La boeuf attitude, on l'a tous plus ou moins cotoyée un soir de déperdition en perdant le total contrôle de décence et d'éducation, du à une prise plus ou moins massive de substances plus ou moins illicites. Les Weedeater, eux, la vivent au quotidien, dans un délire regréssif sudiste où l'on brandit fièrement le drapeau de l'Alabama comme étant le plus beau pays du monde.
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Chronique
Je ne sais même pas pourquoi j'ai acheté ce disque à Paris, peut être parce que l'ami Nico de MusicFearSatan l'a sorti en LP sur son label.
Opus qui avait déja vu le jour en Europe et qui bénéficiera d'une réédition US via le label de Patton. Le disque de ces allemands est bien trippant, assez connu dans le milieu indé.
Faudra qu'on m'explique comment l'un des disques d'Ambiant les plus apaisants et cotonneux puisse être préféré en format 3xLP, où il faut donc que tu lèves ton cul six fois du canapé pour pouvoir espérer écouter l'oeuvre en entier.
Comme l'ont dit certains de mes camarades sur leurs blogs respectifs récemment, Grails va clairement au-delà des schémas parfois étriqués du genre dit Post-Rock. Ça ne se ressentait pas forcément avec les deux premiers disques sur Neurot Recordings (assez conventionnel dans le style, violon à l'appui), mais cette série de vynil EP vient vite nous contredire, en nous emmenant dans un tourbillon sonique aussi évasif que brillant.
J'avais bien accroché le premier opus du quintet de Virginie, sans que ce soit pour autant la mega claque annoncée par quelques net-medias à l'encensement un peu trop facile. J'ai peut être un peu moins de patience pour cette musique étirée et longue que le Post -Rock avec le temps.
Le vidéaste de Neurosis ayant envie d'exprimer ses petits sentiments en musique, il appelle ses camarades d'Isis ou Halifax Pier, et voila un nouveau combo formé qui s'intitule Red Sparowes.
Duo guitare/basse assez discret sur Hydrahead, les deux gaillards n'aiment pas trop tourner d'après ce que j'ai compris.
Je vais faire plaisir à mon pote Manu en le disant haut et fort, mais c'est vrai que ce LP bute sur place. Kylesa prouve avec ce disque qu'on peut compter sur eux dans une scène rock américaine dont la suprématie n'est pas encore à remettre en cause.
Pelican est un putain de bon groupe, inspiré, créatif, lumineux et évasif. Que le combo se la fende mélodique tendance Post-Rock, ou plus massif tendance Post-Hardcore, je trouve toujours les passages excellents.