"Abyss", nouvel album de la mystérieuse Chelsea Wolfe paraîtra le 7 août chez Sargent House. L’enregistrement s’est déroulé à Dallas avec le producteur John Congleton (Swans, Angel Olsen, Baroness…). Côté musiciens, on y retrouvera le multi-instrumentiste Ben Chisholm avec qui la belle travaille depuis longtemps, le batteur Dylan Fujioka, la violoniste Ezra Buchla mais aussi Mike Sullivan, guitariste de Russian Circles.
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Il y a un moment dans la bande dessinée Obelix et compagnie où le débonnaire gaulois s’habille avec un pantalon rayé multi-colore et se présente tout fier à Asterix avec sa nouvelle coupe de cheveux. A cet instant, on peut apercevoir à travers ce personnage obèse, sympathique, obsédé par la bouffe et pris dans la prise de conscience de son absence de style la naissance d'Action Bronson.
Odeurs d'épices et épaisses volutes de fumée, c'est ce qui nous attendait le 11 avril dernier aux Katacombes de Montréal où Dopethrone avait décidé de lancer son dernier album Hochelaga (ndlr : quartier populaire de Montréal où est implanté leur QG), programmé le 22 avril chez Totem Cat Records. Après une introduction sous le signe du rock experimental avec Squalor et du math/post-rock foutrement bien exécuté avec Tumbleweed Dealer, ça a donc été au trio québécois de retourner l'audience avec ses anciennes et nouvelles compositions. Retour en quelques photos sur l'événement, et si vous voulez y ajouter du son, l'album est disponible depuis peu sur Bandcamp. 'Sti.
Comment présenter Halshug (que nous pourrions traduire simplement par « décapiter ») ? Le groupe partage avec leur compatriote danois, Nicholas Winding Refn (réalisateur des très grands films Drive et Only God Forgives) une idée forte : aucune œuvre n'est aboutie si une tête au moins n'a pas été écrasée – culturellement, les Hollandais s'imposent de manière identitaire avec du vomi (cf Verhoeven).
Ah le chiffre sept... Sept péchés capitaux, sept années de malheur ou bien septième album d'High on Fire, programmé le 23 juin prochain chez E1 Music. Car oui, Matt Pike et sa bande reviendront nous hurler leur rage amplifiée avec Luminiferous, un album enregistré au GodCity Studios avec Kurt Ballou et à saveur particulièrement engagée selon Matt Pike :
Yeup... toujours est-il que pour un concept du genre, Arik Ropper est toujours graphiquement l'homme de la situation.
En ces temps d’oiseaux qui gazouillent et de bières fraîches en terrasse, qu’il est bon une fois le soleil couché de terminer sa journée par une joyeuse boom cosmique. On se laisse d’abord charmer par les sifflements des serpents de Qúetzal Snåkes. Mélodies enivrantes et rythmique robotique prennent la suite, nous voilà partis pour un voyage au pays du psychédélisme hypnotique de Moon Duo. Le premier qui arrête de danser a perdu.
Du 24 au 26 avril prochain, se tiendra la quatrième édition du Desertfest dans le bouillonnant quartier de Camden, à Londres. En quelques années, l'organisation a su se placer parmi les références en matière de live stoner/doom/sludge/psyché. Le festival véhicule une image de marque, véritable gage de qualité du festival, qui attire une fois encore les grands noms du fuzz dans six établissements londoniens triés sur le volet : le Koko‘s, l‘Electric Ballroom, l’Underworld, le Black Heart, le Jazz Café ainsi que le Purple Turtle.
On vous en a parlé il y a peu, Revok a sorti un nouvel album intitulé Bunt Of Grau (2015, Music Fear Satan). Ne reculant devant aucune aventure, le Pelican toujours intrépide a plongé jusque dans le ventre de la baleine (ndlr : nom de leur local de répét') pour tenter de faire cracher quelques explications aux ombrageux Parisiens. Une interview en vidéo par Andrey, Patrick et Matiu.
Heirs est le 4e album studio de And So I Watch You From Afar. 2 ans après All Hail Bright Futures, le groupe irlandais continue de développer un son moderne sur la sphère post/math-rock. Quittant de plus en plus la veine purement instrumentale, ils ajoutent d’avantage de chants et paroles à leurs compositions, laissant sur ce dix titres un seul morceau sans voix. Une prise de risque qui confirme donc le changement d’intention du groupe depuis quelques années, et se révèle déroutant pour les fans de la première heure en quête des sons destructeurs qu’ASIWYFA a proposé à ses débuts.
Pelecanus.net revient sur 5 ans de « Heavy Shows » à Paris avec un documentaire inédit et en trois parties sur le développement des concerts Stoned Gatherings. Cette première partie du triptyque reprend l’installation de l’orga dans la région parisienne depuis ses débuts. Non, « Il n’y avait pas de stoner à Paris, à l'époque… » nous précisent Mathieu et Nico. Tout reste faire : trouver une salle, rassembler des fidèles, se fixer une ligne de programmation, bien s’entourer ou encore se trouver un nom. Un véritable parcours d’initiation qui a contribué à poser de solides bases, et qui place aujourd’hui les Stoned Gatherings parmi les organisations phares de la scène heavy en France.
Le 21 octobre 1983, j'ai 15 ans et j'assiste à mon deuxième ou à mon troisième concert, je ne sais plus. Les empreintes s'effacent. Black Sabbath est au légendaire Forum de Montréal. Une horde de poils envahit le métro et squatte le square Cabot juste en face. On s'installe en plusieurs groupes pour faire la fête, bien se préparer une tête avant d'entrer dans le Temple. Nous entrons, l'attente perdure. Le groupe de première partie, Nazareth, prend un temps incroyable avant de monter sur scène. Les rumeurs s'intensifient. Certains parlent d'overdose, d'autres de problèmes techniques. Ça buzze, ça boit. Plus de trente ans plus tard, tandis que j'attends sagement J à la station de métro Berri, c'est sur la page Facebook du spectacle que les rumeurs font surface. Satan's Satyrs ne jouera pas. N'y aura-t-il que deux groupes ? Devant moi, une nouvelle génération de rockers prend d'assaut les wagons. Eux aussi se rendent au Corona pour voir Electric Wizard, c'est certain. Jeans, manteaux de cuir, vestes de jeans avec patches, chaînes, cheveux longs. Ça fait du bien à voir cette relève, ça fait du bien de voir que non, nous ne sommes pas seuls.
Si sa musique n’était pas suffisante pour la placer dans le milieu des esprits indépendants, Dasha Rush a aussi fait le choix d’éditer sa musique sur son propre label, Fullpanda Records. Le propre de l’artiste indépendant est de ne pas supporter qu’on lui dise quoi faire, la Russe exilée a choisi de se lier seulement avec des esprits qui ne choisiraient pas de la domestiquer. Sleepstep n’est toutefois pas édité par ses soins mais par ceux du label Raster-Noton associé de pas très loin au nom d’un des membres des regretTés Pan Sonic. Tout s’explique.