Alors que vous pourrez les voir (ne pensez même pas les louper) en France comme au Québec à la rentrée, les Anglais d'Uncle Acid & the Deadbeats viennent d'annoncer la sortie de leur quatrième album : The Night Creeper. Après l'hommage au cinéma de la Hammer avec Blood Lust en 2011 et à celui des États-Unis post-hippies avec Mind Control en 2013, Uncle Acid offrira avec The Night Creeper une oeuvre puisant son inspiration dans une histoire tout droit sortie d'un vieux roman de gare qui aurait été adaptée en un film noir puis remis au goût du jour. Tout un programme. Quand on connait le talent et la volonté de proposer quelque chose de solide de Kevin Starr, il me tarde fort de découvrir ce nouvel opus. En attendant un premier extrait, ruez-vous sur des places de concert pour leur passage à l'automne. Et pour patienter vous pouvez toujours relire l'entrevue que nous avions fait du groupe en 2014.
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Rock
Pas vraiment du rock, pas vraiment du doom, pas vraiment du psyche. Nope... Un mélange de tous ces styles et encore d'autres choses pour former un tout réellement "à part". Voilà, c'est la seule manière que j'ai de décrire la musique de Queen Elephantine. Formé au Japon au milieu des années 2000, relocalisé aux USA depuis, un nouvel opus "Omen" sous forme de rétrospective qui repousse un peu plus loin les frontières du voyage intersidéral avec comme seul moyen de transport un paire d'enceintes. Bonne balade dans les étoiles...
Deuxième jour dans l'antre de la musique underground ! Entre interviews et pinces à serrer, le samedi s'annonce bien rempli. Grosse mention spéciale à Jeremy Irons & The Ratgang Malibus qui ont littéralement encensé le Black Heart en milieu d'après-midi. Quelques esprits avisés (partage et échange en matière de musique sont les maîtres mots, soyons précis) ont également beaucoup apprécié la prestation de Landskap sur la scène prog. Le groupe a fait ses preuves sur enregistrement et je regrette de ne m'être approchée d'eux en temps voulu...
Il existe des piqûres d’insectes plus virulentes que d’autres. Stephen Whelan, batteur de God Is An Astronaut, en a malheureusement fait la douloureuse expérience en Septembre dernier. Son état de santé l’obligeant à abandonner son poste en pleine tournée, le groupe avait été contraint d’annuler quelques dates en attendant l’arrivée d’un remplaçant. Pas de chance, Lyon était dans le lot.
"Abyss", nouvel album de la mystérieuse Chelsea Wolfe paraîtra le 7 août chez Sargent House. L’enregistrement s’est déroulé à Dallas avec le producteur John Congleton (Swans, Angel Olsen, Baroness…). Côté musiciens, on y retrouvera le multi-instrumentiste Ben Chisholm avec qui la belle travaille depuis longtemps, le batteur Dylan Fujioka, la violoniste Ezra Buchla mais aussi Mike Sullivan, guitariste de Russian Circles.
Le 21 octobre 1983, j'ai 15 ans et j'assiste à mon deuxième ou à mon troisième concert, je ne sais plus. Les empreintes s'effacent. Black Sabbath est au légendaire Forum de Montréal. Une horde de poils envahit le métro et squatte le square Cabot juste en face. On s'installe en plusieurs groupes pour faire la fête, bien se préparer une tête avant d'entrer dans le Temple. Nous entrons, l'attente perdure. Le groupe de première partie, Nazareth, prend un temps incroyable avant de monter sur scène. Les rumeurs s'intensifient. Certains parlent d'overdose, d'autres de problèmes techniques. Ça buzze, ça boit. Plus de trente ans plus tard, tandis que j'attends sagement J à la station de métro Berri, c'est sur la page Facebook du spectacle que les rumeurs font surface. Satan's Satyrs ne jouera pas. N'y aura-t-il que deux groupes ? Devant moi, une nouvelle génération de rockers prend d'assaut les wagons. Eux aussi se rendent au Corona pour voir Electric Wizard, c'est certain. Jeans, manteaux de cuir, vestes de jeans avec patches, chaînes, cheveux longs. Ça fait du bien à voir cette relève, ça fait du bien de voir que non, nous ne sommes pas seuls.
Tu t'attends à entrer lentement dans le désert. Tu t'installes, tu t'ouvres une cannette de bière bien froide, tu mets le disque dans le lecteur et tu appuies sur PLAY et ça part. Tu crois t'être trompé, tu prends la pochette qui repose sur la table du salon. Pas de doute, c'est bien Brant Bjork. L'addition des Low Desert Punk aura-t-elle modifié à ce point l'univers sonore du légendaire batteur ? Car dès les premières notes, tu croirais entendre une pièce oubliée de l'enregistrement de Master of Reality de Sabbath. Puis, une pause. La basse sonne la charge timidement. Suit la guitare, beaucoup plus distortionnée que ce à quoi nous a habitué le Bjork. Puis, la voix, la voix empâtée, un peu traîneuse, la voix que tu reconnais. C'est bien lui. Ça se replace. Tu prends une première gorgée de bière, tu te cales dans ton fauteuil. Ça va bien.
Mercredi 21 janvier 2014. Les notes de “A Multiplicity of Doors” envahissent mon appartement depuis quelques minutes quand je réalise soudain que je n’écoute Earth qu’en deux occasions : en fond sonore discret, un bon bouquin dans les mains, et au casque le soir, attendant patiemment que Morphée fasse son apparition. En résumé, l’extrême inverse d’un concert… Le doute m’envahit. Quel peut bien être le rendu d’une musique aussi posée que celle de Earth en conditions live ? Et surtout, vais-je réussir à laisser mes habitudes de côté et à l’apprécier dans ce nouveau contexte ?
Depuis 2012, le trio originaire de Melbourne sème son heavy/blues rétro directement inspiré des atmosphères musicales progressives des années 1970. Ils signent là leur tout premier album, un cinq titres éponyme qui présente parfaitement le genre qu'ils développent. Sur une base résolument blues, tant dans la thématique que dans la mise en place du rythme, Child incorpore quelques éléments « novateurs », comme la grosse ligne de fuzz en arrière-plan.