Si Cassandre avait pu prévoir les circonvolutions du métal et ses sous-genres, probablement qu'elle aurait eu envie de susurrer "Bölzer". Avec ce tout premier LP, le duo helvète et ses morceaux aux noms de déesses surprennent avec un album aussi massif qu'audacieux.
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2016
Le trio lyonnais Noyades a fait paraître Go Fast en octobre dernier. Le groupe instrumental a concocté un excellent mélange de noise rock et acid rock dans un premier opus énergique de sept titres.
Ion Dissonance fait paraître son premier album après six ans d'absence. Le retour d'un des groupes qui a mit Montréal sur la carte du métal chaotique au début des années 2000 était très attendu, et avec raison.
Sneeze, le trio de Boston, nous revient avec son quatrième effort, Rot, qui suit l'excellent Wilt paru en 2014. Dès le début, ça rentre au poste. L'album s'ouvre avec une caisse claire qui donne la mesure, des guitares abrasives, des mélodies qui nous restent en tête plusieurs heures, voire plusieurs jours. Et c'est ainsi tout au long de l'écoute.
Deathspell Omega vient tout juste de faire paraître The Synarchy of Molten Bones. Fidèle à son habitude, le groupe de black métal livre la marchandise. Une de ses parutions des plus énergiques plaira aux fans des oeuvres comme FAS - Ite, Maledicti, in Ignem Aeternum, mais aussi à ceux qui ont une préférence pour le côté atmosphérique du groupe que l'on retrouve sur Paracletus.
Zaum, duo de Moncton, a fait paraître son deuxième album Eiodolon le 24 octobre dernier. Le groupe qui s'identifie comme du Middle Eastern Mantra Doom nous emporte effectivement sur un voyage psychédélique à travers le désert grâce à sa musique.
Bien que j’ai d’abord complètement fait l’impasse sur Inter Arma après avoir écouté quelques chansons de Sky burial, j’ai reconsidéré mon opinion après The Cavern. Très peu de groupes sont capables d’écrire un morceau de quarante minutes. Overmars et son Born again me vient à l’esprit ainsi qu’une composition alambiquée, mais jamais sortie, des titans metalliques de Starkweather, mais pas beaucoup plus. Pourtant, j’ai été encore plus impressionné après avoir acheté le disque de The Cavern à leur concert pour y découvrir que la composition avait été assemblée avant l’enregistrement de Sky burial et seulement completée en 2014. A partir de ce moment-là, j’ai su que la prochaine sortie d’Inter Arma ne décevrait pas et je ne peux pas dire que je me sois trompé après avoir écouté The paradise gallows.
H ø R D est un projet darkwave/synthwave originaire de Bordeaux (France). Focus On Light est le premier long-jeu du one-man band qui s'approprie le son distinctif des années 80 comme nul autre. Si quelqu'un m'avait dit qu'il avait partagé la scène avec The Cure, Joy Division ou Clan of Xymox à l'époque, et que je n'avais pas accès à l'information au bout de mes doigts, je l'aurais sans doute cru. Étant une grande fan de ces groupes, ainsi que de projets synthwave contemporains tels que Perturbator et Gost, H ø R D fut une véritable révélation.
La nouvelle offrande du quatuor suédois PG.LOST, qui arrive quatre ans après la sortie de Key en 2012, est un excellent disque de post-rock rempli de textures éthérées qui rappelle les Ecossais de Mogwai par moments, mais aussi les Américains de Maserati, par ses rythmes carrés et les infusions électro, sans toutefois perdre leur identité et s'approprier celles de leurs influences.
A l’instar de Edan qui rappait « Instead of R&B bitches, I do my hooks with Japanese kids » sur Sing it shitface, Zelooperz remplace les klaxons de vuvuzella présents sur tant de productions rap de ces dix dernières années par des cris de dauphins. Rien qu’avec ce détail, vous pouvez vous douter que Zelooperz regarde le rap de son époque avec la même attitude que Old Dirty Bastard ou Danny Brown (dont il est le petit protégé) : un costume à endosser et à découper à son bon vouloir.