Harsh Toke - JOY - Sacri Monti - Burnout (2017)

Le nouveau split vinyle intitulé Burnout réunissant Harsh Toke, JOY et Sacri Monti sur Tee Pee Records a complètement fait exploser mes haut-parleurs. Non mais enfin, il est totalement impossible d’écouter ça en sourdine; ça crache glorieusement fort. Les trois 7 pouces aux couleurs criardes et translucides seront disponibles le 23 juin pour la modique somme de $16.98 US chez Tee Pee Records. Je vous assure que c’est un très bon investissement si vous aimez votre psyche-rock bien space, fuzzy et un peu nostalgique. Pour ceux qui préfèrent le format digital le "release" sera aussi disponible version CD (Beurk!)

Harsh Toke et son vinyle orange nous offre deux reprises de Roky Erickson membre fondateur de The 13th Floor Elevators : "Burn the Flames" et "Bermuda". Burn the Flames est assez fidèle à l’original et cela doit être très satisfaisant pour les fans de 13th tout come ceux de Harsh Toke et aussi peut-être les fans des… Pixies ? Pour un bref moment en écoutant le début, j’ai vraiment cru entendre les guitares dissonantes des Pixies. Pour sa part Bermuda est un peu plus rapide que l’original et devient rapidement la maudite chanson qui ne te sort plus de la tête. Pour avoir du son de pris dans la tête ça pourrait être vraiment pire et j’m’en plains pas.

Ensuite JOY et son vinyle jaune. Ils nous présentent une nouveauté intitulée "Your Time Ain’t Long". Le son est très live en studio et c’est pour ma part vraiment emballant puisque l’énergie du groupe est vraiment palpable. On croirait même parfois écouter une track perdue des ancêtres du genre : du vrai Blue Cheers mélangé avec du Deep Purple pré-Smoke On the Water si on ne ne tient pas compte des vocals qui sont vraiment "over-processed". En face B ils nous font une reprise impeccable de ROAD soit Spaceship Earth.

Et enfin Sacri Monti sur vinyle rouge nous offre aussi une nouvelle pièce nommée "Over the Hill", ce morceau est directement sorti des glorieuses années rock psychédéliques. Fidèles à eux-mêmes, ils en mettent épais : le fuzz est puissant, les claviers percent bien à travers le tapis à poil long des guitares râpeuses. La basse roule en trombe bien ancrée avec le drum et les claviers. Une présence classique de la basse style années 70 qui, sans équivoque, porte la pièce sans faire trop d’artifice. La deuxième offrande de Sacri Monti est une reprise sanglante de Atomic Rooster intitulée "Sleeping for Years" et c'est simple, je l’adore.

À absolument faire jouer en boucle très FORT.