Il est très rare que l'on soit amené à se rendre à Laval pour aller à un concert, c'était pourtant le cas ce 14 novembre dernier pour le passage d'A Perfect Circle et de The Beta Machine à la Place Bell. Après l'accueil plutôt tiède d'un par terre peu rempli pour The Beta Machine (projet réunissant Matt McJunkins, membre d'Eagles of Death Metal et de Puscifer ainsi que de Jeff Friedl, membre de Puscifer et Filter, mais aussi tous deux musiciens au sein d'A Perfect Circle pour cette tournée), A Perfect Circle monta sur scène et déroula des morceaux issuent de ses albums phares (Mer de Noms, Thirteenth Step ainsi que celui composés uniquement de reprises, eMOTIVe) ainsi que quelques nouvelles pièces, 4 au total, disséminées vers la dernière partie de soirée, devant une audience dont l'extaticité était aussi forte que l'attente fût longue pour revivre ces instants. Le concert se termina justement sur une des nouvelles pièces et une chose est sûre, à l'écoute de celle-ci, certains auront hâte de revoir le groupe après la sortie de son nouvel album et d'autres clairement pas. Mais ça, nous en reparlerons probablement dans une autre rubrique du site en 2018.
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Montréal
Propagandhi, le légendaire quatuor de Winnipeg, Manitoba, présentement en tournée canadienne, nous rendait visite en ce dimanche pluvieux d'octobre 2017, en support à leur tout nouveau disque, Victory Lap, 3 ans après leur dernier passage en août 2014. Encore une fois entre les murs du Club Soda, accompagné de G.A.S. Drummers d'Espagne et Iron Chic de Long Island, NY.
Grails et Appalaches sont montés sur la scène du Ritz P.D.B. et ont littéralement fait fondre les plombs des speakers. Appalaches est un groupe montréalais qui nous a présenté un set très haut en décibels. C’est bon, c’est fort, ça torche et la police s’est pointée en fin de set pour brailler que c’était trop fort. Grails, en provenance de Portland Oregon, ont offert une prestation solide et très impressionnante. Les membres multi-instrumentalistes se sont interchangé les rôles sur scène et nous ont offert une musique aux influences multiples, passant autant par la noise, le psychédélique, le métal et parfois même par un côté western spaghetti. Les projections sur écrans se sont prêtées à merveille à l’atmosphère cinématographique qui a envoûté le public durant toute la soirée.
Quand des groupes aussi importants qu'Amenra, Converge ou Neurosis se réunissent pour une seule et même tournée, croyez-moi, on y pense des mois à l'avance. Et ce, même si Converge était pris dans une pseudo tourmente d'exclusivité avec un autre festival québécois, tout le monde fût finalement présent pour un spectacle où la classe était le dénominateur commun. Qu'elle soit noire, rapide ou massive, celle-ci s'est déclinée talentueusement pour un par terre qui ne fût jamais totalement rempli, ce qui fût d'ailleurs plutôt étonnant pour Amenra qui n'était pas passé depuis longtemps à Montréal et qui n'a pas suscité un grand déplacement. C'est au gré de la soirée que la salle se remplit de plus en plus, jusqu'au summum de la soirée avec Neurosis, en très grande forme, qui nous fit littéralement une démonstration de terraformation, créant sous nos yeux un univers complexe, brut et d'une beauté surnaturelle. Le reste, c'est en images que ça se passe.
La formation Planes Mistaken For Stars était de passage à Montréal au Bar Le Ritz P.D.B. Le quatuor de l'Illinois soit: Gared O'Donnell – guitare, voix, Mike Ricketts – drums, Chuck French – guitare et Neil Keener – basse, ne s'est pas laissé attendre en salle. Ils sont monté sur la scène et ont franchement abasourdi les spectateurs à l'avant de la salle. Un spectacle tout en pénombre les a rendu franchement beaucoup plus effrayant qu'ils le sont vraiment.
«J'espère que vous travaillez pas demain, parce que ça va être laitte!», lance Vince de Dopethrone avant de démarrer la machine. C'est parfait, ça va me libérer de la chanson de Katy Perry qui me trotte dans la tête depuis le début de la journée, ça va me purger des images de la vidéo qui l'accompagne, un truc léché qui verse dans la dystopie softcore, esthétique de dessin animé béat avec zombies politiquement propres et corrects.
Le groupe californien The Bronx était de passage à Montréal le 14 avril, vendredi saint, et le groupe de Los Angeles était tout sauf sain d'esprit (sain, vendredi saint, oui je sais, mauvais jeu de mot). La présente tournée pan-canadienne se fait sans aucun nouvel album à promouvoir, donc ceux et celles qui étaient présents eurent droit à une rafale des classiques du quatuor, couvrant la majorité de leur albums éponymes, en plus d'être récemment flanqués du batteur Joey Castillio (Queens of The Stone age) qui a rejoint le groupe juste avant la tournée. Les flammèches, le chaos et la folie étaient au rendez-vous.
Pour souligner la crucifixion de Jésus, je suis allée à la deuxième soirée de la première édition du Covenant Montréal. Crooked Mouth, Ossuaire, Imperial Triumphant, Gevurah et Sortilegia se sont consacrés à rendre la soirée sombre et impitoyable.
Jeudi soir, le 13 avril, à l'aube d'un long week-end commençait la première édition montréalaise du Convenant Fest, un festival déjà établi à Vancouver, et qui s'implante dans la métropole québécoise, avec une belle sélection de groupes de musiques extrêmes répartis sur trois jours. Des noms comme Gorguts, Sortilegia, Dysrhythmia, Imperial Triumphant parmi tant d'autres allaient se succéder sur la scène de la sala Rossa, et Pelecanus était la pour couvrir deux de ces trois jours. Donc sans plus attendre, voici un résumé du jour un.
Il y a deux semaines, Dopethrone a joué une prestation secrète avec son nouveau batteur. Vous avez manqué ça? Voici un retour sur ce concert intime.