, ce blog lyonnais qui parle de viticulture et musique indépendante. Porte close exceptionnellement ce soir là… Voilà qu’on se retrouve sur une terrasse quelconque et qu’en plus on se met à boire une bière tout aussi quelconque. Merde. On a vraiment fait ça comme des punks au final !
Pelecanus revient sur 5 ans de « Heavy Shows » à Paris avec un documentaire inédit et en trois parties sur le développement des concerts Stoned Gatherings : Comment sont nées ces soirées incontournables de la scène Stoner hexagonale ? Qui est derrière l'orga ? Pourquoi le public est si fidèle ? Comment des groupes de Doom, de Psyché ou de Sludge finissent par faire rire les oiseaux et chanter les abeilles ? La réponse en image ! Les Stoned Gatherings, c'est plus que des concerts...
Ça devait bien finir par arriver. Ailleurs, sous une autre forme, etc... mais c'est fait : Pelecanus organise de nouveau des concerts. Pour ce nouveau chapitre, nous avons la chance de nous être associés à Black Owl. Des choses ont changé. D'autres, absolument pas. Nous gardons notre "formule" : groupes que nous supportons, affiches et visuels réalisés par des graphistes et des artistes que nous aimons, dans les meilleures conditions que nous pouvons offrir. Vous me direz, un hibou et un pélican, c'est l'évidence même ! Ouverture des hostilités soniques le 31 mars prochain avec Stoned Jesus et Space Fisters !
Inutile de me prétendre plus sensible que je ne suis, il m’aura fallu plus d’une écoute pour entrer dans ce disque, plus exigeant qu’il n’y paraît. Les deux premières fois, j’avais l’impression de voir la Terre vue de l’espace. Sa beauté est indéniable, mais formelle, intangible, pas encore palpable. A la troisième, je commençais à prendre conscience de la matière, des multiples textures : cet univers se révélait peu à peu. Et il ne cesse dès lors de m’étonner, écoute après écoute.
Deux ans après un premier album d’une grande qualité, suivi de sa version remixée, Oiseaux-Tempête revient avec ÜTOPIYA?, qui sortira le 20 avril chez Sub Rosa.
Parce qu’on n’est pas que des grosses brutes chez Pelecanus.net parfois on écoute de l’indie-rock et on aime ça. On va même jusqu’au concert, comme on l’a fait ce vendredi pour s’assurer que oui, les Écossais de We Were Promised Jetpacks sont vraiment bons. Le son parfait pour accompagner le beau printemps qui s’en vient.
Le mois de mars est à nos portes et proposera une panoplie de tournées alléchantes. Malgré l’absence de concerts de grande envergure, nous aurons la magnifique visite de groupes qui ne passent pas souvent au nord de la frontière. Sans vous ruiner, vous pourrez assister à plusieurs événements qui sauront certainement vous plaire, le point culminant des trente prochains jours sera sans aucun doute le retour d’Enslaved accompagné par les légendaires Yob. Dépêchez-vous de prendre vos places pour les spectacles qui vous intéressent puisque la compétition est moins forte qu’en février et les événements de qualité afficheront certainement complet.
C'est avec beaucoup d'émotion que la team Pelecanus s'envole pour Bordeaux, assister à sa toute première Make It Sabbathy ! Très impatients, on n'a pu s'empêcher de passer à Glazart la veille, pour dire bonjour à nos amis des Stoned Gatherings qui recevaient les poulains de Riding Easy pour la date parisienne de la tournée. Un franc succès qui a placé la barre très haut et qui a méchamment aiguisé notre curiosité...
Si vous reveniez au début des années 2000, vous n’auriez pas pu explorer un campus américain sans manquer de voir au moins un adolescent trop occupé à écrire sur un carnet pour aller en cours. Sac à dos, baggy et lunettes, tel était le profil du rappeur back pack, un courant affilié à des labels tels que Definitive Jux, le label de El-P (Company Flow, Run the Jewels) ou Anticon, label de DoseOne (Subtle, CloudDead) et compagnie, et parfois appelé aussi Abstract hip hop.