Chelsea Wolfe se réinvente une fois de plus avec Hiss Spun, un album plus sombre que jamais. La talentueuse musicienne est réputée pour son large éventail de styles musicaux et elle continue à les mélanger à merveille. Son sixième opus s'apparente un peu à Abyss, avec une touche moins lourde et plus atmosphérique. Produit par Kurt Ballou, c'est une oeuvre qui bascule incessamment entre le rêve et le cauchemar; c'est sinistre, chargé d'émotions, accablant.
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Ben Chisholm
Premier concert depuis les tragiques évènements récents. Dans le climat tendu qui règne, il est difficile de penser à autre chose, et ce ne sont ni les fleurs et bougies posées sur les fenêtres de la Maroquinerie, ni les mesures de sécurité drastiques mais rassurantes qui faciliteront la tâche. Mais la vie continue, et nous sommes nombreux à nous être réunis là pour s'oublier le temps d'une soirée dans l'univers mélancolique et rêveur de Chelsea Wolfe.
Le seul nom de Chelsea Wolfe suffit à nous évoquer quelques tambours de guerre, le souffle du vent, lourd, glacé et indomptable, qui craquelle la peau alors que l’on regarde la mer se déchaîner comme sur une toile de Caspar David Friedrich. Teasé à coup de morceaux tous plus bons les uns que les autres, le nouvel album de l’Américaine, Abyss, n’en finissait plus de se faire attendre. En 2013, elle parvenait déjà à effectuer une transition réussie, laissant sa folk dronesque derrière elle pour expérimenter ses affinités avec le métal, le post-punk et les musiques électroniques. Maniant habilement le mélange des genres, la louve s’enfonce encore un peu plus dans l’exploration de l’obscurité et de la mélancolie dans son nouvel opus estival, à n’écouter que la nuit.
"Abyss", nouvel album de la mystérieuse Chelsea Wolfe paraîtra le 7 août chez Sargent House. L’enregistrement s’est déroulé à Dallas avec le producteur John Congleton (Swans, Angel Olsen, Baroness…). Côté musiciens, on y retrouvera le multi-instrumentiste Ben Chisholm avec qui la belle travaille depuis longtemps, le batteur Dylan Fujioka, la violoniste Ezra Buchla mais aussi Mike Sullivan, guitariste de Russian Circles.
Ça y est l'automne est là et bien là. On se caille, il pleut, la grisaille nous ruine le moral. Bref les conditions idéales pour aller voir ces deux formations pas si antagonistes que certains le pensaient. La douce noirceur de Chelsea Wolfe pour commencer suivie par la puissance glaciale de Russian Circles, le tout dans un Divan du Monde complet depuis déjà bien longtemps. Retrouvez (revivez) toutes ces impressions dans mes photos.
La plus pâle des Californiennes reviendra cette année, après le remarqué "Apokalypsis" (2011) et le magnifique "Unknown Rooms: A Collection Of Acoustic Songs" (2012), avec "Pain is Beauty", dont lespré-commandes sont désormais ouvertes, le 3 septembre prochain via Sargent House. 2 morceaux sont à découvrir dans la suite et l'intégralité de ses albums sont disponibles en écoute libre sur sa pageBandcamp. Notez qu'elle sera de passage grâce à Kongfuzi Booking le 23 octobre au Divan du Mondeà Paris épaulé par Russian Circles. De notre côté nous l'avions déjà vue à Montréal, le live report se litici. Un conseil, ne passez pas à côté de cette musicienne atypique à l'univers envoûtant.
Les nuits montréalaises sont glaciales et obscures en ce premier mois de l'année. Les rues sombres et les trottoirs enneigés nous menèrent vers un concert qui se mariait à merveille avec le climat actuel. La séduisante Chelsea Wolfe était de passage à Montréal dans le but de faire la promotion de son nouvel album Unknown Rooms: A Collection Of Acoustic Songs. Malgré une récente prestation dans notre ville, elle s'apprêtait à nous livrer une toute nouvelle expérience pour cette seconde visite en moins de 6 mois.