Le quatuor montréalais Milanku nous présentera son quatrième album « De Fragments » le 6 novembre prochain. Au total, sept étiquettes se partageront la tâche de distribution à travers le monde, dont L'Oeil du Tigre, D7i, Moment Of Collapse, Replenish Records, GS Production Records, We Are Grain Of Sand & Tokyo Jupiter Records. Un premier extrait intitulé « L'ineptie de nos soucis » est déjà disponible en écoute sur la page bandcamp de la formation post-hardcore québécoise.
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Le Kraken
Je ne m'en cacherai pas, la scène musicale entourant la région de Philadelphie occupe une grande place dans ma vie depuis quelques années. On y trouve des groupes fantastiques comme Rosetta, City Of Ships, Junius, Zodiak, East Of The Wall, Battlefield, Fight Amp et beaucoup plus. Cette scène s'est bâtie autour d'une maison de disques, Translation Loss Records, qui a su propulser les artistes de talent de sa scène locale avec brio. C'est exactement ce dont Montréal aurait besoin afin d'activer la sienne, vous ne croyez pas? Trêve de réflexion personnelle, deux groupes de Philadelphie avaient la tâche de nous faire trémousser les organes internes lors de la soirée du 2 mars dernier à la Casa Del Popolo. Crédits photos : François-Carl Duguay
Oyez oyez peuple de Montréal ! Sludgehummer et Pelecanus Booking ont le plaisir de vous annoncer la venue de Ken Mode en terre québécoise, la rencontre de 2 monstres du Sludge montréalais : The Great Sabatini et Dopethrone ainsi que les légendaires Kraken. Cerise sur le gâteau, nous aurons l'immense plaisir de découvrir Skurge, un projet aux influences diverses des précédents groupes mais cultissimes, tels que John Zorn, Mr Bungle ou même Primus. Une soirée où l'éclectisme et la sincérité brilleront tel que même la croix du Mont-Royal en pleine nuit fera pâle figure. L'entrée est fixée à 8$, vous pouvez retrouver l'événement sur Facebook ou sur Last.fm, pour découvrir les différents groupes en images et en sons c'est dans la suite de l'article.
C'était une grande soirée pour un mélomane maladif comme moi. Bien entendu, il y avait le majestueux passage de Bono et de ses quatre-vingts milles moutons qui se trémoussaient la poitrine à l'hippodrome de Montréal, tout cela à grands coups de bière à dix dollars le verre. Cependant, vous me connaissez trop bien pour savoir que mon excitation ne provenait pas de cet événement historiquement ridicule. Je frémissais plutôt à l'idée d'assister à l'un des lancements d'album les plus vilains de toute l'année. La scène francophone n'est habituellement pas très intéressante si l'on recherche un groupe qui ose chanter dans la sublime langue de Molière, mais Dieu a désormais choisi un élu qui peut réfuter l'absurdité que je viens de vous écrire. J'ai nommé Les Guenilles! Qui nous proposaient pour la première fois leur tout nouvel opus intelligemment nommé De Marde. Les jeux de mots émanaient d'un peu partout dans la salle et aussi dans les slogans promotionnels de la soirée. Disons simplement que le titre de cet album rendait la situation facile à exploiter.