La nouvelle offrande du quatuor suédois PG.LOST, qui arrive quatre ans après la sortie de Key en 2012, est un excellent disque de post-rock rempli de textures éthérées qui rappelle les Ecossais de Mogwai par moments, mais aussi les Américains de Maserati, par ses rythmes carrés et les infusions électro, sans toutefois perdre leur identité et s'approprier celles de leurs influences.
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A l’instar de Edan qui rappait « Instead of R&B bitches, I do my hooks with Japanese kids » sur Sing it shitface, Zelooperz remplace les klaxons de vuvuzella présents sur tant de productions rap de ces dix dernières années par des cris de dauphins. Rien qu’avec ce détail, vous pouvez vous douter que Zelooperz regarde le rap de son époque avec la même attitude que Old Dirty Bastard ou Danny Brown (dont il est le petit protégé) : un costume à endosser et à découper à son bon vouloir.
Difficile à croire quand on voit toutes ces terrasses noires de monde et pourtant, c’est bel et bien la rentrée ! L’arrivée du mois de Septembre ne signifie pas seulement la disparition des bracelets de festivals plein de microbes et le tri des 8Go de photos de vacances. C’est aussi, et surtout, le retour des concerts. Alors on ne va pas vous mentir, les salles sortent doucement de leur torpeur estivale et votre agenda ne va pas crouler sous les dates… Mais faites-nous confiance, vous aurez largement de quoi vous rattraper cet automne. Si vous avez oublié les règles de bonne conduite durant l’été, voilà une piqûre de rappel : on protège ses tympans, on range son téléphone et on va dehors pour raconter sa vie !
Faisant l'impasse sur un jeudi très orienté Pop/Folk, nous voici parés pour un vendredi soir à la programmation prometteuse et un samedi un peu plus en demi-teinte. La fréquentation du festival semble clairement en hausse par rapport à mercredi, et même le soleil (pourtant bien rare dans ces contrées) semble de retour. Des conditions on ne peut plus optimales pour s'houblonner les papilles à coup de Postcore dans les tympans !
10 août 2016, la petite ville horlogère du Locle se pare de son célèbre ciel grisâtre du mois d’août, profitant également d'une sympathique baisse des températures nocturnes à des niveaux que l’on pensait disparus depuis février. Joie et hypothermie. Qu’importe, le cataclysme sonore en approche n’aura de cesse de nous réchauffer, la programmation de ce Rock Altitude 11 ans d’âge s’annonçant plus que prometteuse. Un premier soir sous le signe du blast beat et de la destruction spontanée de cervicales : Black et Death sont à l'honneur !
D'entrée de jeu, tenez-vous le pour dit, Neurosis a toujours le feu sacré. Le onzième et nouvel opus, Fires Within Fires, qui souligne les 30 ans du groupe, est magistral. Ils poursuivent le cheminement entamé avec "A Sun That Never Sets" c'est-à-dire des passages musicaux clairs/obscurs, des tendances folk sur les bords, quand même moins présentes que par le passé. Ne vous inquiétez pas, la lourdeur est toujours au rendez-vous.
Le mois de septembre est fantastique. Non seulement la température rafraîchit, mais il y a toujours une panoplie de tournées qui s'arrêtent à Montréal. On est choyés cette année, on a droit à des prestations de gros noms dans le black métal, le doom, le punk, le drone, le post-rock et j'en passe. Ça vous tente pas d'inventer une machine à imprimer les nouveaux billets de banque en plastique afin d'éviter de choisir entre U.K. Subs, Tribulation, Rotting Christ, Dopethrone, Godspeed You! Black Emperor et Wolves in the Throne Room?
Le quatrième album très anticipé de SubRosa, For This We Fought The Battle Of Ages, paraîtra sur Profound Lore Records le 26 août prochain. Une suite logique à leur excellent album de 2013, More Constant Than The Gods, SubRosa livre encore une fois la marchandise avec son doom aux violons électriques ensorcelants.
NY in 64 émerge des cendres de nombreux groupes de 90s hardcore. Le quatuor du New Jersey mélange ses nombreuses influences pour créer une forme complexe de hardcore progressif instrumental. Nous les avons interviewés à l'aube de leur première prestation canadienne dans le cadre du festival Oeil du Tigre.
Quelle satisfaction éprouvons-nous à être confrontés à nos peurs les plus profondes ? A quel point le morbide peut-il influencer un art ? Si ces questions ne peuvent trouver de réponses catégoriques et objectives, certains artistes y ont consacrés leur vie entière, distillant avec brio nos angoisses dans des œuvres marquantes ou, au moins, intrigantes. Et c'est de l'un d'eux que l'on va joyeusement discutailler aujourd'hui : H.R. Giger, dessinateur/plasticien suisse né le 5 février 1940 et, malheureusement, décédé le 12 mai 2014.
Un groupe peut-il passer de "sensation" dans le monde du doom au "gros truc" dans celui du heavy blues en pas vraiment deux albums et quelques EP ?! Plus intéressant encore : contrairement à la sagesse populaire illustrée par Public Enemy il y a déjà bien des années, existe-t-il des exceptions qui confirment la règle quant à la hype ?
En août, plusieurs groupes vont jouer des albums qui ont été charnières dans leurs discographies; Cult of Luna joueront Somewhere Along the Highway et Boris joueront Pink dans leur intégralité. Nous aurons une dose constante de metal pour la fin de l'été. On débute le mois avec Misery Index et Vastum, puis on le termine avec les géants dans Monolord. Pas besoin de t'acheter de la Coors Light trop chère au Heavy Montréal pour voir des bons bands, je te le garantie.