Deuxième jour dans l'antre de la musique underground ! Entre interviews et pinces à serrer, le samedi s'annonce bien rempli. Grosse mention spéciale à Jeremy Irons & The Ratgang Malibus qui ont littéralement encensé le Black Heart en milieu d'après-midi. Quelques esprits avisés (partage et échange en matière de musique sont les maîtres mots, soyons précis) ont également beaucoup apprécié la prestation de Landskap sur la scène prog. Le groupe a fait ses preuves sur enregistrement et je regrette de ne m'être approchée d'eux en temps voulu...
Vous êtes ici
Brant Bjork
La question n'est pas de savoir pourquoi vous iriez au Hellfest cette année. Non. La question est pourquoi diable n'iriez-vous pas ?! Pas nécessaire de revenir sur l'importance que le festival a pris au cours des dernières années. À bien des égards, il est devenu une institution et un point de ralliement pour tous les amateurs de gras de l'Hexagone et plus loin encore. Comme tous les ans, la programmation est large. Oui, bien entendu, il y a des groupes qui ne vous intéresseront pas. Je vais aussi très vite faire l'impasse sur une description détaillée de la Valley puisque, comme tous les ans, nous allons y passer le plus clair de notre temps (Saint Vitus, Wovenhand, Envy, High On Fire, Glowsun, Orange Goblin, Brant Bjork, Wounded Kings, Eyehategod, Weedeater, ...). Du gras. DU GRAS. Et une deuxième couche.
Tu t'attends à entrer lentement dans le désert. Tu t'installes, tu t'ouvres une cannette de bière bien froide, tu mets le disque dans le lecteur et tu appuies sur PLAY et ça part. Tu crois t'être trompé, tu prends la pochette qui repose sur la table du salon. Pas de doute, c'est bien Brant Bjork. L'addition des Low Desert Punk aura-t-elle modifié à ce point l'univers sonore du légendaire batteur ? Car dès les premières notes, tu croirais entendre une pièce oubliée de l'enregistrement de Master of Reality de Sabbath. Puis, une pause. La basse sonne la charge timidement. Suit la guitare, beaucoup plus distortionnée que ce à quoi nous a habitué le Bjork. Puis, la voix, la voix empâtée, un peu traîneuse, la voix que tu reconnais. C'est bien lui. Ça se replace. Tu prends une première gorgée de bière, tu te cales dans ton fauteuil. Ça va bien.
C’est le dernier jour et ça se sent sur les visages, il faut dire que chaque soirée s’est prolongée avec des after assez épiques. Encore un petit raté pour ma part avec les Grecques de 1000 Mods mais j’aurai le plaisir de les voir quelques jours plus tard, donc pas de regrets.