Le Rock est une religion. Quiconque vous dira le contraire ou ne l'envisagera pas de la sorte est un fumier fumiste de la pire espèce. Un infidèle à soumettre à la Question!!! Et comme les cultes des Temps Anciens qui faisaient la part belle aux libations, bacchanales, sacrifices humains et autres petits bonheurs de la vie - car oui, on savait s’amuser en ce temps-là - une religion polythéiste de surcroît! Ses représentants sur terre, pour ne parler que de ceux qui foulent les scènes, se nomment Lemmy Kilmister, Scott Kelly, Dave Grohl, Matt Pike et... Scott Weinrich, plus communément appelé Wino. On lui doit déjà plusieurs piliers du Rock : Saint Vitus, The Hidden Hand, Spirit Caravan, The Obsessed, Shrinebuilder, un album solo, plus un acoustique ("Adrift") et maintenant : Premonition 13.
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Bongripper c'est le mal. C'est la lourdeur du Doom associé à la crasse du Sludge qui fera apparaître le chef des anges rebelles dans ton salon. C'est sur les conseils de William qui m'a mis entre les mains l'incroyable Satan Worshipping Doom que j'ai découvert ce projet créé en 2005 à Chicago par Dennis Pleckham, Nick Dellacroce (Guitares), Ronald Petzke (Basse) et Daniel O'Connor (Batterie). Le groupe a à son actif plusieurs albums et EP, le premier sorti en 2006 "The Great Barrier Reefer" annonçait déjà la couleur avec sa pièce massive de 80 minutes oscillant entre Sludge, Stoner et Doom lentissime. Un an après sortiront 2 EP : "Hippie Killer" du même acabit que le premier album, puis "Heroin" qui poussera la provoc jusqu'à fournir tout le kit pour se prendre une dose de la drogue du même nom. Le grand intérêt de cet EP résidera, plus que leur petite provoc, dans la direction qu'il prendra, opérant dans un Drone slash Noise montrant bien que les musiciens composant le quintet n'ont aucunement besoin de prouver que leurs influences sont diverses et excellentes (bien qu'une certaine Radio Schizo sur allmetalforums.com dira de cet album : "some of the most unlistenable shit I've ever heard"). Mais ce qui m'a bel et bien donné envie de parler de Bongripper ici c'est l'incontournable "Satan Worshipping Doom" (qui, pour l'anecdote, était vendu en vinyle avec des bouchons...lulz), qui mêle avec brio tout un tas d'influences vraiment intelligemment maîtrisées, du Black-metal et ses blast aux riffs aux limites d'un Post-metal massif et lancinant tout en allant rôder du côté d'un Stoner catchy et entrainant. Bref vous aurez compris : un must-listen et un must-have. Brin d'actualité supplémentaire le groupe sort en ce joli mois de Mai fleuri, un EP du doux nom de Sex-Tape / Snuff Movie en 7" au léger prix de 5$ (9.50$ avec les frais de port) ce qui est parfait pour celui qui veut supporter le groupe tout en le découvrant. Allez-y aveuglement, un achat coup de tête qui, on vous l'assure, se transformera en coup de coeur.
Alors qu’il ne s’agit pas, loin de là, du coin le plus sympa de la planète, encore moins des USA, la scène artistique de Louisville dans le Kentucky a depuis les années cinquante accouché de nombreux fleurons de la culture occidentale. Plus connu par le commun des mortels pour le derby du Kentucky et pour son bourbon, Louisville est pour moi la ville de naissance de grands auteurs et d’une des scènes hardcore parmi les plus intéressantes et atypiques des années 90. By The Grace Of God, Endpoint, National Acrobat, Breather Resist viennent de Louisville. Coliseum aussi.
La boeuf attitude, on l'a tous plus ou moins cotoyée un soir de déperdition en perdant le total contrôle de décence et d'éducation, du à une prise plus ou moins massive de substances plus ou moins illicites. Les Weedeater, eux, la vivent au quotidien, dans un délire regréssif sudiste où l'on brandit fièrement le drapeau de l'Alabama comme étant le plus beau pays du monde.
Je ne sais même pas pourquoi j'ai acheté ce disque à Paris, peut être parce que l'ami Nico de MusicFearSatan l'a sorti en LP sur son label.
Faudra qu'on m'explique comment l'un des disques d'Ambiant les plus apaisants et cotonneux puisse être préféré en format 3xLP, où il faut donc que tu lèves ton cul six fois du canapé pour pouvoir espérer écouter l'oeuvre en entier.
Comme l'ont dit certains de mes camarades sur leurs blogs respectifs récemment, Grails va clairement au-delà des schémas parfois étriqués du genre dit Post-Rock. Ça ne se ressentait pas forcément avec les deux premiers disques sur Neurot Recordings (assez conventionnel dans le style, violon à l'appui), mais cette série de vynil EP vient vite nous contredire, en nous emmenant dans un tourbillon sonique aussi évasif que brillant.
J'avais bien accroché le premier opus du quintet de Virginie, sans que ce soit pour autant la mega claque annoncée par quelques net-medias à l'encensement un peu trop facile. J'ai peut être un peu moins de patience pour cette musique étirée et longue que le Post -Rock avec le temps.
Dylan Carlson fait partie de ces musiciens dont le talent n'a d'égal que leur invraisemblance. Armurier d'un triste jour pour Kurt Cobain, drug-addict ayant élevé la musique à un niveau métaphysique rare, Carlson est un homme aux goûts défrayant la chronique (cf l'influence du groupe Tuareg nommé Tinariwen dans les influences de Angels Of Darkness, Demons Of Light I ou la forte impact de son amour pour la musique Country ou Jazz dans ses dernières compositions). Voici donc une anthologie des albums l'ayant fortement impacté tout au long de sa vie publiée aujourd'hui sur le site Pitchfork.com et traduit instantanément par nos soins.
Ça fait un moment que je voulais parler de Master Musicians of Bukkake ici. D'abord parce que le projet mélange un tas de musiciens dont on adore les projets (je pense principalement à Earth et Secret Chiefs 3 me concernant).