C'est un vrai plaisir de se retrouver dans cette belle salle qu'est La Maroquinerie, d'autant plus avec une telle affiche ! Datcha Mandala, Glowsun et Mars Red Sky se complètent de façon cohérente et se retrouvent dans un lieu agréable pour le public : la soirée s'annonce plutôt bien. Avant même de passer la porte, c'est le stand merch' qui attire l'attention. Johan Jacob, guitariste et chanteur de Glowsun, y traîne avec ses illustrations emblématiques de la scène stoner, que l'on retrouvent aussi sur les T-Shirts de Mars Red Sky... Le décor est posé !
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Mars Red Sky
Il faut l'avouer, l'année 2014 a débuté sur les chapeaux de roues. Plusieurs grosses formations vont ou ont sorti du matériel qui, je ne sais pas pour vous, m'accapare déjà pas mal de temps à digérer ici, et ce dans un style comme dans un autre. Ce qui ne changera pas cette année ? Il y a toujours des pionniers pour revenir, des inconnus pour nous surprendre, et des choses qui ne fleuriront que sur le fil des années. Toujours est-il qu'il faut bien se faire des listes, histoire de s'y retrouver, ce que je propose dans la suite avec un article "mémo" de tout ce qui va pointer le museau prochainement. Une liste qu'il est d'ailleurs fortement recommandé de compléter dans les commentaires.
En 2011 les Black Angels et la Reverberation Appreciation Society créent le Austin Psych Fest au Texas. Et cette année ils ont décidé de l'exporter à Angers. Pour cette première édition, peu de battage autour du fest, l'idée étant d'avoir un public de connaisseurs qui répondront présents puisque le fest était complet depuis quelques semaines, rassemblant 2000 personnes sur les deux jours. Pour l'occasion, un bon nombre de festivaliers venant d'Espagne, de Belgique, d'Angleterre, d'Allemagne et de Hollande avaient fait le déplacement. Au programme pas moins d'une vingtaine de groupes sélectionnés par l'équipe du Austin Psych Fest, l'organisation et la promotion seront gérées de belle façon par l'équipe du Chabada. Quelques belles découvertes comme Camera, une déception avec l'hystérie barbante de The Telescope, un plaisir mystique avec Dead Skeleton. Pour une première édition c'était une belle réussite, l'orge, l'ambiance, l'organisation, aucune anicroche. Vivement la prochaine édition.
J'avais eu le plaisir de découvrir et chroniquer la collaboration des deux groupes via la compilation Falling Down il y a quelques mois, et voilà qu'ils posent maintenant le tout, agrémenté de 2 morceaux inédits sur galette. Les 2 groupes originaires du Sud-Ouest de la France, j'ai nommé Mars Red Sky et Year of No Light, proposent donc ici un split EP pour 10,95 petits euros au format vinyl disponible en version rouge/noire marbrée chez Headspin Records (Porcupine Tree, Eternal Elysium…). Foncez !
Source : yearofnolightofficial.tumblr.com
Avant l'ère de la toile, un des moyens les plus efficaces de percevoir l'écho des abysses de la créativité musicale était les fanzines. Imprimés puis distribués par voie postale ils inondaient la planète entière contre quelques timbres. Puis le virtuel a débarqué dans nos vies. Les plateformes de diffusion telles que les blogues et leur facilité de création ont permis à des gens peu à peu de se passer du papier pour créer un réseau formidable d'échange immatériel, plus dense et polymorphe. L'information reste la même, les canaux de diffusion évoluent, la Terre tourne encore et encore. Nous sommes à une époque de notre civilisation qui ne laissera presque pas de traces ou très peu comparé à nos aïeux. À l'heure de l'immatériel et des données dans les nuages, un binôme a pris l'initiative courageuse de nous pondre sur un support physique une trace sonore de leur époque. Certes cette trace ne sera, comme tout, pas éternelle. Cela dit avec ses artworks signés Synckop, son DVD débordant de contenus signés Mariexxme, l'édition IIV de la compilation Falling Down risque de vous rester gravée dans la rétine et dans les oreilles pour un bon moment.
14 avril: cette troisième journée avait des allures similaires aux deux premières : nous avions droit à quelques concerts acoustiques et aux listening party du nouvel album de Saint-Vitus. C'était evil à souhait! Malgré tout, je préférai me diriger vers la petite salle où Mike Scheidt, le guitariste et chanteur de Yob, présentait sont matériel solo.
Je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, mais à chaque fois que je réalise un classement de mes parutions favorites d'une année musicale… et bien je regrette à la seconde même où j'envoie la liste de façon officielle. J'imagine que vous êtes dans la même situation que moi, c'est toujours lorsqu'on croit avoir tout fixé qu'un groupe titanesque vient nous faire mentir.