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François-Carl

Portrait de François-Carl
À propos: 
Photographe argentique + (Auto)-éditeur + amateur de bon café
Le 03/23/2013 - 15:31
Intronaut - Habitual Levitations (Instilling Words With Tones) (2013)

Ces derniers temps, mon appétit musical s’est atrophié tel un estomac en carence alimentaire. J’écoute toujours les mêmes groupes du même genre et j’en ai un peu ras le bol. Le problème est d’autant plus important que je n’ai pas le goût d’en découvrir d’autres! Je devrais sûrement consulter un gourou qui saurait m’insuffler de l’enthousiasme et me redonner le goût du nouveau à l’aide de médication douteuse. Ma seule attente du printemps fut, outre le nouveau Kylesa le 24 mai prochain, l’opus #4 d’Intronaut savamment intitulé Habitual Levitation (Instilling Words With Tones) ou pour simplifier « Album à écouter avec votre bong load quotidien ». Dès qu’Intronaut a sorti le single Milk Leg un peu plutôt cette année, je savais qu’à défaut d’avoir envie de découvrir de la musique inconnue par mes oreilles, je pouvais compter sur le quatuor de Los Angeles pour stimuler mon appétit musical. Telle une généreuse dose de tétrahydrocannabinol, le titre d’Intronaut m’a laissé dans un état d’euphorie intense avec les papilles gustatives bien mouillées. Bref, j’avais la dalle, grave… ou en acadien, j’avais les munchies, bad. Alors est-ce que Habitual Levitations dans son ensemble est un pur délire ou un badtrip ?

Le 11/29/2012 - 13:45
Deftones - Koi No Yokan (2012)

Premièrement, regardez cette photo, je suis le gars à gauche de Chino Moreno : très souriant; heureux. Le genre de sourire qu’un billet VIP à 125$ pour un spectacle de Deftones au Métropolis de Montréal lors de la tournée en support de l’album Diamond Eyes (2010) vous procure. Certains pourront remettre en question l’utilité de payer pour ce genre de service VIP, c’est-à-dire une rencontre de 10 secondes pour une photo et quelques poignées de main avec ces hommes. Ce à quoi je réponds simplement : « dude, c’est the fucking Deftones! ». Car oui, depuis que j’ai découvert la musique à tendance lourde à travers le nu-metal lors de mon adolescence, je suis fan assidu de Deftones. Contrairement à leurs pairs nu-métalleux, ils ont réussi à se démarquer de cette étiquette affreuse et chacun de leurs albums est plus que solide. Diamond Eyes m’avait surpris, par la façon dont le groupe a réussi, en se forgeant un son unique qui leur appartient et qu’il maitrise à merveille, à être légitimement actuel. Par contre, si Deftones m’a déçu par le passé c’était par leur prestation live. Je me souviens les avoir vus dans un gymnase avec un son pourri et j’éprouvais réellement de la difficulté à différencier les titres tellement leur interprétation était bâclée. Mais surprise! Voilà qu’à la suite de Diamond Eyes, malgré le malheureux accident de voiture qui mettra le bassiste Chi Cheng dans un long coma depuis 2009, le groupe est au sommet de sa forme. Les querelles d’égo mises de côté et une perte de poids plus tard, Deftones a su me surprendre, cette fois sur scène. Alors tout cela dit, étant plus fan que jamais, j’écoute le tout nouveau Koi No Yokan. Je le réécoute, et le réécoute, et le réécoute, et le réécoute… Cette consommation un peu abusive est-elle un bon signe ?

Le 08/22/2012 - 10:31
Black Cobra : "Je pense que les gens sont étonnés lorsqu'ils constatent qu'on n'est que deux"

C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis présenté aux Foufounes Électriques dans le but d'assister à la prestation de Black Cobra. Comme il s'agissait de leur tout premier passage dans la ville de Montréal, mes attentes étaient très hautes. Black Cobra est un groupe de la région de San Francisco qui réussit à me faire hocher la tête agressivement, et ce très facilement avec leur mur de sons écrasant qui décape. Étant un grand admirateur de leur travail, j'étais un peu stressé à l'idée de réaliser une entrevue. Tel un bon scout, j'étais prêt avec mes questions et mon appareil photo. Cependant, l'entretien n'a pas eu lieu comme prévu, car le groupe a été retenu aux douanes canadiennes et s'est présenté à la salle de spectacle de justesse pour le spectacle qui commençait très tôt. Toutefois déterminé à accomplir l'entretien malgré les imprévus, j'approche Jason Landrian et lui propose de réaliser l'entrevue en fin de soirée. C'est ainsi que je me suis retrouvé avec Black Cobra dans la fameuse ruelle sombre adjacente aux Foufounes Électriques…

Le 06/14/2012 - 14:05
Baroness 20/05/2012 @ Olympia, Montréal

Bien installé, contre la scène, caméra à la main, le temps est enfin venu pour Baroness. Déjà, par contraste aux autres groupes, les musiciens font eux-mêmes la majorité du "setup" de leur équipement. Je suis alors au pied de John Dyer Baizley et l'observe. Les longs cheveux bouclés ont été remplacés par une coupe de cheveux courts avec un peu de calvitie et une plus grosse barbe... en contraste avec la dernière fois que je l'ai vu lors de leur passage à la Sala Rossa. Vous m'excuserez ces observations, mais comme je ne connais pas grand-chose en équipement de guitare, avec toutes ses pédales qu'il était en train de préparer, je me suis intéressé à la pilosité de l'homme.

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