Hormis lors de leur participation à un split avec Hooded Menace, il semblerait que le nom de Ilsa ait été ignoré par les fans de doom et de sludge pour des raisons que j’ignore, et que je refuse même de comprendre. Depuis leur premier album en 2009, The Maggots Are ungry, ils n’ont fait que sortir une série d’albums que tout fan de doom et de death metal devrait posséder.
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Mathieu
Depuis son berceau à Détroit, la musique électronique a grandi à travers le monde autant en tant que culture qu’en tant qu’assemblage de sons et de techniques. De la house jusqu’au hardcore en passant par la jungle, I’Intelligent Dance Music (I.D.M.) ou encore le trip-hop, toutes les déclinaisons historiques et les évènements majeurs de cette culture mondiale ont été assemblés et analysés par Simon Reynolds dans cet épais volume. Le chroniqueur et expert de talent qu’est Simon Reynolds (Retromania, Rip It Up and Start Again) n’est pas non plus là uniquement pour raconter en prenant de la distance. Acteur et participant, son point de vue de passionné se ressent à travers tout l’ouvrage.
La production solo d’Alchemist est assez aléatoire mais ses collaborations sont elles généralement très satisfaisantes, même quand le MC sort les pires idioties du monde (voir le disque Albert Einstein avec Prodigy de Mobb Deep). Il y avait donc peu à attendre d’un nouvel album du producteur puisqu’il se préparait aussi à sortir un très attendu nouveau Gangrene avec Oh No. Pourtant, malgré la déception de Israeli salad, agréable mais manquant de cohérence et peu entrainant, ce Retarted Alligator Beats est une excellente surprise.
Godflesh avait pour habitude de terminer ses albums par une chanson qui annonçait la direction à venir sur le prochain, et C R O W N a visiblement fait de même.
Après avoir recueilli un certain succès critique avec son premier album entre black metal et sludge, Regarde les Hommes Tomber revient sans son chanteur original, U.W. d’Otargos, et avec un second album plus black-metal que sludge. Malgré l’accueil très positif fait à leur premier disque, je n’avais pas été emballé par celui-ci. Pas très original à mon goût, me semblant trop proche de AmenRa et de Celeste, sans la noirceur dégagée par chacun, et handicappé par une production assez boueuse. Regarde les Hommes Tomber n’avait pour moi qu’un nom plutôt cool, ce qui est déjà pas mal.