"Du Black-metal, oui, mais du bon!". Telle est notre devise ici-bas. D'autant plus qu'il s'agit ici d'un projet français qui s'ajoute à la perpetuellement grandissante liste de groupes à tendance avant-gardiste foutrement intéressants (je pense tout de suite à Blut Aus Nord ou The Austrasian Goat). Les mystérieuxDeathspell Omega sortiront donc un nouvel EP intitulé "Drought" le 22 juin prochain. Le tout est disponible en pré-commande chez Season of Mist ici et un premier morceau est disponible à l'écoute dans la suite de l'article. Perso ça ne m'a pas forcément beaucoup séduit, mais j'attends avec impatience de pouvoir m'enfiler l'oeuvre en intégralité pour sceller mon jugement.
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Au rayon Dark ambient, un projet de la Church of Ra m'avait énormément plu il y a quelques temps :Sembler Deah. C'est à travers le travail absolument classe de William Lacalmontie (qui pratique aussi et surtout la photographie d'une main de maître) que je me remémore l'existence d'un tout autre projet de la même paroisse et dans un style similaire : Treha Sektori. Après quelques écoutes de Sorieh sorti en 2009, je dois bien avouer que celui-ci n'atteint pas pour le moment Sembler Deah dans mon top, mais la bande annonce du nouvel album est trop trippante pour passer sous silence. Il est évident qu'avec un support visuel pareil, Treha Sektori aura encore mon attention avec ce nouvel opus intitulé "Endessiah" qui sortira le 31 octobre prochain via un des label canadien référence du genre : Cyclic Law.
On ne peut penser au métal industriel sans nommer Godflesh, le mythique groupe de sieurs Justin Broadrick et G. C. Green. Portant fièrement des influences palpables telles que Killing Joke, Swans et Whitehouse avec un imbroglio sabbathien et ambiant, Godlfesh a toujours été ce groupe transcendant les genres, assez métal pour la faune hirsute hurlante et assez industriel pour les têtes à rivets. Comme tout groupe définissant un genre, les clones se multiplieront au fil des décennies mais certains tireront leur épingle du jeu en offrant une nouvelle approche (comme Fear Factory, Pitchshifter et Isis de la première heure) qui pousseront un peu plus loin les limites du genre.
C’est simple, ils sont potes avec tout le monde, ils sont partout et ils sont foutrement géniaux. Les Melvins ont désormais une carrière digne des plus grands, et un retour sur celle-ci s’avère un exercice aussi touffu et dense que la chevelure de Buzz Osborne...
Je vais mettre les choses au clair de suite. Je n'ai pas bu. Je n'ai rien pris. Et il s'agit probablement de la news qui n'a, à la hauteur de son énormité, que l'intérêt qu'elle va susciter dans les chaumières. Nous savions déjà que 3 membres d'Isis bidouillaient des trucs dans leur coin, conduit principalement par l'ancien batteur/ingé son Aaron Harris. Et bien figurez-vous qu'ils ont mobilisé notre Chino Moreno international pour venir poser son chant déchiré sur leurs instrus. Ouais. Là maintenant je suis curieux, j'ai peur, mais je suis curieux, mais j'ai peur. Bref vous l'aurez compris, je me demande FOUTREMENT ce que ça va donner. Rendez-vous dans quelques jours pour connaitre la date précise de sortie, pour le moment nous savons juste que cela sortira chez Ipecac. Source : Speakeasy
Il existe deux groupes dans l'Histoire du Heavy. Pas un, pas trois, pas... Non, juste deux. Le premier, bien entendu, c'est celui qui a inventé le genre : Black Sabbath, avec un premier album éponyme en 1970. Le second... Et bien, il s'agit d'un groupe qui a révolutionné le style vingt ans plus tard : Sleep.
Quelques jours avant la sortie de "Feast on your Gone" sur Pelagic Records, Tomas Liljedahl se prête au jeu de la promo pour "The Old Wind". Entretien formel au départ, l'ancien chanteur de Breach se livre et nous parle de ses aspirations et de ses angoisses à l'origine de son retour sur le devant de la scène.
Les vétérans de la scène doom canadienne connaissent ce puissant groupe d'Ottawa depuis la parution de God's Hooks en 2010. Ils avaient au départ dans leur rang un membre d'Alaskan, mais c'est désormais accompagné du batteur de Great Sabatini et du bassiste de Collider que les deux guitaristes nous présentent ce monstrueux EP. Intitulé Nibaak, ce court album de trois pièces pue la chair et le sang. Une fureur hivernale et un mal de vivre vous perforent la cage thoracique lors de l'écoute. Une rage noire et mortelle s'évade du chant, c'est la trame sonore d'une lutte pour votre survie contre un grizzly dans les montagnes canadiennes. Le mixage de Topon Das, du légendaire groupe canadien Fuck The Facts, frappe encore une fois dans le mille. Je le définis désormais comme la référence en musique lourde au Canada, son travail entourant les derniers albums de Motivator, Alaskan, Merdarahta et The Great Sabatini est fatal. Faites-vous plaisir si vous êtes amateur de doom dépressif et violent, allez découvrir Biipiigwan et ne les manquez pas lors de leur prochaine tournée canadienne en juin. Bonne écoute : http://biipiigwan.bandcamp.com/album/nibaak-ep
"L'histoire raconte que Jésus Christ avait un frère jumeau (nommé Liao) qui est mort pour que Jésus Christ puisse vivre. Mais ce jumeau est instantanément devenu un voyageur dans le temps. Seulement il ne peut voyager que dans le futur, mais il découvre un parchemin dérobé en Ancienne Stygia, et c'est là que je suis tombé sur Robert E. Howard. Stygia était un territoire de magie noire et de sorcellerie. Les Vanirs, une race de guerriers, sont arrivés et ont tué tous les Stygians et ont brûlé tous les parchemins, mais quelques-uns sont sortis clandestinement."
Curation. Ouh quel vilain mot ! Mais après tout, c'est ce que nous faisons au quotidien, quand nous "blippons" ou "last.fmons" les morceaux que nous écoutons, quand nous partageons ou "likons" nos dernières découvertes sur forums et réseaux sociaux à ceux qui eux-mêmes nous avaient partagé cette énorme perle il y a quelques mois. Il y a aussi ceux qui tiennent des blogues ou des webzines, qui ont envie de partager de manière plus engagée ou construite leurs coups de coeur. Et puis il y a ceux qui décident d'agir de manière tout à fait originale, avec un concept plus vieux que la plus vieille des plateformes de l'Interweb : la compilation. Yann et Thibault sont les 2 ombres s'agitant du haut de leur montagne derrière ces immenses coffrets remplis d'inédits et de nouveaux groupes à découvrir. Dans le cadre de la sortie de leur prochaine compilation Falling Down IIV (réunissant des morceaux de The Winchester Club, Year of No Light/Mars Red Sky, Syndrome, Aidan Baker, Monarch et bien d'autres) déclinée dans plusieurs éditions très très classes et disponible en pré-commande par ici, je leur ai proposé notre classique interview fleuve qu'ils ont décidé d'affronter en binome à la suite.