Attention chef d'oeuvre! "Once Upon A Time In The West", le second album de The White Buffalo est enfin disponible. Et il confirme tout le bien qu'il était possible de penser de lui après ses précédents disques.
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Folk
Après une brève réflexion sur "comment présenter cet article", j'ai décidé d'opter pour le système "heure: description", histoire d'oublier le moins de détails possible (et des détails, il y en a eu !). Et aussi parce que comme ça j'ai pas à me casser la tête avec des transitions à deux balles, et en plus c'est "in", ça ajoute du dynamisme, tu vois.
Il y a des concerts qu'on ne prévoit pas, auxquels on va juste parce que "hey, y a machin chose qui passe ce soir, c'est pas mal, tu viens ?". Alors on se fait une grosse séance de rattrapage sur l'artiste en question, dont on a maintes fois entendu parler, sans pour autant avoir pris le temps d'y jeter une oreille attentive, et on fonce. C'était le cas de cette soirée.
Ah, Earth. Mélodies très simples, mais rendues étonnement profondes par un subterfuge des plus obscurs, notes distillées au compte-gouttes comme les rations d'eau dans un désert aride, une ambiance unique qui sent bon le sable chaud et la chaleur étouffante ... Voici les images qui me viennent en tête lorsqu'on évoque ce groupe. Mais c'est aussi exactement le genre de groupes dont la musique est tellement personnelle qu'il devient très dur de juger de sa qualité en live, j'ai ainsi eu des avis très partagés de la part des personnes les ayant déjà vu. Alors, ça passe ou ça casse ?
Nous en avions parlé sur les réseaux sociaux, mais j'attendais qu'il y ait de quoi se mettre quelque chose sous l'oreille pour en parler ici, Corrections House, soit l'association de Scott Kelly (Neurosis), Mike IX Williams (Eyehategod), Bruce Lamont (Yakuza) et Sanford Parker (Nachtmystium) ont annoncé il y a quelque temps la sortie d'un album intitulé "Hoax the System". Histoire de mettre les choses au clair et de persuader les derniers réticents, le groupe vient aujourd'hui de publier son premier clip/morceau du même titre et évidemment, ça ne sonne pas gentil du tout. Malgré un Scott Kelly plutôt aggressif et pas forcément toujours agréable, j'ai plutôt capoté quand une touche indus (vers 4:45) est venue faire son apparition, ce qui n'est pas une véritable surprise d'ailleurs quand on repense à la direction de "Silencing Machine", dernier album de Nachtmystium sorti en 2012 et le plutôt cool travail de Sanford Parker sur celui-ci aux claviers. Une tournée américaine d'une vingtaine de dates est prévue mais toujours pas de date de sortie fixe. On vous tient évidemment au courant.
Derrière ce nom qui reprend un titre d'un album de Neil Young se cache Garred O'Donnell, le guitariste et chanteur de feu Planes Mistaken For Stars. Et à l'écoute des neufs titres qui composent cet album, la filiation est assez évidente, aussi bien avec Young que PMFS. Ne croyez pas à une redite. Non, je parle des ambiances, du côté déchiré et déchirant qui émane de la voix de Garred, de cette capacité à mettre ses tripes sur la table, à tout sortir d'un coup. L'exutoire d'un de ces êtres qui a trop souffert, trop longtemps, trop durement.