Est-il encore nécessaire de présenter Sunn O))) ? À la vue du flot de t-shirts que je croise toute l'année dans les festivals / concerts de musiques amplifiées, pas vraiment. Bon, pour ceux qui n'auraient jamais entendu parlé de ce projet affublé d'un nom d'ampli : flashback ! Sunn O))) est né de la rencontre de Stephen O'Malley et Greg Anderson, tous deux étudiants en 1991 et aujourd'hui propriétaires de Southern Lord Records. Nos compères, étant tous deux de grands fans de la musique de Earth, décident d'utiliser la marque d'ampli favorite du père Carlson (saviez-vous d'ailleurs que le premier nom de Sunn O))) était Mars? Autre clin d'oeil à Earth) et plus que ça même, de continuer à propager la bonne parole du vibro-massage-sonique-du-calbar, autrement dit, de la musique drone. Pour en savoir plus sur leur philosophie, leur musique et leurs robes de bure c'est dans la vidéo de Gilles Paté que ça se passe. (Via the-drone.com)
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États-Unis
Un seul reproche à ce disque : ce n'est qu'un EP !!! Seulement trois titres !!! Peut-être est-ce un peu court pour une chronique ? Mais ce sera suffisant. Enfin, je vais me forcer, et croyez-moi, à l'écoute de " Invisible White ", ce n'est pas une mince affaire.
ATTENTION!!! Précaution d'usage à respecter : tout individu souhaitant écouter cet album doit au préalable s'échauffer correctement les muscles du cou et avoir consulté un kinésithérapeute pour vérifier qu'il ne souffre d'aucun problème aux vertèbres cervicales.
Bon, on ouvre la fenêtre pour laisser s'échapper la fumée et les effluves corporelles des groupes habituels et laissez-moi vous parler un peu d'A Winged Victory For The Sullen la dernière et énième sublime sortie du label Erased Tapes (Nils Frahm, Ólafur Arnalds...). Le 6 mars 2010, Mark Linkous auteur compositeur interprète américain décède à Knoxville dans le Tennessee. Adam Wiltzie (un des deux Stars of the Lid) et le compositeur Dustin O'Halloran s'associent le temps d'un dernier hommage au monsieur en décidant de sortir conjointement un album aux frontières de l'ambient, du classique et parfois même du post-rock, rappelant par ailleurs vaguement les prémices de Deaf Center où le travail de Jóhann Jóhannsson (avec And In The Endless Pause There Came The Sound Of Bees). Travaillant sur la "synesthésie" (ou l'art de toucher deux perceptions simultanément en sollicitant un seul sens) nos deux comparses se sont munis d'un quatuor à cordes, d'un cor, d'un basson, de deux pianos (un Fazioli et un Bösendorfer Impérial aux sons atypiques), de guitares électriques, le tout retravaillé de manière finale par ordinateur. L'harmonie qui s'en dégage est une ode au voyage vers une catalepsie nocturne où la musique, ennivrante, lascive, prend là tout son sens. Notez que le groupe sera de passage dans la petite Casa Del Popolo de Montréal le 31 octobre prochain et je suis très curieux de voir comment ils vont rendre tout ça en live. C'est un rendez-vous. Pour écouter quelques extrait dont l'énorme Steep Hills of Vicodin Tears c'est dans la suite de l'article que ça se passe. On sort son casque, on s'allonge et on clique.
Catégorie chef-d'oeuvre. Montréal. Métro. Un après-midi. J'arrive sur le quai et je lance " Rest ", le nouvel album des Américains de l'Arkansas de Rwake. Une minute trente de douce litanie d'une voix féminine éthérée, puis... BOUM !
" The Hunter " ne va pas ravir les grincheux et autres chialards. Grosse production et style prog/heavy à tous les étages. L'album du plus. Plus de son, plus de moyens, de guitares, de voix, de plans complètement hallucinés et seventies, une batterie plus lourde. Plus, toujours plus.
Un beau jour de 2006, un camarade me conseillait d'écouter un album sobrement intitulé « Bestial » d'un duo batterie/guitare portant le doux sobriquet de Black Cobra : « c'est le nouveau groupe du bassiste de Acid King, tu verras, ça fait mal ». Effectivement : une baffe Monumentale et Apocalyptique.
Pour les avoir vu récemment en concert avec A Storm of Light à Montréal et avoir ensuite avalé leur courte mais excellente discographie, c'est avec délice que l'on découvre ces 3 lives filmés en studio grâce à Theviolitionist.com.
Ah, Saviours... Un groupe peut-être à part, sans nul doute cher à mon coeur. En provenance direct d’Oakland, juste derrière San Fransisco, ville connue pour avoir été le chapitre le plus important des Hell’s Angels et le berceau de tout ce qu’il y a de plus mauvais, hargneux et déglingué aux USA... Comme le disait si bien Obi Wan Kenobi, la plupart des réalités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre propre point de vue. Alors, pour apprécier ce nouvel opus des petits gars d'Oakland, il en va de même. Quelle est votre/vos définition(s) du Rock?
Oui, Matt Pike était/est le guitariste de Sleep. Oui, son nouveau groupe, High On Fire, est en train de reprendre avec dignité, violence et maestria le flambeau de Motörhead. Ca, tout le monde le sait plus ou moins. Ce qui est moins connu et aura nécessité des semaines de recherches partout dans le monde, de nombreuses, et souvent très périlleuses entrevues avec des êtres protéiformes, au mépris de toutes les règles élémentaires de sécurité et de préservation de soi, c’est le Pourquoi. Peut-être aussi le Comment...